Cours 2.8 processus obstructif: lithiases urinaires
Cours : Cours 2.8 processus obstructif: lithiases urinaires. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mllrdt • 23 Mars 2017 • Cours • 1 633 Mots (7 Pages) • 1 037 Vues
- LES LIATHIASES URINAIRES
Caillot se trouve dans les reins, uretère, et vessie
La lithiase
Calcul qui se forme dans l’appareil urinaire
Peut concerner le rein, uretère, ou la vessie
Concerne dans la plupart des cas le haut de l’appareil urinaire (rein, uretère)
Prédominance masculine
Récidive fréquente
Physiopathologie
Formation d’une lithiase
Développement d’une lithiase lorsqu’un composé présente normalement l’état soluble dans l’urine se transforme en solide cristallin. A forte concentration il se cristallise.
Les causes
- Augmentation de la concentration urinaire du composé lié à l’augmentation de la quantité d’urine ou une diminution de la diurèse
- La stase anormale de l’urine qui génère des calculs : obstruction des voies excrétrices (uretère), corps étranger, tumeur, sténose
- Déficience qualitative ou quantitative des inhibiteurs de la cristallisation que l’on trouve naturellement dans les urines (le citrate qui augmente la formation de calcul, on les trouve également dans les jus de fruit) = a le rôle d’empêcher la cristallisation de manière naturel dans ce cas-là le citrate ne joue pas son rôle
- Anomalie du pH urinaire qui expose aux calculs et qui détermine la composition clinique de la lithiase : pH trop acide ou trop alcalin va favoriser la formation d’acide urique, de calcium, …
Composition chimique du calcul
LITHIASE DE CALCIUM
- Composé d’Oxalate de calcium : déchet de dégradation d’origine minéral présent ans les urines qui cristallise à forte concentration
- Se développe dans les urines alcaline (basique) pH > 7
- Visible sur les radio : opaque
Favorisée par l’hypocalciurie :
- A cause de facteurs nutritionnels (sel, sucre, protéines, alcool)
- Secondaire à une maladie ; hyperparathyroïdie, cancer des os, et des reins
- Secondaire à une hyperoxalurie : augmentation des oxalates dans le sang. Maladie inflammatoire du tube digestif = maladie de Crohn
- Secondaire à une prise de médicaments : calcium, vitamines qui favorisent l’apparition d’oxalates
LITHIASE D’ACIDE URIQUE
- Augmentation de l’acide urique dans les urines : déchet de dégradation des cellules mortes de l’organisme, le principal constituant cellulaire sont les purines
- Favorisé par un pH acide
- Ne se voit pas au radio
- Facteurs
Primitive : facteurs nutritionnels (protéines, sucre, déshydratation)
Secondaire à une pathologie ou à un traitement : la goutte, le diabète, la chimiothérapie (notamment dans les leucémies, les lymphomes, …)
LA LITHIASE INFECTEE
Se forme en présence de bactéries
Plus commun chez les femmes
Se développe chez des patients présentant des infections urinaires chroniques ou porteur de SAD
Plus rare : lithiase plus souvent volumineuse moulant les cavités excrétrices intra et extra rénales : les calculs coralliformes
Sous l’influence de ces bactéries = entraine la cristallisation dû à une réaction chimique et donc cristallisation du phosphate
Le diagnostic
CLINIQUE
- Colique néphrétique : symptômes d’une maladie
Elle se caractérise par une douleur brutale, de grande intensité située dans une fosse lombaire
Elle est due à une mise en tension le rein, elle-même liée à un obstacle sur les voies urinaires, fait un obstacle à uriner
INTERROGATOIRE DU PATIENT
Début brutal de la douleur, très intense
En fosse lombaire, vers les organes génitaux externes
Facteur déclenchant : activité physique, sport, hyperhydratation, voiture, voyage, …
Demander les ATCD personnels ou familiaux de la lithiase
SIGNES ASSOCIES
- Généraux : agitation, pas de position antalgique, anxiété, agressivité
- Urinaires : pollakiurie (va souvent uriner), impériosité, hématurie, dysurie
- Digestif : nausées, vomissements, constipation, météorisme
- Signes de gravité : température > 38, infection urinaire (pyélonéphrite), anurie (n’arrive plus à uriner), état de mal néphrétique = malgré un traitement le patient est très douloureux, persistance de la douleur. Le risque est la rupture de la voie excrétrice.
EXAMEN COMPLEMENTAIRE
- Biologie :
BU = recherche d’hématurie, d’une infection (leuco et nitrite), mesure du pH
Bilan sang : NFP, CRP, ionogramme, créatinine
DIAGNOSTIC RADIOLOGIQUE
- ASP de face et couché, permet de visualiser les lithiases radio-opaques
- Echo : permet de voir tous les types de calcul et d’estimer le retentissement sur le rein et les voies urinaires (dilatation)
- Pas nécessité d’être à jeun, l’echo peut être demandé vessie pleine
Rôle IDE
- Vérifier la programmation de l’examen et informer le brancardier
- Vérifier que le patient à un bracelet d’identification
- Expliquer l’examen au patient le rassurer
- Se tenir informer des conclusions de l’examen et de la conduite à tenir par la suite
UROGRAPHIE IV
Plus précis que l’ASP, écho
En l’absence de signe de gravité, se réalise à distance de la crise
Radio répétées de l’abdomen après injection IV de produit de contraste
Permet d’affirmer la présence d’une lithiase, de préciser le nombre, et la localisation de calculs de juger de leur retentissement sur le rein et la voie urinaire et de découvrir ne éventuelle malformation associée
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