Marivaux, Les Fausses Confidences, 1737, acte I, scène 14

LA 6 : Marivaux, Les Fausses Confidences, 1737, acte I, scène 14, extrait p.42-44 (l.484 à l. 535)

NB : noble = aristocrate = gentilhomme

Tiers-état : -Bourgeois

-Peuple

Cet extrait se situe à la fin de l’acte 1.

Cette scène est cruciale car il y a un jeu de regard entre Dubois et Dorante.

INTRODUCTION :

 Accroche : Marivaudage, Théâtre au 18ème siècle (influencé par les italiens)

 Auteur : Marivaux

 Œuvre : Les fausses confidences, 1737, comédie en trois actes, Dorante un pauvre bourgeois est amoureux d’Araminte une veuve riche, l’ancien valet de Dorante (Dubois) a mis un stratagème pour rapprocher les deux jeunes gens. Le stratagème de Dubois, l’amène à dévoiler l’amour de Dorante à Araminte.

 Situation du passage : Cet extrait se situe à la fin de l’acte 1.

 Problématique : Comment Dubois dévoile-t-il l’amour de Dorante ?

 Mouvement du texte :

- Première partie (ligne 1 à 8) : Dubois avoue connaitre l’honnête Dorante

(Présentation méliorative de Dorante)

 Un suspense maintenu

 Araminte pose les questions car celle est qui dans l’incompréhension

- Nombreuses questions qui restent sans réponses d’Araminte s’explique doublement car c’est la maîtresse de maison (ordre hiérarchique), elle n’a pas envie que ce soit un mauvais garçon, on le voit aux questions rhétoriques

- Elle lui donne des ordres, on le voit aux phrases impératives : « explique-toi », elle maitrise le débat, de plus elle tutoie Dubois alors que Dubois la vouvoie

- Dubois retarde ses réponses il ne répond pas tout de suite, on le voit à la répétition de ses phrases affirmatives : « Si je le connais, Madame ! si je le connais ! », grâce à la vivacité de la réplique cela rend le texte plus vivant, le oui est souligné par le vraiment (adverbe) qui rajoute une tonalité : « vraiment oui », ce oui alors intriguant pour Arminte

- La seconde réplique d’Araminte qui est une question rhétorique, le stratagème de Dubois marche car Araminte est curieuse

- Le lecteur est dans la confidence

 La présentation méliorative de Dorante

- Araminte va croire Dubois a fait croire qu’il été fâché de croiser de Dorante, du coup Araminte va plus croire Dubois sur le portrait mélioratif de Dorante

- Araminte pose ses questions en attendant une réponse positive

- Dubois répond avec une description hyperbolique de Dorante : « plus brave homme dans toute la terre » « il a peut-être plus d’honneur a lui tout seul que cinquante honnêtes gens ensemble » « il n’a peut-être pas son pareil », cette description le montre comme un homme unique, on réduit Dorante à son honnête, on caractérise Dorante a une seule de ses qualités (= métonymie) : « c’est une probité merveilleuse »

- On finit le passage sur l’inquiétude

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