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Marivaux : "Les fausses Confidence", Acte III scène 12, la scène du portrait

Commentaire de texte : Marivaux : "Les fausses Confidence", Acte III scène 12, la scène du portrait. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  9 Février 2022  •  Commentaire de texte  •  928 Mots (4 Pages)  •  744 Vues

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Marivaux est un écrivain français né en 1688. Bien qu’il écrivait beaucoup de pièces de théâtres, il fut également romancier et journaliste. En 1737 il écrit «Les fausses Confidences» qui eut un grand succès dans la comédie italienne. Cette comédie raconte l’histoire d’un stratagème utilisant l’amour comme arme afin de parvenir à ses fins. Dorante en est la pièce maîtresse ayant pour but de se rapprocher d’Araminte, une riche veuve. Mais il dût à un moment tout avouer, les sentiments prenants le dessus. Nous allons donc voir en quoi la scène 12 de l’acte III est le dénouement de cette pièce. Nous étudierons en premier lieu l’aveu d’Araminte, puis la révélation du stratagème de Dorante et enfin le pardon de la veuve.

Avant de lui dire adieux, Dorante souhaite récupérer le portrait d’Araminte qu’il lui a peint. En effet, ce don représentait son coeur qu’il lui a offert. Mais on s’aperçoit qu’elle s’y est attaché avec cette exclamation : « Vous donner mon porter ! ». En effet, cette idée est confirmée à la suite de la réplique. Mais ceci est pour Dorante, inconcevable : « que vous m’aimez, Madame ! Quelle idée ! » Il continue par dire « qui pourrait se l’imaginer ? ». Cette question évoquerait l’impossibilité pour deux personnes de classes différentes de s’aimer. La réponse « Et voilà pourtant ce qui m’arrive » confirme une nouvelle fois les sentiments éprouvés par Araminte envers lui. Bien que ce soit réciproque, Dorante demeure toutefois embarrassé par cette confidence comme l’exprime l’exclamation tragique « Je me meurs ! ». Il ira même se jeter à ses genoux. Araminte demeure également troublée notamment par la phrase « Je ne sais plus où je suis ». Un amour très fort semble donc être finalement présent entre ces deux personnages. En effet, ces sentiments vont même conduire Araminte à le pardonner après son aveux, mais nous le verrons après.

Dorante se sent donc contraint à avouer ce qu’il complotait depuis le début de la pièce. En effet, plus que gêné il rejette « cette joie » car il ne la «mérite pas» selon lui. Avant de lui annoncer la vérité il la prévient d’une très mauvaise d’une nouvelle grâce à la phrase « vous allez me l’ôter ». Cela annonce également qu’elle le verra d’un autre œil, en occurrence mauvais, après son aveu. Araminte étant « étonnée », elle nous prouve que le stratège était resté inconnue de tous. Dorante commence donc par que tout n’était que tromperit mis à part son amour pour elle : « Dans tout ce qui s’est passé chez vous, il n’y a rien de vrai que ma passion, qui est infinie ». Dorante y fait également l’apologie de son valet afin de l’innocenter : il est habile « l’industrie d’un domestique » et aime profondément son maître « qui l’en plaint ». Cet éloge de Dubois permet d ejustifier ses stratagèmes. Il précise également pourquoi il lui avoue tout : « j’aime mieux votre haine que le remords d’avoir trompé ce que j’adore. » Par cette phrase il lui implorerait presque la pitié de se faire pardonner. En effet, il exprime un regret de ses actes et il préférerait passer à autre chose en ayant la conscience tranquille. Que peut importe sa réaction il ne pourra se sentir que mieux. Que même la haine d’Araminte envers lui ne peut plus le blesser que de continuer sa tromperie.

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