Le taux de natalité au Québec : Y a-t'il des mesures à prendre pour stimuler la fécondité au Québec ?

Depuis le baby boom des années 60, le taux de natalité au Québec n’a que régressé. Plusieurs facteurs en sont la cause: le coût de la vie, la baisse de pouvoir du clergé sur la famille québécoise et l'émergence des femmes dans la société sont des raisons parmi tant d’autres. Présentement, le taux de natalité dans la province n’est pas assez suffisant pour avoir un renouvellement de la population… Le gouvernement est bien au courant de cette problématique et se pose une question: y' a-t'il des mesures à prendre pour stimuler la fécondité au Québec? Selon moi, il y en a plusieurs mais est ce que notre palier de gouvernement est prêt à agir?

Tout d’abord, l’aide financière de famille est une des mesures les plus importantes à avoir pour que ce plan de relance marche. Il y en a déjà plusieurs en place mais je parle plutôt des services connexes. Par exemple, le manque flagrant de place en garderie subventionné est l’une des raisons pourquoi plusieurs personnes décident d’avoir peu ou même pas d’enfants. Peu de personnes peuvent se permettre de payer jusqu'à 45$ par jour afin de travailler. Avoir plus de places subventionnées signifie une diminution de la pression autant morale que financière sur les futures familles.

Une des solutions les plus prometteuses est l’immigration. Cela permet d’augmenter la population et de combler le manque de main d'œuvre. Juste en 2019, 40 565 immigrants ont été accueillis au Québec. En plus d’apporter un appui économique considérable, cette solution permet un mélange de savoir intellectuels et culturelles permettant le développement d’une meilleure compréhension du monde et à évoluer comme population. Un afflu de population permet en parallèle plus de procréation et donc plus de fécondité.

Un autre moyen d’augmenter la fécondité au Québec est l'imposition de diverses lois mieux adaptées à la maternité et aux responsabilités connexes. Le taux de fécondité des femmes qui sont sur le marché du travail en comparaison à celles qui n'ont pas d’emploi est considérablement bas. En d’autre terme, le marché du travail n’est pas adapté aux femmes et s' il faut augmenter la population, il devra y avoir des changements pouvant accommoder les femmes voulant des enfants.

Pour conclure, je crois que le Québec est capable d’augmenter le taux de fécondité avec plusieurs mesures concrètes. Une aide financière mieux adaptée à la situation actuelle des familles et donc plus d’argent dans les sphères connexes. L’immigration est un bon plan à court terme et une meilleure adaptation au travail de la réalité de la maternité. Un aspect intéressant qui est important à mentionner est le rôle de l’homme dans l’augmentation du taux de fécondité. Est-ce que la normalisation d’une implication accrue de l’homme à la naissance de son enfant peut avoir un impact sur le sujet?

Médiagraphie

Porter, I. (2021, 16 septembre). La grande autonomie des garderies contribue au manque de places, selon la sous-ministre de la Famille. Le Devoir. https://www.ledevoir.com/societe/632598/manque-de-places-en-garderie-la-sous-ministre-s-explique

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