Dissertation le Rouge et le Noir
Dissertation : Dissertation le Rouge et le Noir. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ptnwsh • 26 Octobre 2022 • Dissertation • 1 862 Mots (8 Pages) • 324 Vues
Dissertation Le Rouge et Le Noir
Stendhal est un grand romancier du XIXe siècle. Il naquit le 23 janvier 1789. Il perd sa mère très tôt à l’âge de 7 ans puis reçoit un précepteur très dur et éprouve une haine contre son père. Il publie son romans Le Rouge et le Noir en 1830 puis publie un second œuvres La Chartreuse de la Parme et meurt en 1842. Le Rouge et le Noir est son plus grand chefs-d'œuvre. Julien Sorel est le protagoniste de son œuvre. Fils de charpentier, c’est un jeune homme ambitieux qui désire ardemment quitter son milieu sociale. Il prend exemple sur Napoléon Bonaparte, assez mal apprécié sous la Restauration. Dans le roman, il cherche l’amour maternel, dont il a été privé enfant, aux côtés de Mme de Rênal. Il entretient avec elle une liaison amoureuse ainsi qu’avec Mathilde de la Mole. Ces deux femmes sont l’opposé l’une de l’autre : la première, douce et réservée, pour ne pas dire naïve, et la seconde est orgueilleuse, fougueuse et intelligente. Le roman est donc divisé en deux parties : la première partie montre le parcours de Julien à Verrières, à Franche-Comté puis à Besançon et ces là qu’il rencontre Mme Rênal, son premier passion et amour et enfin son séjour au séminaire ; la deuxième partie se passe à Paris, il est le secrétaire du Marquis de Mole et tombe sur la passion de la fille du Marquis de la Mole soit Mathilde. Peut-on qualifier Julien Sorel de personnage héroïque ? Nous verrons premièrement en quoi Julien représente le héros typique des romans d’apprentissage, puis nous étudierons tout ce qui dans le roman va s’opposer à ce rôle de héros pour le transformer en antihéros.
Tout d’abord, le nom « héros » peut désigner plusieurs choses. Un personnage mythique où légendaire ayant accompli des faits extraordinaires, tel un soldat décédé ; Une personne qui se distingue par son courage et sa bravoure face au danger ; Ou le personnage principal d'une œuvre cinématographique, dramatique, littéraire…
Julien est d’abord un héros type des apprentissage mais pas un héros tragique, de l’antiquité et du moyen-âge car dans l’antiquité les héro faisaient fréquemment la guerre ou étaient des combattant. Le protagoniste inventé par Stendhal est, tout d’abord, un héros moderne et romantique. En effet, Julien Sorel est exclu de la société où il n’y trouve pas sa place. Il souffre non seulement physiquement, car il est battu par son père et ses frères, mais aussi psychologiquement. Il est un individu solitaire. La Nature est pour lui un moyen de s’échapper « Julien resta dans cette grotte plus heureux qu’il ne l’avait été de la vie, agité par ses rêveries et par son bonheur de liberté ». En effet, il rencontre Mme de Rênal et un jeu d’amoureux se crée entre Julien et Louise de Rênal, et Julien voit ça comme un jeu de combat, de conquête militaire. Il triomphe en faisant le combat militaire en prenant la main de Mme de Rênal une deuxième fois : « je me suis promis de le faire ce soir ». Dans le texte ce jeu amoureux passe notamment par l’insistance sur les verbes perception en particulier le regard. Julien voit ce jeu comme un combat contre lui-même, il va triompher en dépassant sa peur et sa timidité. Puis il triomphe une seconde fois en obtenant l’amour de Madame de Rênal. Il a eu de nombreuse difficulté au sien de sa famille qui le méprise mais passe de paysan à précepteur puis garde d’honneur et ce sent « le plus heureux des hommes », puis secrétaire du Marquis de Mole et assiste à de réunion très secrète où il doit garder des secrets et enfin nommé lieutenant de hussard puis chevalier de la Vernaye : « Monsieur chevalier Julien Sorel de la Vernaye » soit un des plus au rang de la société donc il a gravit de nombreux échelons comme le font les héros et donc aussi on a pu voir que Napoléon Bonaparte et omniprésent dans ce roman car Julien veut lui ressembler et faire de nombreuse conquête comme lui et grimper des échelons vite comme il l’a fait donc Napoléon Bonaparte joue un grand rôle. Tout au long du roman il méprise les bourgeois et donc défend les pauvres comme le faisait Napoléon Bonaparte. Julien passe de Verrières à Vergy, puis il se rend au séminaire de Besançon, et enfin arrive à Paris avec le symbole de l’habit noir. Cependant Julien a des caractéristiques qui s’opposent au héros traditionnel. Il rencontre finalement une grande ascension géographique. Or il ne sentait pas à sa place dans la haute société car ils sont hypocrites et pense qu’a l’argent et à leur statuts comme avec Monsieur de la Mole qui à un peu essayer de cacher son identité quand il a su que c’était un paysan pour ne pas se faire humilier. Enfin, le héros romantique accorde une importance au moi, avec un amour propre prononcé. Cette caractéristique est bien présente chez Julien qui est très orgueilleux. Il est convaincu d’être amené à faire de grandes choses et ne veut pas uniquement une ascension sociale mais aussi du respect, de la grandeur et du mérite. On peut aussi affirmer que Julien Sorel a des caractéristiques du héros d’apprentissage. Il est confronté directement à son environnement alors qu’il est encore jeune, naïf et plein d’idéaux qu’il trouve dans la lecture du Mémorial de Sainte-Hélène, recueil des mémoires de Napoléon Bonaparte.
Tout d’abord, le terme « anti-héros » et le personnage central d'une œuvre de fiction qui ne présente pas certaines caractéristiques du héros conventionnel voir dans certains cas aucune.
Julien Sorel se rattache également au genre plus particulier de l’anti-héros. Ces derniers sont généralement les personnages centraux des œuvres littéraires. Cependant ce sont des êtres banals qui n’agissent pas. En effet, leurs vies sont monotones. Ils ne possèdent pas de capacités physiques, intellectuelles, ou morales hors du commun. Stendhal fait le portrait de Julien tel un jeune homme fragile « C’était un petit jeune homme de dix-huit à dix-neuf ans, faible en apparence, avec des traits irréguliers, mais délicats, et un nez aquilin » « faible apparence » « une taille svelte ». Il est également battu par son père et ses frères : « Un second coup aussi violent, donné sur la tête en forme de calotte, lui fit perdre l’équilibre ». Cependant, contrairement aux anti-héros classiques, Julien possède des habilités intellectuelles. Ainsi, il connaît la bible par cœur et parle le latin : « Sur la réponse de Julien, une demi-phrase latine fut lue au hasard. Il récita : sa mémoire se trouva fidèle, et ce prodige fut admiré avec toute la bruyante énergie de la fin d’un dîner ». Julien Sorel se caractérise aussi par son exclusion au monde. En effet, il est manipulateur, hypocrite et opportuniste. On comprend alors que ce désir de parvenir s’exprime régulièrement dans ses pensées. Il souhaite montrer ce dont il est capable, qu’il est plus qu’un fils de charpentier (au risque d’être hypocrite pour y parvenir). Julien cache ainsi sa passion pour Napoléon une grande partie du roman car sous la Restauration la Noblesse est bien sûr royaliste. Il fait croire à sa foi, mais ne cesse d’hésiter entre la carrière de prêtre et celle de militaire pour se faire une place dans la société. En outre, il n’est pas au départ du roman amoureux de Mme de Rênal. Il est amoureux par hypocrisie et calcul. Le défi de lui prendre la main qu’il se lance touche à de l’orgueil. Il compare son audace à celle de Napoléon « A force de songer aux victoires de Napoléon, il avait vu quelque chose de nouveau à la sienne ». Plus globalement, il méprise Les Rênal pour leur richesse et devient injuste avec eux, au point d’utiliser cette rage pour séduire Mme de Rênal. D’autre part, Julien est ultra-ambitieux. Né dans une famille modeste, il ne rêve que de conquérir une meilleure place sociale. Il va donc connaître une ascension sociale importante. D’abord précepteur de latin chez Monsieur de Rênal, maire de Verrières, puis séminariste et enfin secrétaire du marquis de la Mole. Ce dernier finit même par lui donner des terres ainsi qu’un poste de lieutenant ; il l’anoblit également en lui attribuant le titre de Julien de la Vernaye. Julien ne souhaite pas simplement atteindre une forme de richesse : il est motivé par le désir de reconnaissance de soi malgré son origine modeste. Son objectif est, comme son modèle Napoléon, de devenir « quelqu’un », lui, le fils d’un charpentier de province. Il n’est aux yeux de certains qu’un « paysan » et veut une vengeance sociale. Il entretient d’ailleurs avec la richesse et la bourgeoisie des rapports paradoxaux, voulant à la fois appartenir à cette classe sociale, tout en la rejetant. Durant son procès, il prononça un réquisitoire contre la justice des bourgeois : « Vous voyez en moi un paysan », « Je ne vois point sur les bancs des jurés quelque paysan enrichi, mais uniquement des bourgeois indignés… ». Par ailleurs on remarque aussi du calcul et de la séduction auprès de Mathilde, pour laquelle il n’éprouve rien d’abord. Il craint sans cesse les autres prétendants de Mathilde et des complots contre lui, il prend alors soin d’envoyer les lettres et les papiers compromettants sur cette amour à son ami Fouquet pour assurer ses arrières. De plus il est issu d’un milieu social provincial et même campagnard. Par conséquent, il méconnait les convenances et ses manières trahissent son origine, par exemple lorsqu’une question de Mme de Rénal le désarçonne au « Il fut gauche et s’exagéra sa gaucherie ». C’est donc pour les même raisons qu’il est considéré comme héro et anti-héros. Ayant atteint le stade le plus haut possible, il rencontre un retour en arrière à partir de son arrivé à la haute société, il enchaine maladresses et a dû mal a se trouver une place dans la société, avec de multiples inattentions vis-à-vis de son avis politique et de son procès.
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