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ADM4025 TN3 Plan de développement en gestion des ressources humaines

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Par   •  18 Octobre 2020  •  Dissertation  •  3 211 Mots (13 Pages)  •  1 606 Vues

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Plan de développement en gestion des ressources humaines

Présentation du contexte

Depuis quelques années, force est de constater que le milieu du travail est en train de s’adapter à une nouvelle réalité soit une pénurie de main d’œuvre ainsi qu’une population vieillissante. Les principales causes de cette métamorphose sont une diminution de la population en âge de travailler (15 à 64 ans) ainsi qu’un taux de chômage qui est à son plus bas depuis les années 1970. La pyramide des âges à laquelle nous sommes habituées est en train de changer. En effet, la proportion des personnes âgées entre 0-19 ans est passée de 40% en 1971 à 20,9% en 2016 et celle de 85 ans était de 6,8% en 1970 contre 18% en 20161. Le marché du travail doit donc s’adapter à cette nouvelle réalité car, avec l’espérance de vie qui augmente, la tendance n’est pas près de se dissiper.

Mandat

En tant que dirigeant de ABC Québec, vous êtes conscient que le monde du travail est présentement en période de transition et vous m’avez donc contacté afin que je vous épaule dans votre gestion stratégique des ressources humaines. Tel que vous me l’avez spécifié, située dans la région de Québec, votre PME est en train d’évaluer comment adapter les emplois afin de recruter et de retenir les meilleurs employés. Vous souhaitez donc que je vous leur fournisse une liste de recommandations qui pourraient vous permettre d’attirer et de retenir une main-d’œuvre qualifiée et expérimentée au cours des dix ou quinze prochaines années.

Présentation du rapport

Mon rapport est divisé en deux parties. Je débuterai premièrement avec l’explication de l’état de la situation dans le monde du travail. En effet, il est important de bien comprendre les enjeux actuels ainsi que le portrait des travailleurs. Par la suite, je vous exposerai des recommandations soit des pratiques inspirantes, celles à éviter et, pour finir, je vous proposerai cinq suggestions à mettre en place dans votre entreprise.

État de la situation

Tel que je le présentais en entrée de jeu, la pénurie de main d’œuvre est de plus en plus présente dans le marché de l’emploi à Québec et les PME doivent faire preuve d’inventivité pour recruter de la nouvelle main d’œuvre et surtout pour retenir les employés qualifiés. La connaissance des enjeux auxquels on doit faire face ainsi que la compréhension des besoins des travailleurs sont essentiels afin de bien arrimer nos pratiques de gestion des ressources humaines.

Enjeux actuels dans le monde du travail

Le premier enjeu qui s’impose est le déséquilibre entre l’offre et la demande de main d’œuvre. En effet, il est important de mentionner que le taux d’emploi a atteint un sommet inégalé en 2018 pour s’établir à 61% 2. De plus, en juillet dernier, le taux de chômage a lui aussi fracassé un record jamais atteint dans la ville de Québec soit 2,3%. Le Bulletin sur le marché du travail au Québec mentionne d’ailleurs :

L’économie du Québec tend vers le plein emploi : le creux historique du taux de chômage, un taux d’emploi se retrouvant à un sommet et le nombre de postes vacants à la hausse témoignent de cette situation. Cette situation est plus prononcée dans certaines régions que dans d’autres. Alors que pour les chercheurs d’emploi ce contexte est très favorable, cela crée un phénomène de rareté de main-d’œuvre qui entraîne des défis de recrutement pour les employeurs.

On n’entend maintenant de plus en plus parler de la notion de « plein emploi ». Selon Maurice Mazerolla de l’École de Management Ted Rogers de l’Université Ryerson, on peut parler de plein emploi lorsque le taux de chômage passe sous la barre des 6%, les postes disponibles sont alors plus difficiles à combler et le taux de roulement tend à augmenter. En conséquence, les employeurs trouvent difficile de conserver leurs employés parce que beaucoup d’autres options leur sont alors offertes .

Le deuxième enjeu d’importance est le vieillissement de la population. Le Québec n’est pas différent des autres sociétés occidentales puisqu’il est confronté à un problème démographique de taille. Il y a trois causes principales au vieillissement de la population :

• Un faible taux de fécondité

• Un solde migratoire positif faible

• Une augmentation signification de l’espérance de vie

Au Québec, avec un taux de fécondité parmi les plus faibles (1,7 enfant par femme), nous ne sommes pas en mesure de renouveler la population. Nous pourrions penser que l’immigration pourrait aider puisque la province accueille environ 50 000 immigrants par année. Toutefois, à ce nombre, il faut soustraire le nombre de personnes qui quittent soit près de 30 000 personnes annuellement . Ces chiffres démontrent que le Québec n’est pas en mesure d’assurer le renouvellement de population pour maintenir son bassin de population active. L’allongement de la durée de vie fait aussi en sorte que la société québécoise devient rapidement une société âgée. Au Québec, en 2011, environ 1 personne sur 6 était âgée de 65 ans et plus. Selon l’Institut national de santé publique, si la tendance se maintient, en 2031, il y aura 1 personne sur 4 qui sera âgées de plus de 65 ans .

Portraits des travailleurs âgés québécois

L’Enquête sur la population active révélait dernièrement que le pourcentage des travailleurs âgés de 55 ans et plus avait plus que doublé entre le début des années 2000 et aujourd’hui . Le temps où les travailleurs prenaient leur retraite à 55 ans est chose du passé. Même que, depuis une dizaine d’années, la proportion de 65 ans et plus qui continue de travailler ou qui est à la recherche d’un emploi a presque doublé, passant de 5,6 % à 10,4 % .

Malgré l’augmentation des travailleurs vieillissants, plusieurs préjugés à leur sujet sont encore véhiculés. Dans les dernières années, certaines équipes de recherche se sont penchées sur le sujet afin de démontrer que la plupart de ces affirmations sont souvent sans fondement. Contrairement à ce qu’on peut penser, il est faux de croire que les travailleurs âgés seraient plus sujet aux accidents de travail. En effet, il semble qu’ils détiennent une expérience très précieuse qui ne peut s’acquérir autrement que par la pratique.

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