ADM1002 Évaluation de la qualité de l’air en milieu de travail non industriel
Cours : ADM1002 Évaluation de la qualité de l’air en milieu de travail non industriel. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jfxpo • 24 Avril 2023 • Cours • 4 178 Mots (17 Pages) • 383 Vues
Université de Montréal
Campus de Lanaudière
SST-2000-B-E
Hiver 2007
Évaluation de la qualité de l’air en milieu de travail non industriel
par Lynda Bordeleau
BORL07617204
Travail remis à Monsieur Robert Bourbonnais
dans le cadre du cours Hygiène du travail
Le 2 avril 2007
Acronymes
ASHRAE American Society of Heating, Refrigeration and Air- Conditioning
Engineers
CO Monoxyde de carbone
CO2 Dioxyde de carbone
COV Composés organiques volatils
CSSS Centre de Santé et Services Sociaux
ILD Instrument à lecture directe
RSST Règlement sur la santé et la sécurité du travail
VEMP Valeur d’exposition moyenne pondérée
Unités
L/min Litre par minute
L/s Litre par seconde
PCM Pied cube minute
pi Pied
pi2 Pied carré
pi3/min Pied cube par minute
PPM Partie par million
TABLE DES MATIÈRES
Page
Introduction 3
Identification du problème ou du contaminant 3
Évaluation de l’exposition et discussions 5
Recommandations 8
Bibliographie 9
Annexe 1 11
Annexe 2 12
Annexe 3 16
INTRODUCTION
La première étape d’une démarche générale d’évaluation par un intervenant en hygiène du travail doit être élaborée en fonction d’un objectif visé. Cet objectif peut être élaboration d’un programme de santé, d’un programme de surveillance environnementale ou d’un programme de protection personnel, de répondre à une plainte, d’établir une relation entre un problème de santé et un contaminant spécifique dans l’environnement de travail, d’évaluer un changement technologique ou tout simplement effectuer une vérification de correctifs.
Lorsque les services d’un intervenant en hygiène du travail sont mis à profit, sa démarche consistera à respecter trois étapes: l’identification du risque, dans la plupart des cas suite à une plainte de travailleurs, évaluation du risque qui se fait par des observations et des mesures de certains contaminants potentiels du lieu de travail et par la suite il propose des moyens de contrôle du ou des risque(s) identifié(s).
Dans le cas qui nous occupe la problématique a été soulevée par un groupe de travailleur occupant des bureaux dans un bâtiment donc la vocation première était une habitation unifamiliale. Ce groupe est rattaché à un Centre de Santé et Service Sociaux (CSSS).
IDENTIFICATION DU PROBLÈME OU DU CONTAMINANT
La problématique se présente comme suit : un groupe de travailleurs exerce leur fonction dans un bâtiment tel une maison unifamiliale transformée pour être un endroit de consultation, des rencontres de groupe de clients (patients) souffrant de toxicomanie.
Les intervenants se plaignent d’odeurs désagréables de poussières et d’odeurs corporelles, de maux de têtes, de sinusites à répétition pour certains, de sensation d’avoir les muqueuses sèches, de congestion nasale, dermatite pour l’un d’entre eux, difficulté de concentration, sensation de manquer d’air et des étourdissements. Les odeurs peuvent servir d’indicateurs de problèmes dans les immeubles. Dans le cas qui nous occupe selon le tableau tiré du Guide technique pour l’évaluation de la qualité de l’air dans les immeubles à bureaux (voir annexe 1) de façon préalable nous pourrions identifiés des problèmes de surpeuplement, de faible débit de ventilation et de problème d’humidification du milieu.
...