Les Handicapes Dans Le Milieu Du Travail
Analyse sectorielle : Les Handicapes Dans Le Milieu Du Travail. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Emy33000 • 16 Mars 2014 • Analyse sectorielle • 1 318 Mots (6 Pages) • 905 Vues
Quelle place réserve-t-on aux handicapés dans le milieu du travaille en France ?
J’ai choisi d’aborder ce sujet car encore en 2013 il reste délicat à aborder dans notre société.
Tout d’abord je définirais le terme discrimination, puis la discrimination à l’embauche.
J’expliquerais la cause de cette dernière.
Par la suite je situerai certaines lois et aides que dont l’on peut bénéficier en tant que personne handicapée ainsi que les recours pénaux pour se défendre.
I. Qu’est-ce que La discrimination à l’embauche dans le milieu du travail ?
a) Qu’est-ce que la discrimination ?
• Si tu te sens exclu(e) de la société d’une manière quelconque, que ce soit au travail, à la maison ou à l’école par exemple, c’est de la discrimination.
• Si tu sens que tu es traité(e) différemment des autres à cause d’une quelconque barrière physique, intellectuellement ou sensorielle, c’est de la discrimination.
• Si tu sens que quelqu’un d’autre jouit d’un traitement différent à cause de l’absence d’une incapacité, c’est de la discrimination
b) La discrimination dans l’emploi
La discrimination est particulièrement ressentie dans le milieu professionnel.
Le taux de chômage des personnes handicapées qui est de 26% et trois fois plus important que le taux de chômage français d’environ 9%.
Actuellement, malgré les efforts des entreprises pour respecter leurs obligations en matière d'emploi des personnes handicapées, celles-ci restent particulièrement touchées par le chômage et subissent de plein fouet la crise économique. Les travailleurs handicapés demandeurs d'emplois sont en moyenne plus âgés, moins qualifiés et au chômage depuis plus longtemps que le reste de la population.
Selon l'Agefiph, 43 % ont plus de 50 ans, contre 21 % pour l'ensemble des demandeurs d'emploi, et 77 % n'ont pas le bac, contre 58 %
Or les entreprises recherchent le plus souvent du personnel qualifié, d'où l’inadéquation entre l'offre et la demande.
c) La cause
Cette cause, s’explique par le manque d’investissement et de responsabilité de la part des entreprises dans ce domaine. Les entreprises craignent l’appréhension des contraintes d’accompagnement et de suivi dans leur travail, le risque d’absentéisme pour problème de santé, la crainte aussi d’une productivité moindre. Mais également par les besoins d’adapter les locaux au handicap. Cela nécessite parfois de gros aménagement que les entreprises n’ont pas les moyens de réaliser.
En effet, même si les personnes en fauteuil roulant ne représentent que 2% des handicapés, d’autres types de handicap nécessitent des adaptations. Les entreprises doivent par exemple, investir dans des ordinateurs adaptés pour les mal voyants, des bureaux adaptés à certaines pathologies.
Pourtant, la plupart des entreprises qui ont procédé à l’embauche d’un travailleur handicapé se déclarent satisfaits de leur expérience qu’ils jugent enrichissante et particulièrement positive pour l’entreprise comme l’ensemble du personnel.
Le principal obstacle à l’embauche d’un travailleur handicapé est en fait un problème d’ordre culturel lié au malaise de certains recruteurs face au handicap.
II. La lutte pour l’insertion des personnes handicapées dans le milieu professionnel ?
a) La loi
La loi du 11 février 2005, invite les entreprises de plus de 20 salariés à atteindre un chiffre de 6% de travailleurs handicapés :
« Tout employeur du secteur privé et tout établissement public à caractère industriel et commercial occupant 20 salariés ou plus, doit employer, dans une proportion de 6% de son effectif salarié. Cette obligation d’emploi s’applique établissement par établissement pour les entreprises à établissement multiples. Elle s’applique également aux personnes handicapées, dans la fonction publique selon des modalités particulières »
Dans l’intention de garantir le principe d’égalité à l’égard des travailleurs handicapés.
En cas de non-respect, une amende est alors demandée de 400 à 600 fois le smic horaire pour toute personne handicapée non embauché, et passe à 1500 fois le smic si l’entreprise n’a recruté aucun handicapé.
Dans l’intention de garantir le principe d’égalité à l’égard des travailleurs handicapés.
En cas du non-respect, une amande est alors demandée de 400 à 600 fois le smic horaire pour toute personne handicapée non embauché, et passe à 1500 fois le smic si l’entreprise n’a recruté aucun handicapé.
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