La pratique du Ramadan dans le milieu du travail
Commentaire de texte : La pratique du Ramadan dans le milieu du travail. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 16 Juillet 2014 • Commentaire de texte • 354 Mots (2 Pages) • 864 Vues
On connaît tous les désagréments du Ramadan : employés qui somnolent ou peu disposés à hausser le rythme, dirigeants aux abonnés absents, rendez-vous au compte-gouttes, visages ternes et nervosité à fleur de peau... Même avec toute la bonne volonté du monde, il devient difficile à 14 heures d’être réellement efficace comme pendant une période normale. Mais Ramadan ne doit pas être un prétexte pour se désengager. D’ailleurs, pour certaines activités et pour ceux qui sont tenus par des délais, il est difficile de lever le pied. C’est le cas pour quelques secteurs comme l’agroalimentaire (pâtisserie, boulangerie), le commerce…. Une hausse des occasionnels est souvent constatée pour éviter les ruptures de stocks. Dans ce contexte particulier, il revient donc à l’entreprise de faire en sorte que le temps de travail soit optimisé.
Concentrer l’effort sur une courte durée
En dehors de l’aménagement du temps de travail, le bon sens voudrait que l’on s’attelle durant les premières heures de la journée aux tâches les plus sensibles et les plus ardues. Les réunions sont plus efficaces le matin. On peut aussi réserver ses matinées aux travaux de réflexion et de conception. Certains reviennent le soir au bureau pour éplucher quelques dossiers ou discuter plus sereinement avec un collaborateur.
Toutefois, Ramadan ne présente pas que des contraintes. Beaucoup en profitent pour faire le point sur leurs activités, revoir leur plan de développement ou encore multiplier les contacts lors des soirées entre amis. Manière d’élargir son réseau. Privilégier le travail de groupe peut être également intéressant pour éviter l’essoufflement.
Rester attentif au climat social
Enfin, quand on dirige une équipe, il n’y a pas que la productivité à gérer. Tout le monde sait que pendant Ramadan, les conflits individuels sont fréquents et pourrissent le climat du travail. «Pour éviter ce genre de comportements, on peut organiser des événements culturels et de sensibilisation, et ce, afin d’améliorer le climat social d’une entreprise», note Mouhcine Ayouche, fondateur associé de la Haute académie marocaine de coaching et DG du cabinet BMH Coach.
Qui dit Ramadan, dit attitude appropriée, bon voisinage, règlement des conflits à l’amiable..., valeurs que l’on peut décliner dans le sens de l’amélioration du climat social.
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