Communication organisationnelle

Travail de session

1. La description de l’organisation

La Direction du classement des films et des services aux entreprises (DCFSE) et une division du Ministère de la culture et des communications du Québec. Elle regroupe un service du classement, un service à la clientèle, l’inspection et le soutien à l’administration.

Elle a pour principal mandat d’examiner et de classer les films, conformément à la loi sur le cinéma et aux règlements afférents, tout en tenant compte du contexte social québécois. Elle contrôle les droits de distribution des œuvres cinématographiques et délivre les différents permis et autorisations concernant l’exploitation, la distribution et la commercialisation des films au Québec, à la fois pour la présentation en public et pour le marché de la vidéo. Elle procède également à des inspections pour s’assurer du respect des dispositions législatives et réglementaires.

Elle œuvre au service d’une clientèle d’affaires exigeante,tels que les distributeurs de films, les exploitants de salle de cinéma et les commerçants au détail de matériel vidéo. Ces derniers représentent le plus grand nombre de détenteurs de permis, avec à peu près 6000. Pour ce faire, le service à la clientèle traite des demandes d’autorisation, comme les visas pour les films et les bandes annonces, les certificats de dépôt, les étiquettes pour le matériel vidéo, ainsi que les permis spéciaux.

Le serviceà la clientèle s’occupe également de :

• la vérification des droits de distribution;
• la gestion des festivals permanents;
• le soutien à l’ensemble de la direction;
• le traitement de la documentation en vue des visionnements;
• la gestion des demandes urgentes des distributeurs;
• la coordination et préparation des séances de projection.

La direction du classement des films et des services aux entreprises est dotée aussi du״service de classement״qui a pour but d’aider le spectateur à faire un choix éclairé des films qu’il prévoit visionner. Le département a su réaliser de plus de 5200 films classés en 2017-2018.De plus, il assure la protection du jeune public en tenant compte les thématiques du scénario (violence, langage vulgaire, érotisme, etc.) Les œuvres ne sont pas jugées sur leur valeur artistique, mais en tenant compte du :

• consensus social ;  
• ton et genre du film ;
• traitement des thèmes abordés ;
• éléments percutants ou récurrents.

Le service d’inspection effectue 3 000 inspections par année pour que le public soit bien informé et que la Loi sur le cinéma soit respectée. L’inspection se fait :

• sur le terrain; par l’affichage du classement dans toutes les salles de cinéma au Québecet la présence de ce classement sur tous les exemplaires de DVD ou de Blu-Ray commercialisés à la province;
• par approbation des demandes d’impression de l’icône de classement sur les boîtiers DVD/Blu-Ray, par vérification des déclarations de ventes de DVD/Blu-Ray pour l’impression du classement sur le boîtier et par la vérification que le nombre de visas demandé correspondant au nombre d’écrans sur lesquels un film est présenté.

1. Rapport de prise de contact

Étant une employée de la DCFSE, j’occupe le poste de technicienne à l’administration au permis. Ma prise de contact était plus facile, car les responsables sont mes collègues. J’ai pu collecter les données par le biais d’un échange a vive voix avec chaque responsable de service, à chaque fois que nous avons l’occasion, durant les pause de déjeuner ou après les heures de travail. Nous abordons tout type de sujet, afin que je puisse faire la cueillette des informations nécessaires à mon travail.

J’ai commencé tout d’abord par le service à la clientèle. J’ai pu côtoyer et échanger avec mon supérieur immédiat, Monsieur Younes Beghdi, coordonnateur au service à la clientèle. Ce dernier m’a résumé les mandats du service, les objectifs, les stratégiesde communication utiliséesau niveau interne ou externe. Il m’a donné aussi accès à la documentation pour des informations supplémentaires sur la communicationdans les autres services de l’organisation, tels que l’inspection et le soutien à l’administration

En ce qui concerne les autres services, j’ai dû céduler des moments de rencontres avec des collègues, comme pour le département du classement des films. J’ai collecté des informations pertinentes sur lesquelles travaillent les examinateurs, Marie- Pier Bouchard et Monsieur Dimitar Altankov ainsi que la coordonnatrice du service, Madame Claudine Galipeau. Leur collaboration m’a permis de saisir le rôle de la communication dans l’accomplissement de leursactivités.

1. La méthodologie

Ma démarche s’est basée sur une stratégie en deux facettes, allant de l’analyse des documents, aux interactions et échanges effectués avec mes collègues. Lapremièrepartie de ma stratégie visait donc l’étude et l’analyse des documents dont je dispose comme employée de la direction, telle que les procédures, les normes et les moyens de communication utilisés à l’interne et à l’externe. La deuxième partie de la stratégie a requis la participation active de mes collègues, en répondant à mes questions durant nos échanges. Cette partie a été accompagnée d’observations participantes dans le but de bien cerner le type de communication utilisé lors de leurs activités.

Aussi la documentation, les notes d’observation et les entrevues sont les sources d’informations qui n’ont permis d’élaborer ce travail.

J’ai opté pour une démarche ethnographique comme méthodologie de recherche, comme le précis bien (Rouleau, L. (2013) dans son texte L’ethnographie organisationnelle d’hier à demain) « faire une démarche ethnographique, c’est alors s’engager dans un minutieux travail de collecte de données de façon à fournir ce que Geertz (1973) a appelé des « thick descriptions » de la vie en groupe. »

L’objectif de ma démarche consiste à faire une analyse approfondie, en se basant sur le discours de mes collègues, l’observation de l’activité quotidienne dans la direction, ainsi que les autres sources. Le but étant de bien cerner les enjeux communicationnels existant dans l’organisation.

1. L’enjeu N° 1

La Direction du Classement des films et Services aux Entreprises anciennement appelé La Régie du Cinéma, c’était une société d’État devenue une direction, dont les activités sont intégrées au sein du ministère de la Culture et des Communications depuis le 1er avril 2017. C’est-à-dire que les gens qui travaillent à la Régie seront intégrés au Ministère de la Culture et communication et continueront de faire le classement des films. Ce qui me pousse a relevé le premier enjeu lié à la communication organisationnelle au sein de la direction, « L’identité et Diversité ».

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