Analyse du film Design for Living

Analyse Design for Living

Sérénade à trois (Design for living) est une comédie d'Ernst Lubitsch sortie en 1933. Dans un train à destination de Paris, une caricaturiste Gilda Farell tombe sous le charme de deux amies : d’un auteur dramatique Tom Chambers et d’un peintre George Curtis. L’indécision de la jeune femme pousse les trois personne à se lancer dans une relation platonique à trois.  

Design for living est une comédie comique. L'intérêt de ce genre de film est d'utiliser un ton léger, tout en traitant de problèmes sérieux. Il parle de désir, sensation qui anime en partie le monde mais qui est tue. Le film ne peut donc pas traiter directement de ce sujet a cause des césures de l’époque, il passe ainsi par d'autres moyens. Le désir transite par la façon des personnages de se comporter. L’effet comique se crée via le décalage qu’il y a entre le réalisme du film et le décalage des personnages.

Dans le film, les personnages sont souvent filmés en plan de demi-ensemble ou en plan d’ensemble. Le plan de demi-ensemble contient un ou plusieurs personnages cadré depuis les genoux. Il est utilisé pour des plans de deux ou des plans de groupes. Le plan d’ensemble montre un personnage dans son intégralité et laisse une large place au décor. Il se concentre sur les corps et sur ce qu’ils nous revêlent. Dans ce type de plan, le cadre est suffisamment large pour montrer simultanément plusieurs personnages et les éléments visuels. C’est un plan idéal pour montrer à la fois le langage corporel, des expressions du visage et l’environnement dans lequel se déroule l’action. Il établit une relation entre les personnages et leurs environnements. Grâce à ses plans chaque personnage a une caractérisation bien définie. Gilda est une jeune femme pétillante et pleine d’entraine. Curtice est un personnage coincé tandis que Tom est un personnage virulent. Mais aussi leur situation sociale. La large place au décor permet de montrer le décalage entre Curtise et Tom qui appartiennent à la classe populaire au début du film et Gilda qui se situe dans une classe plus aisée. Ernst Lubisch utilise aussi ennormement l’élispe. Le cinéaste fait confiance à l’esprit de déduction du spectateur, mais aussi à la force visuelle de l’image. Il coupe des scènes en plein milieu pour donner plus de force au propos.

J’ai beaucoup aimé Design for living car il met en scene une femme qui a plusiseur conquette sans la vulgariser au rend de “fille facile”. C’est une approche assez étonnante pour l’époque ou la femme est soumise au patriarcat. Il l’a met en scène avec plusieurs conquette sans la denigrer pour autant.

Néanmoins ce qui ma de plus est le côté legée des personnages masculins, j’ai eu l’impression qu’il n’avait pas de force de caractère et qu’il se laisser faire face à la femme.

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