Analyse de film période classique

Analyses de films de la période classique

        Dans le cadre du cours complémentaire collégial Histoire du cinéma, il est important d’analyser des films pour comprendre concrètement la matière et les contextes socio-historique. Dans un premier temps, j’analyserai le Mordern Times (Les temps modernes) de Charlie Chaplin réaliser en 1936 en répondant à comment ce film représente la période burlesque et en prenant en considération la critique sociale amener dans ce film.  En deuxième temps, j’analyserai un extrait du film It’s a wonderful Life ( La vie est belle)  de  Frank Capra réaliser en 1947 en faisant des liens avec la représentation du rêve américain dans ce film, puis la pertinence de l’extrait choisi.

SLAPSTICK

Le film Les temps modernes est représentatifs de la période burlesque de différente manière. Le sommet de la popularité du slapstick est entre les années 1910 et 1930. La Première Guerre mondiale se déroule pendant cette période. ^[1]

Au cours de cette période de l’histoire, les femmes prennent du pouvoir, peu à peu celles-ci se font une place dans les usines pour remplacer les hommes à la guerre, elles peuvent s’impliquer davantage au sein de la société. C’est au cours de cette période en 1918 que les femmes obtiennent le droit au Canada. Les femmes obtiennent une plus grande autonomie, elles peuvent dorénavant prendre des décisions sans le plein consentement des hommes notamment grâce à l’arrivée des suffragettes.^[2] Dans le film Moderns Times, nous pouvons constater l’évolution du rôle des femmes. À plusieurs reprises, nous voyons des femmes qui travaillent en usine, des femmes travaillent. Aussi, la rencontre de la jeune fille orpheline et du personnage principal permet de voir l’autonomie des femmes, celle-ci prend des initiatives et réussit à subvenir à ses besoins, et ce, de manière illégale à quelques reprises.

Les années folles font leurs apparitions au cours de cette période et les nouvelles technologies permettent aux gens de la profite de la vie et d’avoir généralement de meilleures conditions de vie. Les arts, la culture et la danse sont mis de l’avant par la société. La majorité des gens ont une prospérité économique et vivent bien ce qui entraine la forte consommation de bien. Les auteurs et artistes se servent du burlesque, qui consiste à utiliser l’humour pour porter une critique sociale.^[3] Chaplin utilise cette technique aux travers différents films pour critiquer différents sujets tels que le travail, la technologie ainsi que la politique. En ayant un personnage principal farfelu, Chaplin réussit à alléger le sujet et à rendre le film divertissant tout en portant un message important à la société.

        Ensuite, lorsque le personnage principal travaille dans le restaurant, nous pouvons voir plusieurs éléments propres au burlesque américain. En effet, lors de la scène au restaurant, nous constatons l’importance de l’art. Les clients dansent, chantent et font la fête. Aussi, pour le propriétaire du restaurant c’est important d’avoir des artistes qui font l’animation du restaurant.

Le film Modern Times est un film représentatif du slapstick et du burlesque américain grâce aux différentes conditions, aux valeurs de la société visible dans ce film ainsi qu’à l’humour qui s’installe avec les comportements étranges du personnage principal.

La critique sociale 

        Le film Modern Times de Chaplin critique le travail dans les années 30. À cette époque, l’industrialisation est très forte. Les grosses usinent gagnent en popularité grâce à leurs efficacités. Le travail physique, les mouvements répétitifs et à la chaîne sont quotidiens afin dans le but d’augmenter l’efficacité du travail. Chaplin utilise l’humour pour critiquer socialement le travail et la technologie des temps modernes par exemple avec la machine présenter dans le film ayant pour but de faire manger les travailleurs durant qu’ils font leurs tâches. Dès le départ du film, on compare les ouvriers qui se rendent au travail à un troupeau de moutons à l’aide de plan fixe. Les individus sont aussi comparés à des robots lorsqu’ils sont en prison et lorsqu’il travaille dans l’usine avec l’aide de la musique, ceux-ci ont une démarche rigide ou font des mouvements de travail répétitif. Aussi, dans ce film on constate facilement la différence entre les ouvriers et les patrons concernant la difficulté du travail. Les ouvriers font le travail difficile, ceux-ci sont constamment surveillés, et ce, même dans la salle de bain. Le film critique les exigences au niveau des emplois, à de nombreuses reprises le thème des grèves pour les meilleures conditions de travail est abordé.  Aussi, plus la personne à une classe sociale élever et du pouvoir, plus la caméra est stable et lente et moins la personne à une classe sociale haute et du pouvoir, plus la caméra bouge vite. Ces mouvements de caméra panoramiques en lien avec la hiérarchie permettent de jouer avec le rythme et faire comprendre la hiérarchie des rôles. De plus, nous pouvons constater que les employés doivent travailler fort autant dans les usines que dans les restaurants avec la scène ou le personnage principal travail au restaurant. Les comportements de Charlot, le personnage principal tel que ses tics au départ du film causé par le travail en chaine, la démarche du personnage, ses vêtements et ses expressions faciales vont facilement plaire au public.

        Un élément particulier au film de Chaplin est l’absence de nom de personnage. Comme mentionné dans le livre « Chaplin et ses doubles » de Christian Godin :[pic 1]

En n’utilisant pas de nom pour les personnages principaux, les téléspectateurs peuvent facilement s’identifier à eux.

        Étant étudiante en Techniques de travail social, j’ai constaté que les ressources pour les personnes en besoin sont très limitées à cette époque grâce à ce film. Même si la critique principale du film concerne principalement le travail au temps moderne, nous pouvons facilement identifier des besoins. Par exemple, le chômeur qui n’a pas assez d’argent pour nourrir sa famille. Par cet exemple nous remarquons que le salaire accordé aux chômeurs est insuffisant pour répondre à leurs besoins. De plus, lorsque le personnage principal emménage dans une maison en très mauvais état avec l’orpheline, on peut également voir un manque de ressource quant à la pauvreté. Le lien entre la société capitaliste et la pauvreté est mis de l’avant dans le film.

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