Transhumanisme
Synthèse : Transhumanisme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ogoni • 18 Mars 2021 • Synthèse • 1 124 Mots (5 Pages) • 537 Vues
Cependant le transhumanisme n’est pas à la hauteur de l’image utopique qui lui est attribuée. En effet, depuis quelques temps, c’est un sujet controversé à double tranchant qui ne fait pas l’unanimité. Ce courant, par ses solutions, donne naissance à de nouveaux problèmes.
Certains transhumanistes sont à la recherche de quelque chose de plus avancer et de plus extrême que l’éradication des maladies. Ils veulent éradiquer le vieillissement et ce qui s’en suit, c’est-à-dire la mort. Pour cela ils ont recours à des pratiques peu orthodoxes, tel que la cryogénisation, qui est la volonté de faire congelé le corps humain après sa mort en espérant être ressusciter par les scientifique du futur. Cette pratique a pour but de maintenir à -196°C afin de le préserver de tout risque de dégradation et de vieillissement. Bien qu’elle ne soit autorisé que dans certains pays comme les Etats-Unis, cette possibilité d’immortalité se révèle être une mine d’or pour les entreprises privés , qui élèvent son coup jusqu’à 200 000$. Comment ne pas être intéressé par la démocratisation de ce genre de pratiques après ça.
Cependant, ce mythe de la vie éternelle qui fascine l’humanité depuis la nuit des temps, entrainerait un problème majeur que connaitra notre espèce. La surpopulation. En effet, si tous les Hommes venaient à vivre éternellement la Terre s’en trouverai grandement menacé ainsi que l’espèce humaine qu’elle abrite. Mais pour cela, les scientifiques ont une solution, l’Uploading. Une nouvelle forme de vie, qui consiste charger un cerveau humain sur un ordinateur. Ainsi le corps mourra mais pas ses souvenirs, ses pensées et sa personnalité. Mais ce débat ne fait pas l’unanimité dans la communauté scientifique un de ses principaux opposants n’est autre que le renommé Stéphane Hackings, qui voilà une sorte de déshumanisation et despéciation. On sait que la conscience confère de la valeur à l’individu qui la porte. Donc si IA (intelligence artificielle) a une conscience, alors ce progrès technologique nous interroge sur la définition de la conscience, la valeur de cette dernière, et donc in fine notre dignité entre qu’être humain comparée à cette technologie. Il y a donc un choc entre le procès technologique et les valeurs des êtres humains. En effet, une bonne technologie se veut « efficace », « performante ». Si l’homme est mis au même rang de cette technologie, comment peut-il répondre à ces critères ? Nous vivons aujourd’hui dans une société qui s’hybride, partagée entre les valeurs de l’être humain et la technologie, la machine. Toute cette automatisation n’est-elle pas, en fin de compte, une forme de déshumanisation ?
Ceci n’est d’ailleurs pas le seul problème posé par ce courant, Pour certains entrepreneurs il peut être perçu comme la solution à un des plus gros fléaux de notre époque : L’Homme qui n’est qu’un Homme. Sa sensibilité, son incapacité à tout contrôlé… Tout ceci est perçu comme une faiblesse ? Il faut donc selon eux l’anéantir afin qu’il devienne maître de son destin. Cette course vers le rendement réduit l’Homme à son utilité. Prenons pour exemple, les bébés médicaments qui posent un énorme problème d’éthique. Comment expliqué à cette enfant qu’il a pour seul but de soigner ? Qui, conçu à l’aide d’une sélection d’embryons avec un double diagnostic préimplantatoire, l’enfant n’héritera pas de la maladie de son frère et pourra, grâce à un prélèvement de sang de cordon, le guérir. C’est ce qu’a vécu Adam Nash, le premier bébé médicament. Après cela, le bébé ne pourra plus donner un sens à son existence quand il sait qu’elle est tributaire de la nécessité d’un autre. De plus, face à cette envie de tout contrôler, c’est vers une course à l’armement que cours les géants du numérique. Il y’aura une compétition à l’intérieur de la diversité des intelligences, conduisant nécessairement à la sélection de l’intelligence artificielle. Durant cette ère du Big Data, ou les leaders de ce projet engrangent des données colossales sur chaque internaute afin d’en dresser le portrait numérique et de permettre là, un spectre totalitaire, à la Big Brother de Georges Orwell dans les serveurs et projets de la Silicon Valley.
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