Le fonctionnement du système immunitaire humain
Cours : Le fonctionnement du système immunitaire humain. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar anita0675 • 18 Avril 2021 • Cours • 2 489 Mots (10 Pages) • 689 Vues
THEME : LE FONCTIONNEMENT DU SYSTEME IMMUNITAIRE HUMAIN
Surligné en jaune = A savoir !
Définition : Le système immunitaire (abrégé dorénavant SI) est un ensemble d’organes, de cellules et de molécules qui coopèrent pour essayer de maintenir l’intégrité (= la non altération, la non diminution des capacités) de l’organisme.
Voir vidéo : https://www.reseau-canope.fr/corpus/video/le-soi-et-le-non-soi-51.html ou dans un moteur de recherche taper : vidéo corpus soi non soi
- Normalement, notre SI est capable de reconnaître et de tolérer les composants (cellules et molécules) de notre organisme : l’ensemble de ces composants est nommé LE SOI .
- Le Si est aussi capable de reconnaître les éléments étrangers à notre corps, qui constituent LE NON-SOI (exemples : des micro-organismes : virus, bactéries, champignons ; mais aussi les cellules d’un organe qu’on nous a greffé) et de réagir contre eux.
- Mais le SI reconnaît aussi nos cellules qui ont été modifiées (cellules virosées = abritant ou contenant un virus, cellules cancéreuses) et les détruit : nos cellules qui ont été modifiées constituent LE SOI MODIFIE.
Ces 2 dernières situations (présence dans notre corps d’éléments du non-soi ou d’éléments du soi modifié) constituent un signal de danger pour notre corps, ce qui déclenche des réactions du SI pour tenter d’éliminer ce danger.
Chez les vertébrés, le SI est organisé en 2 lignes de défense : *l’immunité innée,
*puis l’immunité adaptative.
CHAPITRE 1 : L’IMMUNITE INNEE, PREMIERE LIGNE DE DEFENSE DU SYSTEME IMUNITAIRE |
Correction du TP17 :
I – LES CARACTERISTIQUES D’UNE REACTION INFLAMMATOIRE AIGUE (abrégée dorénavant RIA) :
TP17–A1-1) : Une RIA se caractérise par 4 symptômes (= signes) : [pic 1] Ces 3 symptômes sont liés à un afflux de sang plus élevé que la normale dans la zone où a lieu la RIA |
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TP17–A1-2) : Que la RIA soit due à une coupure, une irritation (comme l’érythème fessier du nourrisson), un coup de soleil (= une brûlure), une entorse, etc, elle a toujours les 4 mêmes symptômes : douleur, rougeur, chaleur et gonflement.
TP17–A1-3) : L’érythème fessier du nourrisson est une RIA et peut apparaître peu de temps après la naissance : DONC la RIA est un mécanisme qui existe dès la naissance et n’a besoin d’aucun « apprentissage » de la part du corps : c’est donc un mécanisme inné .
Bilan : La RIA se caractérise par 4 symptômes locaux (c'est-à-dire uniquement dans la zone lésée) : douleur, rougeur, chaleur et gonflement. Cette réaction est stéréotypée (= toujours la même quelle que soit l’agression subie par le corps), rapide et innée (= pas « d’apprentissage »).
II – LES ACTEURS ET LES MECANISMES D’UNE REACTION INFLAMMATOIRE AIGUE :
TP17–A2 :
- les acteurs de la RIA : (D’après les doc a et b page 378,) ce sont les cellules sentinelles, que l’on trouve essentiellement dans la peau et les muqueuses, c'est-à-dire près des points d’entrée les plus probables des microorganismes.
Il s’agit : *des macrophages (beaucoup plus nombreux sur le site d’une infection qu’ailleurs dans le corps)
*des cellules dendritiques
* des mastocytes
Définition : Une muqueuse est une couche de cellules qui tapisse l’intérieur (= la lumière) d’un organe creux. Les muqueuses sont en continuité avec la peau, mais à l’intérieur du corps. Exemples : muqueuse nasale, muqueuse buccale, muqueuse intestinale, muqueuse utérine, …
- Les mécanismes du début de la RIA :
Réaliser le jeu Leuco War ( http://www.pedagogie.ac-nice.fr/wp-content/uploads/sites/5/productions/leucowar/ ) et gagner la guerre contre les bactéries en vous rappelant des cellules et des molécules utilisées pour cela !
[pic 2]
- La phase d’initiation (= de démarrage) :
Il y a une lésion (pénétration d’une épine dans la peau par exemple), associée (le plus souvent) à la pénétration de micro-organismes ou microbes (bactéries, champignons, virus,…) dans le corps. Les micro-organismes ont ainsi franchi le premier « rempart » de notre corps contre le non-soi : la peau .
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