Le conte politique marocain

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I- Introduction :……………………………………………3.

II -Le conte :………………………………………………..4

1. définition :……………………………………………….4

2. type du conte :…………………………………………….5

3. structure du conte :………………………………………6

4. objectif pédagogique : ………………………………….6

5-le conte populaire marocain entre sauvegarde et modernité …………………………………………………7

III-les moralités :………………………………………….7

Corpus :……………………………………………………9

IV - conclusion :………………………………………….19

Bibliothèque :…………………………………………….20

I-Introduction :

La plupart des cultures humaines se sont développées sans autres moyens de transmission de l'information que la parole humaine et sans autre moyen de stockage que la mémoire individuelle. Ce simple constat donne immédiatement une idée de l'ampleur du domaine qu'on circonscrit sous le nom de « tradition orale » .

Le Maroc et parmi les pays riche culturellement, car il présente un champ fertile dans lequel se manifeste la variétés des traditions et de la création littéraire surtout la littérature orale : qui est  l'ensemble de tout ce qui a été dit, généralement de façon esthétique, conservé et transmis verbalement par un peuple et qui touche la société entière dans tous ses aspects.

Cette variété diffère selon les régions chacune de ces régions se distingue de l’autre par sa propre culture telle que la région de doukkala qui présente une grande culture sauvegardée citons à titre d’exemple : Les proverbes, les devinettes, les contes qui dévoilent une culture qui ne meurt jamais.

Pour notre recherche nous avons cité comme  problématique ‘’jadis, le conte était un moyen de divertissement et d’apprentissage collectif, est ce qu’il a encore ces rôles aujourd’hui ?’’ et comme hypothèse :le conte est une création du people pour le people à travers le temps.

Notre recherche a pour objectif de voir si  la moralité  transmette par le conte populaire a encore une importance aujourd’hui.

Dans notre travail nous allons traiter ce sujet en se basant sur 5 contes collectés dans le milieu rural de la région de doukkala.

Par ailleurs notre travail comportera deux chapitres : le premier sera consacré aux aspects théoriques de notre sujet de recherche et le deuxième nous allons extraire les moralités des contes.

II-le conte :

1-définition :

a.le Conte :   [kt]conte nom commun - masculin (contes) 1.  Littérature récit d'aventures imaginaires 2.  propos invraisemblable et mensonger (péjoratif) [Remarque d'usage: souvent au pluriel et vieilli au singulier]

Conte de fées locution nominale - masculin ((contes de fées)) 1.  Littérature récit d'aventures merveilleuses la sorcière d'un conte de fées 2.  Aventure idyllique   .                                        

Le conte est un récit de fiction généralement assez bref. Le conte rapporte des aventures ou des événements imaginaires, parfois merveilleux. La vocation du conte est de distraire mais il peut en outre avoir une vertu pédagogique (c’est-à-dire transmettre un enseignement, un message). Il est parfois difficile de le distinguer de la nouvelle, qui est également une forme narrative brève.

Conte (n.m.) 1.récit merveilleux.2.récit distrayant d'aventures imaginaires.3.récit allégorique, en vers ou en prose, qui délivre un enseignement moral.

b.Le conte est un récit court (en prose ou en vers), un récit de faits qui pose un regard sur la réalité par le biais du merveilleux ou du fantastique. Le conte est généralement destiné à distraire, à instruire en amusant.

Le mérite principal du conte consiste dans la variété et la vérité des peintures, la finesse de la plaisanterie, la vivacité et la convenance du style, le contraste piquant des événements.

Dans le conte, on n’observe ni unité de temps, ni unité d’action, ni unité de lieu. Le conte ouvre à l’imagination une vaste et libre carrière. Là, rien ne gêne l’auteur, qui peut prendre et déposer à son gré la baguette des fées, l’anneau des enchanteurs, et, s’élançant du monde idéal vers le monde réel, passer tour à tour du palais des rois à la chaumière du pauvre. Tout lui est permis pourvu qu’il amuse, et tant qu’il remplit cette condition, il n’accepte de lois que de son génie et du siècle dans lequel le hasard l’a placé.

c.conte Genre narratif, il peut être d’expression amazighe ou arabe dialectal. Il rassemble un corpus impressionnant puisant ses sources dans l’imaginaire, l’expérience quotidienne, les influences africaines, orientales et méditerranéennes. Il était conté autour du foyer familial pour égayer les soirées des gens, notamment des enfants, participant ainsi des modes traditionnels de socialisation et de transmission. En ville, il se pratiquait également sur les places publiques, dans les halqas (cercles d’auditeurs autour d’un conteur) comme sur la Place Jemaâ El Fna. Trois variétés s‟y distinguent : le conte merveilleux, le conte animalier et le conte facétieux. Il fait appel à un protocole conventionnel ou ritualisé d’énonciation. Les personnages sont des humains luttant contre des ogres, des êtres futés ou naïfs, des

2- Les types de contes

a.Les contes d'animaux :

Même si les animaux jouent un rôle souvent très important dans les contes merveilleux, réalistes et facétieux, il est d'usage de réserver ce terme pour les contes qui mettent en scène uniquement des animaux ( à distinguer de la fable, genre littéraire, comportant une morale).

Les personnages sont des animaux domestiques et des bêtes sauvages qui sont doués de la parole. Ils se comportent comme les humains, tout en conservant certaines caractéristiques propres à leur animalité. 

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