Le Don d’Organe ( grand oral )
Fiche : Le Don d’Organe ( grand oral ). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar cs7569 • 18 Mars 2022 • Fiche • 772 Mots (4 Pages) • 1 792 Vues
Le Don d’Organe
Il y a maintenant 6 jours, le Mardi 22 Juin 2021 a eu lieu la Journée nationale de réflexions sur le don d’organes. Cette journée a pour but de sensibiliser à la connaissance de la loi notamment vis-à-vis du consentement présumé.
En effet en France, le don d’organe repose du 3 règles fondamentales en premier lieu donc le consentement présumé : toute personne peut devenir donneur d’organes à moins qu’elle n’ait exprimé son refus de son vivant, la gratuité et l’anonymat.
Si l’on part de ce postulat on pourrait se dire qu’il y a plus de donneurs que de receveurs. Malheureusement ce n’est malheureusement pas le cas, en effet à l’heure actuelle ion compte 24 000 personnes en liste d’attente.
De ce fait on peut se questionner pourquoi y a-t-il autant d’attente causant la mort de 500 à 600 personnes ? Quelles sont les difficultés auxquelles fait face le don d’organe.
Nous parlerons dans un premier temps des enjeux plus physiologique et dans un second temps des enjeux bioéthiques.
Lors ce qu’une personne est en état de mort cérébrale c’est-à-dire la perte permanente d’activité cérébrale (au niveau d’un électroencéphalogramme). Les personnes ne parviennent pas à respirer ou à maintenir d’autres fonctions vitales de manière autonome, et elles perdent définitivement toute conscience et capacité de penser.
A partir de ce moment, un processus complexe mais rapide s’engage. La famille est d’abord convoquée afin de connaitre les volontés du défunt (nous reviendrons aux problèmes éthiques et juridiques engendrés dans un second temps).
Si l’accord est prononcé s’en suit toute une série d’analyse afin de déterminer l’appartenance au groupe ABO ainsi que le groupe HLA (human leukocyt antigen), il s’agit du CMH ( complexe majeur d’histocompatibilité) chez l’humain. (Le CMH est en fait le système de reconnaissance du soi.)
Ces données ainsi que les informations plus générales « poids, taille age » sont transmises à l’agence de la Biomédecine qui cherchera le donneur le plus compatible… En effet, entre le donneur et le receveur il peut y avoir de 0 à 6 antigènes HLA en commun.
Plus ce chiffre est élevé meilleur est le pronostic théorique de la greffe (on utilise notamment moins d’immunosuppresseur dont pourrait détailler le fonctionnement)
Ainsi, on observe 3 étapes dans la reconnaissance immune du greffon après l’implantation :
D’abord c’est la reconnaissance de l’organe comme un élément étranger. Cela provoque la réponse immunitaire innée qui est faite rapidement et est non spécifique (grace motif moléculaire commun). Elle implique notamment les macrophages et les cellules dendritiques devant par la suite cellule présentatrice d’antigène ( c’est ici que l’immunotypage HLA est utile). Cette réponse va engendrer la libération de médiateurs chimiques de l’inflammation. C’est d’abord l’histamine libérée par les mastocytes qui va favorisée la vasodilation et donc l’afflux de cellules immunitaires. Par la même les interleukines vont jouer un rôle attractif pour l’activation des lymphocytes spécifiques aux antigènes présentés par le greffon. Cest cet ensemble qui va favoriser la diapédèse afin d’augmenter la réponse immunitaire
...