Grand oral HGGSP
Discours : Grand oral HGGSP. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Meline45 • 25 Octobre 2021 • Discours • 1 008 Mots (5 Pages) • 1 228 Vues
Intro : 4.50
La place des femmes s’est progressivement renforcée au sein des institutions et notamment de l’ONU particulièrement avec l’initiative de la résolution 1325 du Conseil des Nations Unies adoptée le 31 octobre 2000. Une résolution est l’expressions formelles de l'opinion ou de la volonté des organes des Nations Unies. La résolution 1325 concerne le droit des femmes, la paix et la sécurité.
Dès lors, En quoi l’adoption de la résolution 1325 des Nations Unies marque-t-elle une avancée concernant l’engagement des femmes dans les négociations de paix ?
J’ai choisi de traiter l’engagement des femmes dans les négociations de paix car c’est un sujet qui se rapporte au thème du programme que j’ai préféré : Faire la guerre, faire la paix et parce qu’il s’agit d’un sujet me tient à cœur et que je défends fermement.
Il s’agira d’étudier la sous-représentation des femmes dans les fonctions décisionnelles pour aboutir à la mise en place difficile de cette résolution.
I/ La sous-représentation des femmes dans les fonctions décisionnelles
A/ Les institutions de l’ONU sont fortement masculinisées et peu de progrès sont visibles
Plus de vingt ans après l’adoption à l’unanimité de la résolution 1325, les femmes sont toujours largement exclues des négociations relatives à la paix. Cela concerne notamment les délégations de négociation des processus de paix soutenus et suivis par l’ONU.
Entre 1992 et 2011, sur 31 processus de paix, seulement 9% des négociateurs, 2.4% des médiateurs et 4 % des signataires étaient des femmes selon l’organisme des Nations Unies ONU Femmes : entité des Nations Unies pour l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes. Ces résultats montrent bien que la participation des femmes aux processus de paix reste minime principalement en raison de la barrière du genre.
B/ Peu de femmes prennent part aux négociations de paix : deux figures emblématiques
Aussi, deux femmes dans l’histoire ont été cheffes de négociations : Miriam Coronel Ferrer et Tzipi Livni.
Myriam Coronel Ferrer a dirigé le groupe d'experts du gouvernement des Philippines dans les pourparlers de paix avec le Front de libération islamique Moro qui ont abouti à la signature de l'Accord global sur le Bangsamoro en mars 2014. Ainsi elle est la première femme négociatrice en chef au monde à signer un accord de paix définitif avec un groupe rebelle. Elle a dirigé les négociations gouvernementales, les consultations et les processus d'élaboration de stratégies, et a également été chargée de définir l'infrastructure de paix et la supervision des deux premières années de mise en œuvre de l'accord. Elle a aussi soutenu les engagements de l'ONU aux Maldives et en Afghanistan. Aujourd’hui, elle enseigne les sciences politiques à l’université des Philippines auprès des Nations Unies dans le domaine de la médiation.
La deuxième femme, Tzipi Livni a été chargée par le premier ministre Israélien Netanyahou de négocier la paix avec les Palestiniens en 2013. Les discussions de paix entre Israéliens et Palestiniens étaient gelées depuis 2010, en raison notamment, de la poursuite de la colonisation juive en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est. Un accord de réconciliation a été signé par les autorités palestiniennes avec le Hamas en 2013 et a abouti à la formation d’un gouvernement palestinien de consensus national le 2 juin 2014. Elle annonce cependant en 2019 lors d’une conférence de presse à Tel Aviv son retrait de la vie politique.
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