Correction du DS SVT

CORRECTION DE LA PARTIE SVT DU DS 2

Q1 – L’acuité visuelle est : maximale dans la zone riche en cônes (c’est au niveau de la fovéa que l’acuité est maximale car cette zone de la rétine ne contient que des cônes, les photorécepteurs permettant la vision la plus fine et en couleur).

Q2 – Chez monsieur Y, la rétine présente une anomalie au niveau de la fovéa ; au niveau de la zone centrale (ou fovéa) on constate une zone plus claire qui montre une altération des cônes.

Q3 – Monsieur Y a pris pendant une longue période un traitement antipaludéen. Or il est indiqué dans le texte que les « antipaludéens de synthèse » ou APS peuvent avoir des effets secondaires sur la vue s’ils sont pris de façon prolongée.

Le document 2a est un graphique de la densité des récepteurs en fonction de l’excentricité par rapport à la fovéa : on peut voir que les cônes sont majoritaires au niveau de la fovéa et plus on s’éloigne de cette zone plus ils diminuent (à leur minimum vers 10° d’excentricité : 10x10 3mm-2). Les bâtonnets sont absents au niveau de la fovéa mais augmentent plus on s’en éloigne avec un maximum vers 20° d’excentricité puis diminuent ensuite. Le point aveugle est une zone sans photorécepteurs. Le document 2b montre l’acuité visuelle en fonction de l’excentricité : on constate que l’acuité visuelle est maximale à O° c’est-à-dire au niveau de la fovéa ce qui confirme que ce sont les cônes qui permettent la meilleure acuité visuelle (10 dixièmes). Plus on s’éloigne de la fovéa, plus l’acuité diminue ce qui est encore en accord avec le rôle des cônes. De plus les photorécepteurs sont nécessaires à l’acuité visuelle car elle est de 0 au niveau du point aveugle, zone sans photorécepteurs.

Le document 1 nous indique que M.Y a une bonne vision périphérique mais des difficultés au niveau de la lecture et dans la distinction du jaune et du bleu : de part nos connaissances et l’étude des documents 2, nous pouvons en émettre l’hypothèse que ses bâtonnets sont intacts (bonne vision périphérique) mais que ses cônes sont touchés (ceux sont eux qui sont responsables de l’acuité visuelle nécessaire à la lecture mais également de la vision des couleurs). Le document 1b compare un fond d’œil d’un sujet sain et de M. Y : on peut constater une zone claire au niveau de la fovéa ce qui confirme le problème au niveau des cônes.

Les APS auraient détruit la zone centrale de la fovéa contenant les cônes, d’où la difficulté à distinguer les couleurs (jaune et bleu) et la gêne à la lecture ; en effet la lecture mobilise les cônes de la tache jaune davantage que les bâtonnets, plus nombreux en périphérie mais qui sont responsables d’une vision moins nette, en nuances de gris et sous une faible luminosité.

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