Freud, Essais de psychanalyse appliquée. Correction du DS.
Commentaire de texte : Freud, Essais de psychanalyse appliquée. Correction du DS.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Matthieu DUFAY • 4 Février 2019 • Commentaire de texte • 599 Mots (3 Pages) • 12 358 Vues
Explication de texte : Freud, Essais de psychanalyse appliquée. Correction du DS.
Auteur : Freud, médecin, neurologue autrichien (fin XIXe - début XXe siècle). Fondateur de la
psychanalyse.
Texte : extrait des Essais de psychanalyse appliquée (1933).
Thème : la connaissance et la maîtrise de soi à travers les notions de conscience et d'inconscient
au sein du psychisme humain.
Problème : savons-nous toujours bien ce qui se passe en nous, dans notre esprit ? Avons-nous
pleinement conscience de notre vie mentale ? Autrement dit, peut-on légitimement identifier conscience et
psychisme ? Et qu'est-ce qui se joue à travers la connaissance de soi ?
Thèse : « le moi n'est pas le maître dans sa propre maison. » En d'autres termes, nous n'avons pas
conscience et ne maîtrisons pas une bonne partie de ce qui se passe dans notre vie psychique. Ce qui
revient à dire qu'on ne peut pas identifier pensée et conscience car ce serait sous-estimer le fait que la plus
grande part de la pensée est inconsciente et nous gouverne à notre insu.
Ton : didactique (recours à l'analogie, à la métaphore), polémique (critique de la conception
cartésienne du sujet).
Structure : on peut distinguer trois moments :
1) lignes 1 à 6 : dénonciation d'une illusion : la croyance en un moi « maître dans sa propre
maison », l'identification du psychisme et de la conscience.
2) lignes 6 à 8 : une analogie illustrative : le sujet entretient vis-à-vis de son inconscient le même
rapport de méconnaissance et de sous-estimation que celui qu'entretient un monarque vis-à-vis de son
peuple.
3) lignes 8 à 11 : la santé de l'âme et du corps passe par une meilleure connaissance de soi.
Par un dialogue fictif qui ne rapporte que la réplique du « dénonciateur », les six premières lignes
exposent l'illusion dont est victime un interlocuteur de Freud (potentiellement chacun de nous) : « tu crois
savoir tout ce qui se passe dans ton âme », « tu admets avec une parfaite assurance », « tu vas même
jusqu'à tenir « psychique » pour identique à « conscient ». Notons que Freud donne successivement deux
formulations de cette illusion, signifiant par là-même, l'existence de différences ou de degrés dans
l'illusion entretenue. En quoi consistent-elles et quelles en sont les nuances ?
Nous pouvons repérer deux formes de la même illusion. Pour certains,
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