La psychanalyse de Sigmund Freud

Des relations difficiles

Un jeune homme éprouve des difficultés dans ses relations avec les autres, en particulier avec les jeunes femmes. Très rangé et ayant peu de relations sociales, il mène actuellement une vie que ses amis qualifient de monastique. Dans son enfance, il se souvient d’avoir été très longtemps attiré par sa mère et d’avoir éprouvé des sentiments de haine et d’agressivité envers son père. Toutefois, il n’établit aucun lien entre son style de vie actuel et ce qu’il a vécu dans son enfance.

Depuis quelque temps, il ressent de plus en plus d’anxiété qu’il réussit de moins en moins à contrôler ou à diminuer. Sa timidité excessive avec les femmes l’empêche d’établir de bons rapports avec elles, ce dont il se désole. Il aimerait bien mener une vie sociale intéressante et, surtout, rencontrer une femme qu’il pourrait fréquenter pour éventuellement se marier et fonder une famille. Jugeant pénible et souffrant son vécu actuel, il décide d’aller consulter un psychothérapeute. Quelqu’un de son entourage, en qui il a confiance, lui a suggéré de rencontrer un psychologue d’orientation psychanalytique.

Le psychologue incite le jeune homme à s’exprimer longuement à propos des difficultés dans ses relations interpersonnelles et de sa timidité excessive avec les jeunes femmes, de ses émotions passées envers ses parents, ainsi que de son désir d’établir une relation stable avec une femme. Le client semble particulièrement réticent à aborder ses relations avec ses parents, car, à ces moments-là des entrevues avec le psychologue, il garde parfois le silence pendant plus d’une minute et manifeste de la nervosité.

Au fil des nombreuses rencontres, le jeune homme établit un fort lien affectif avec le psychologue. Aux yeux du client, le psychologue en vient à représenter un des parents, ou même les deux. Ainsi, ce que le jeune homme a vécu au cours de son conflit œdipien, l’amour et la haine, est en quelque sorte revécu avec son thérapeute.

L’approche psychanalytique basé sur la notion d’inconscient a été inventé par un médecin viennois nommé Sigmund Freud. Cette démarche à laquelle un psychologue d’orientation psychanalytique a recours permet de solutionner les problèmes de son patient étouffés dans son inconscient tout au long de sa vie. Pour s’y prendre, le thérapeute cherche à découvrir le conflit pour ensuite engendrer une catharsis qui a pour but de faire évoquer à nouveau le conflit pour évacuer l’excès émotif accumulé par le client.

En premier lieu, pour découvrir la cause des difficultés du patient. Il l’encourage sur une période de plusieurs séances de thérapie à raconter ses contraintes rattachées à ses relations sociales ainsi que sa timidité excessive. Pour y parvenir il lui conseil de définir ce que sa relation avec ses parents lui évoque comme sentiment. Le client a dégagé de la résistance se résultant à un silence à l’évocation du sujet de sa relation avec ses parents qui est l’explication du mépris inconscient d’un sujet problématique. Cette même anxiété est plus fortement éprouvée lors de ses interactions avec des femmes. Le patient découvre que le problème vient de son attirance envers sa mère et la haine et agressivité éprouvés envers son père inconsciemment. Il remarque aussi que l’anxiété vient du fait qu’il traite son attirance comme étant un sentiment tabou. Lest étapes de sa découverte graduelle définissent les constituant de la personnalité décrits sous le nom du complexe Œdipien étant : le ça, le surmoi et le moi. D’où le ça correspond aux difficultés avec les femmes. Le surmoi étant ses sentiments envers ses parents. Et le moi est l’impact causant l’isolement social pourvu d’éviter de revivre son anxiété et sa timidité.

Après avoir découvert le problème, le thérapeute psychanalytique a fait revivre le conflit au jeune homme pour le libérer du poids accumulé par des sentiments excessifs encaissés. C’est ce qui permet de canaliser les sentiments néfastes qu’il ressent jusqu’à les diminuer. Pour cela, il aurait fallu provoquer un processus de transfert de sentiments envers le thérapeute. C’est pour cela que la thérapie à lieu sur un espace de plusieurs séances. Car le transfert de sentiment n’est fait que suite au développement d’un lien affectif profond envers le thérapeute. Cette idée de soulagement est ce qu’on appelle la cure par la parole. D’où le moyen d’intervention utilisé est le langage.

Ainsi donc, la démarche freudienne usée par le psychologue d’orientation psychanalytique a aidé le client à trouver la provenance de son problème qui est causé par le complexe d’Œdipe vécu et refoulé dans le fond de ses pensé et revécus durant ses séances.