Les enjeux de la politique énergétique

B. Les axes d’actions pour agir

Pour atteindre ces objectifs, quatre axes d’actions ont été identifiés dans la loi de programme du 13 juillet 2005 :

• Maitriser la demande d’énergie : pour cela, de nombreuses mesures, normes et réglementations ont été mis en place tels que des dispositifs de certificats d’économie d’énergie ou une fiscalité incitative.

• Diversifier les sources d’approvisionnement énergétique : le maintien de l’option nucléaire et le développement d’appareil de production d’énergies performant accroitra l’usage d’énergies renouvelables.

• Développer la recherche dans le domaine de l’énergie : il s’agit d’un impératif étant donné qu’il s’agit d’une politique sur le long terme (par exemple, la voiture propre, les bâtiments à basse consommation, le solaire, le nucléaire de 4è génération).

• Assurer les moyens de transport et de stockage de l’énergie adaptés aux besoins : cela garantira la qualité de la fourniture d’électricité et améliorera la sécurité d’approvisionnement de la France.

Les enjeux socio-économique de la politique énergétique.

A. Les enjeux économiques

D’un point de vue économique, la crise énergétique et donc la hausse du prix de l’énergie entrainera d’une part le développement des investissements et de la recherche dans le domaine de l’énergie (cf I.B. point 3) et des relocalisations de certaines activités économiques ; d’autre part, l’emploi pourrait être touché dans les secteurs touchés par cette crise énergétique.

En effet, en 2009, l’industrie de l’énergie embauche environ 230 000 personnes, la construction automobile environ 320 000 personnes, et les transports environ 1 200 000 personnes.

Des évolutions en masse et en compétences toucheront ses secteurs étant donné que le développement des énergies renouvelables, les techniques d’efficacité et des transports en communs constituent de nouveaux domaines d’activités

B. Les enjeux sociaux

D’un point de vue social, les enjeux sont plus inquiétants. En effet, le poids de l’énergie dans le budget est significatif pour un grand nombre de ménages dans l’UE et aux Etats-Unis.

De plus, le Royaume-Uni considère que la précarité énergétique concerne les ménages qui dépensent plus de 10% de leur revenu dans l’énergie. Or, cela concerne entre 3 et 5 millions de personnes en France, soit légèrement moins de 10% de la population.

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