HISTORIENS ET LES MEMOIRES : Quels sont les enjeux politiques des mémoires
Cours : HISTORIENS ET LES MEMOIRES : Quels sont les enjeux politiques des mémoires. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nayounedaye973 • 3 Novembre 2019 • Cours • 2 231 Mots (9 Pages) • 658 Vues
HISTOIRE
HISTORIENS ET LES MEMOIRES : Quels sont les enjeux politiques des mémoires
MEMOIRE :
-- Si l'histoire tends à l'objectivité par l'étude critique des sources, la mémoire relève du rapport affectif des populations à des évenements passées.
DEVOIR DE MEMOIRE :
-- Obligation morale de se souvenir d'un évenement traumatisant afin de rendre hommage aux victimes, que "plus jamais ça"
-- Défendu par des associations, des collectivités territoriales ou l'Etat
-- Souvent à but politique
-- Des historiens qui préfèrent le terme de devoir d'Histoire pour retirer l'émotionel, la manipulation politique
-- Loi mémorielle - Loi Taubira, 2001 : esclavage et traite négrières reconnus comme crime contre l'humanité
-- Mois de Mai : mois des abolitions ; 10 juin en Guyane
1. Les mémoires françaises de la 2eGM
-- Entre veangrance et réconciliation (1945-1950)
-- A la libération, 3 questions
-- Qui a resisté ? Qui a collaboré ? Qui est resté passif ?
-- Les historiens soulignent la compléxité de la période d'occupation.
-- Difficile de résister
-- Difficile de ne pas collaborer parfois
-- Certains sont restés passifs puis parfois ont resisté ou collaboré
-- 1945-1946 : célébration de la Libération et epuration sauvage :
-- Mise en place des tribunaux pour juger les collaborateurs et les délateurs
-- Pierre Laval condamné à mort et executé en octobre 1945
-- Pétain condamné à mort puis
-- Des lois d'amnisitie pour la réconciliation des Français et se reconstruire sereinement
-- Délits secondaires
-- Contestées par la gauche
-- La mémoire de la déportation raciale est volontairement effacée par les rescapés qui veulent oublier
-- La parole des résistants est mise en valeur
-- La parole des déportés raciaux est tueé car la population n'est pas prête à l'entendre pour l'assumer.
-- La succesion des régimes mémoriels (1955-1990)
-- Mythe résistancielle : l'historien Henry Rousso valorise l'idée d'une Résistance dont les valeurs auraient été partagées par tous les français pendant la Guerre.
-- Vision héroïque de la Guerre en valorisant la Résistance : presse, cinéma, commémoration
-- Les communistes mettent en avant leur rôles central
-- Les gaullistes nient les clivages politiques, efface le régime de Vichy des mémoires pour ne parler que de Londres
-- 1949 : Félix Eboué au Panthéon
-- 1964 : Jean Moulin au Panthéon
-- Années 60 : prises de conscience de la collaboration
-- De Gaulle critiqué, pari communiste décline
-- Plaintes sont conetre les anciens vychiste grâce au combat des Klarsfeld
-- 1973 historien américain RobertPaxton démontre que le régime de Vichy n'a jamais protegé les français pendant que de Gauelle resistait.
2. La mémoire de la Shoah
-- 1961 : procès Eichmann grâce au combat de Simon Wieshenthal et du Mossad.
-- Des monuments érigée à la mémoire des juifs (France, Allemand...)
-- Film de Claude Lanzmann, Shoah 1985
-- 1987 : Procès de Barbie donne la parole aux déportés
-- La traque des nazis
3. Des mémoires éclatées depuis 1990
-- Le temps de la réconciliation officielle
-- Maurice Papon (1983)
-- René Bousquet (1991)
-- 1992 : François Mitterand hué par la foule car il avait travaillé pour le régime de Vichy avant d'entrer en résistance.
-- 1995 : Jacques Chirac reconnaît officiellement la responsabilité de l'Etat français à l'Holocauste.
-- Les actes politique de la reconaissance.
-- Guy Moquet (sauveur des juifs)
-- 2007 : céremonie du Panthéons pour les "Justes de France"
-- 2010 : Les Malgré nous et Malgré elles qui ont été forcé de travailler pour les forces allemandes.
-- Le génocides des tziganes restent exclu de la comémoration.
4. La mémoire de la guerre d'Algérie.
-- Deux mémoires qui s'opposent : Algérie indépedante - Algérie française
-- Pour la France : Perte d'un empire colonial, on met en avant la violence de la guérilla algérienne, les attentas, le massacre des hakis, le départ massif des pieds noirs, on nie les tortures perpetué par l'armée française et la violence de la colonisation.
-- 1968 : amnistie des membres de l'OAS
-- MEMOIRE DE VAINCUS
-- Pour la France : On comémore la Libération et l'indépendance, ils se sont battu pour la liberté.
-- On nie les massacre perpetué par les fellagas, les divisions au sein du FNL et du peuple algérien.
-- L'état algérien fait écrire une histoire officielle qui héroïse le peuple en armes qui efface les divisions interne et valorise un peuple uni.
5. Les ruptures (1980-1990)
-- Années 80 : débats sur le rascisme et la montée de l'extrême droite (Coluche : touche pas à mon pote)
-- 1983 : marche pour l'égalité et contre le rascisme -- majorité de Français d'origine immigré
-- 1991 : Les fils de Harkis manifestent pour revendiquer le droit de leur pères, oubliés par l'Etat démuni.
-- En algérie : crise profonde remettent en cause l'unité du peuple algérien.
-- 1980 : le printemps berbère met en avant l'identité kabyle d'une partie de la population (peuple beau)
-- 1988 : les jeunes manifestent contre le régime autoritaire
-- 1992 : Guerre civile éclate après l'annulation de la victoire des islamistes aux élections.
-- En France :
-- Des associations d'anciens combattant (FNACA) revendiquant l'enseignement de la Guerre d'Algérie à l'école -- 1983 entre au programme
-- Partis et syndicats de gauche commémorent le massacre du mémot Charonne
...