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Les principaux enjeux politiques et sociaux de l’Afrique du sud

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Par   •  15 Février 2015  •  1 760 Mots (8 Pages)  •  1 144 Vues

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Les principaux enjeux politiques et sociaux de l’Afrique du sud se basent sur l’aménagement politique démoralisateur (l’apartheid) mit en place par le Parti National de Daniel Malan et Hendrik Verwoerd dans les années 1950. En effet, les indigènes et les autochtones de l’Afrique du Sud ont jusqu’à si peu longtemps été privées de leurs droits et libertés en tant qu’êtres humains selon la déclaration universelle sur les droits de l’homme de l’ONU. D’ailleurs, Il faut comprendre que l’on parle de ce sujet depuis le XVll siècle lorsque les britanniques abolissent les mariages mixtes des hommes européens avec des femmes indigènes. Autre, un représentant du haut-commissariat de la couronne britannique, monsieur Alfred Milner, qui veut faire prévaloir la supériorité intellectuelle des blancs sur les noirs, implante des réserves indigènes pour isoler les non-blancs. De toute évidence, dès l’ancienne histoire, on commençait déjà à parler d’une ségrégation raciale qui deviendrait avec le temps le mécanisme politique par excellence du parti national. Le classicisme racial provient en grand partie de l’idée des blancs de vouloir créer leur propre race, leur propre religion, culture et langue etc. compte tenu de ce qui précède, les Boers (des paysans de descendance hollandais, français et allemande) qui s’étaient déjà emparé d’une bonne partie du territoire du cap de bonne espérance, vont vouloir rompre avec toute culture européenne et vont accentuer leur appartenance à la terre africaine en immigrant vers les nouvelles terres du nord et nord-est ceci est ce qu’il appelleront le Grand trek. Ils amènent avec eux ses esclaves noirs lorsqu’ils se voient interdire l’esclavage par les britanniques. Avec le temps, les boers vont créer leur propre identité afrikaners, leur propre langue afrikaans et leurs propres territoires : Natal, Transvaal et orange, des états qu’ils verront enlevés par l’armée britannique et clos lors du traité de Vereeniging en 1910. Tout ceci bien considéré, la politique qui en résulte donc aujourd’hui est évidement la conséquence des traces du passé. Pour voir la magnitude du problème on peut dire que les noirs, étant toujours majoritaires en nombre, n’ont jamais été pris en compte pour créer l’union sud-africaine en 1910 ni moins encore lors du referendum de 1961 qui emporte le « oui » pour proclamer l’Afrique du sud comme république. Ceci étant dit, il y a eu beaucoup des arbitraires qui ont poussé les plus courageux du peuple défavorisé à créer un mouvement de riposte. Bien entendu, le debout d’une organisation des non-blanc naitra. Le (SANNC) congrès national des indigènes sud-africain inspiré des réflexions pacifistes donnera lieu à une nouvelle entité politique (l’ANC) en 1923. (L’ANC) ou congrès national africain c’est le parti du chef Nelson Mandela qui accèdera au pouvoir national en 1994. La ligue de la jeunesse de l’ANC, Un peu plus radical, voudra faire revendiquer ses droits avec des manifestations très vite réprimés par la police en 1960.

Quant à la population blanche, leurs mœurs se resserrent tous sur une même lignée politique. Effectivement, le Parti National c’est le parti qui va prendre la tête des élections en 1948. Leur objectif c’est de veiller à ce que la race blanc ne disparaisse et persévère dans tous les champs sans aucune difficulté. Avec Daniel Malan à la tête du parti national, il sera obsède par l’idée de l’unité du peuple afrikaner. Ses objectifs se voient reflétés lorsqu’ il nomme Hendrik Verwoerd comme ministre des affaires indigènes. Hendrik sera nommé (le grand architecte de l’apartheid) puisque c’est lui qui va mettre en place, à partir de 1951 une nouvelle constitution et des lois favorisant les blancs. Loin d’être un parti rationnel, on voit une population mal repartie, parce qu’en fait, les deux millions de blancs, reparties sur un immense territoire, gouverneront sur huit millions de noirs autochtones, métis, et des indiens. La mise en place de l’apartheid se voit accentué au parlement lorsque le docteur Malan demande un droit de vote spécial pour les noirs. A vrai dire, les huit millions de noirs n’ont droit qu’a trois députes et ceux-ci doivent être européens. Entre 1950 et 1951 des lois de séparation de la population sera mise en place. En effet, le parti national, se basant sur le native land acte, va repousser les noirs dans un seul territoire. Les bantoustans, divisés en groupes, n’acquittent pas à l’idée de devenir un état indépendant, du moins pas tous, ce qui effrite tout le jeu d’échecs chez les blancs qui auraient voulu en réalité voir des peuples bantoustans devenir des états indépendants pour ainsi s’en débarrasser carrément. Les polices et l’armée de Pretoria ont repoussé des noirs dans leurs nouvelles patries, ainsi il ne resterait que des blancs sur leur territoire et les noirs se verraient créer un nouvel état indépendant dans leurs terres. Le Transkei et le Bophuthatswana vont se proclamer indépendant et ce sera seulement l’Afrique du sud qui va leur octroyer l’indépendance. Aucun pays au monde ne reconnaitra jamais ces entités bantoustans comme indépendantes.

En 1953, Johannes Strijdom prendra la tête du parti nationale. Daniel Malan qui avait obtenu un deuxième mandat, devra quitter le parti pour des raisons de santé. En 1960, a Sharpeville,

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