Les principaux enjeux et leviers des banques mutualistes françaises
Thèse : Les principaux enjeux et leviers des banques mutualistes françaises. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar arylone • 10 Décembre 2017 • Thèse • 25 724 Mots (103 Pages) • 923 Vues
Les principaux enjeux et leviers des banques mutualistes françaises
SOMMAIRE
SOMMAIRE 1
INTRODUCTION 3
- Les principaux enjeux des banques de détails mutualistes 6
- La nécessité de s’adapter au contexte fortement règlementé et concurrentiel 6
- Un contexte règlementaire et financier plutôt défavorable 7
- Une réglementation lourde et contraignante 7
- Un renforcement de la législation en faveur du consommateur 10
- D’autres contraintes impactant l’activité des banques 11
- Le déficit crédit – collecte 11
- La forte concurrence entre les établissements de crédits en France 12
- Le cadre théorique 13
- Les innovations dans le milieu bancaire et l’arrivée massive des banques en lignes. 15
- Des nouveaux besoins et des nouveaux modes de consommations de la clientèle 18
- La clientèle d’aujourd’hui et leurs attentes vis-à-vis de leur banque. 18
- L’émergence de nouveaux canaux de distribution et l’enjeu stratégique du « multicanal ». 19
- Le mutualisme : véritable critère de différenciation ou simple argument marketing 22
- Le « mutualisme » : une spécificité du secteur bancaire français remise en cause 23
- L’émergence d’un modèle « hybride » 23
- Le modèle « mutualiste » du Credit Agricole : mythe ou réalité 28
- Sa structure coopérative en forme de pyramide inversée. 29
- Ses 3 valeurs : responsabilité, proximité et solidarité. 30
- Le « mutualisme » peut-il être une réponse à la crise économique et financière ? 30
- Analyse qualitative : enquête sur la « perception des banques mutualistes » 32
- Le choix de l’échantillon 32
- Le contenu du questionnaire 33
- Le lancement du questionnaire 33
- Le traitement des réponses 34
- Présentation des résultats 34
- Les leviers et axes stratégiques d’une banque de détail mutualiste compte tenu d’un double objectif de rentabilité et de gestion des risques 40
- Améliorer ses parts de marché en se focalisant sur une clientèle rentable et agir sur les coûts de fonctionnement. 40
- Le positionnement sur le marché des professionnels avec une attention plus pointue sur les professions libérales. 40
- Une clientèle rentable mais risquée 41
- Les professions libérales : une clientèle bien spécifique 42
- La relation clientèle : un levier prometteur 43
- La relation clientèle est un moyen pour réduire les asymétries d’informations entre prêteur et emprunteur. 44
- Proximité, densité des réseaux d’agences bancaires et relation clientèle 47
- Repenser le métier de conseiller clientèle 49
- Maîtriser, personnaliser et innover ses offres bancaires 51
- Un marché mature et une banalisation des produits bancaires 51
- La nécessité de diversifier ses activités : Faut-il vendre autre chose que du financier ? 51
- Renforcer les offres dédiées aux sociétaires 51
- Développer un service sur mesure en matière de financement 51
- Le crédit est le cœur de métier des banques et nécessaire à la croissance économique 51
- C’est un véritable outil de fidélisation et de satisfaction client 51
- Le site Internet de la banque comme outil de conquete 51
- Un levier pour conquérir les jeunes 51
- Les limites du virtuel 52
CONCLUSION GÉNÉRALE (1PAGE) 53
BIBLIOGRAPHIE 54
SIGLES ET ABRÉVIATIONS 56
TALEAUX DES RÉSULTATS (FICHIER EXCEL) + GRAPHIQUES 58
Introduction
« Le modèle bancaire est sur le point de s’essouffler et les banques de détails françaises peinent à dégager de la rentabilité ». Cette affirmation issue de la presse économique suscite des réactions car s’il est vrai que le business model de la banque de détail nécessite de profonds changements, les derniers résultats des groupes bancaires ont plutôt tendance à rassurer le public et à refléter leur bonne santé financière. En réalité, les banques françaises sont inquiètes car leurs niveaux de résultats en 2013 pour l’activité de détail ont été moins importants que par le passé et en particulier avant la crise financière de 2008. Le contexte économique et la conjoncture atone n’ont pas facilité l’activité de crédit en France et de nouvelles règles bancaires viennent de s’ajouter subitement à la liste des contraintes existantes auxquels sont confrontées les banques françaises. Bien que ces dernières soient en forte concurrence, elles gardent à l’esprit qu’elles ont un rôle essentiel à jouer dans l’économie française et que l’environnement dans lequel elles évoluent subi en permanence des bouleversements conjoncturels et structurels. La nécessité de s’adapter à ces transformations est primordiale si elles veulent rester compétitives et continuer à satisfaire leur double objectif de rentabilité et de gestion du risque. Selon une étude réalisée par Ernst et Young, la baisse des marges apparaît comme le tout premier enjeu majeur pour les banques de détails françaises. Le coût de la conformité règlementaire, l’intensification de la concurrence avec les banques traditionnelles et dans une moindre mesure avec les banques en ligne ainsi que l’optimisation du coefficient d’exploitation sont des enjeux tout aussi important pour elles. A cela s’ajoutent, les nouvelles attentes de la clientèle, le rythme des évolutions technologiques et le pilotage et l’intégration des nouveaux canaux de distribution. Ces défis peuvent avoir des conséquences positives (un succès) et négatives (un échec) lors de leurs réalisations.
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