Le clivage gauche droite a-t-il disparu ?

Deguerville Louise

Sciences économiques et sociales

Le clivage droite-gauche a-t-il disparu ?

        Comme disait Guy Bedos, humoriste « Ça devient dur d’être de gauche. Surtout quand on n’est pas de droite ». En effet avec l’arrivée de La République en marche, le clivage droite-gauche semble s’effacer peu à peu. Ce système politique qui permet aux électeurs de se positionner à l’intérieur d’un espace productif existe depuis maintenant quelques temps. En première partie, nous verrons la disparition progressive d’un clivage historique mais cependant, toujours ancré dans la démocratie.

        En 2017, l’arrivée d’Emmanuel Macron avec un nouveau parti, En Marche, va amener un bouleversement politique notamment par sa revendication centriste et donc ni de gauche, ni de droite. En effet, la remise en cause de cette bipartition lors de l’élection présidentielle de 2017, avec l’effondrement des deux grands partis du gouvernement, Les Républicains à droite et le Parti socialiste à gauche. La démocratie française avec son clivage qui semble être de moins en moins présent, voit des partis naître sans position gauche ou droite ce qui fragilise encore plus ce clivage. Comme le montre le Doc 2 avec son graphique, le positionnement des électeurs français est à plus de 25 pourcents au centre. En Marche parti crée par Emmanuel Macron en 2016, est un parti qui est dit souvent d’attrape tout il mélange des électeurs de gauche et de droit qui n’ont pas trouver réponse à leurs questions avec leurs partis respectif. Mais ce mouvement n’est pas le seul à affaiblir le clivage gauche-droite puisque les tensions internes au sein des partis de gauche et de droite montre le désaccord constant à l’intérieur de ces partis et diminuent leurs fiabilités auprès des électeurs qui se ne se sentent pas en confiance avec des partis instables.

        Le flottement concernant le clivage gauche-droite existe bel et bien, il risque d’ailleurs de favoriser l’abstention des électeurs et la volatilité du vote, c’est à dire la possibilité pour des électeurs de modifier leurs préférences politiques ou leur vote d’une échéance électorale à une autre. Cette volatilité électorale rend plus incertains l’issu des votes lié à des tendances lourdes comme par exemple au second tour des élections de 2017 avec Marine Le Pen et Emmanuel Macron l’un contre l’autre, les sondages ont eu du mal à situer l’issu du vote à l’avance puisque qu’entre la volatilité électorale et le vote intermittent qui consiste a voter au premier tour puis ensuite s’abstenir au second rend les sondages difficiles à produire.  Cette volatilité amène donc également un affaiblissement du clivage gauche droite puisque les gens ne sont plus autant attachés à leur parti qu’avant, on voit donc une diminution d’appartenance de chacun à un parti qui leur est propre et auquel ils sont fidèles.

        Malgré que ce clivage semble disparaître, il reste cependant ancré dans la démocratie de part son héritage culturel mais également grâce à la représentation politique qu’il apporte.

        Appartenir à la gauche et à la droite n’est pas forcément qu’une idée politique, pour certains c’est plus que cela ça peut être un héritage culturel qui les amènent à se situer sur un axe droite-gauche. De nombreux paramètres comme l’éducation les appartenances religieuse avec par exemple une personne chrétienne qui sera plus facilement de droite que de gauche ou encore la profession qui joue énormément sur les décisions politiques et la revendication d’un parti. Ce clivage reste en effet omniprésent dans la tête des électeurs et dans es débats publics les mots gauche et droite restent encore très utilisés pour se définir en politique.

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