Explication de Texte Marx

Marx propose, dans cet extrait des Manuscrits de 1844, une réflexion à propos du travail de l’ouvrier. Le problème qui se pose dans ce texte est le suivant: En quoi consiste l’aliénation du travail? L’auteur soutient l’idée selon laquelle le travail est extérieur à l’ouvrier. Dans un premier temps nous allons faire l’analyse de chaque étape du texte puis les analyser . L’auteur en premier lieu émet une définition de l’aliénation du travail (l.1-5). Il analyse ensuite une conséquence de cette aliénation(l.5-13). Il nous donne une explication de l’aliénation du travail (l.13-20) et finis par la justifier.

En premier lieu, le travail est l’activité par laquelle l’homme modifie son environnement afin de subvenir à ses besoins. La notion d’aliénation provient du latin alienus qui signifie “autre”, “étranger” L’aliénation selon Marx est la condition de l’individu qui ne possède ni son outil de travail, ni sa production.Marx émet une analyse du travail plus particulièrement de l’ouvrier. L’ouvrier est en quelque sorte manipulé par le travail. Le travail aliéné donne un sens similaire à celui des philosophes grecs qui jugent que celui-ci est indigne de l’homme comme par exemple les esclaves qui sont soumis. L’ouvrier est ici considéré comme un “outil animé” d’où le fait que pour Marx, le travail est “extérieur à l’ouvrier” (l.2). Marx justifie l’idée selon laquelle “il n’appartient pas à son essence” (l.2) en désignant le travail car l’homme ne définit aucunes conditions de travail, ni de but ou de moyens de travail donc il ne peut en tirer aucune satisfaction directe et donc l’homme ne se considère pas propre au travail, cela ne fait donc pas parti de lui. Marx émet un exemple intéressant selon lequel l’homme se renie, et ne s’assume pas en tant qu’homme dans le cadre du travail. “ mais malheureux ne déploie pas une libre activité physique et intellectuelle” (l.3-4): Marx explique donc que l’ouvrier est ici dépourvu de sa liberté et de son esprit et donc le travail conduit à la transformation de l’homme lui-même puisqu’il est privé de ce qu’il et est donc tel un robot dépourvu de toute liberté et au service du travail . Marx donne une conséquence de cela en disant “mortifie son corps et ruine l’esprit” (l.4-5), il montre alors que le travail en plus des conséquences mentales qu’il émet sur les sentiments et l’esprit de l’ouvrier ( “malheureux”) il en émet d’autres sur le corps. En utilisant le terme “mortifie” il montre clairement que le travail blesse l’ouvrier plus qu’autre chose et laisse pour ainsi dire que l’ouvrier est soumis et le travail lui inflige une souffrance morale.

Marx explique une conséquence de l’aliénation du travail, il justifie l’idée selon laquelle en dehors du travail l’ouvrier est homme et est lui même mais dans le cadre du travail celui-ci est différent. L’ouvrier ne se reconnait donc en tant qu’être humain, en tant qu’homme que hors du travail mais donc nous pouvons en déduire que Marx nous laisse penser que dans le cadre du travail l’ouvrier est une “machine” . Et donc n’est pas Homme d’où le fait que le travail est extérieur à l’ouvrier et que lorsqu’il y ait il “se sent en dehors de soi” (l.6), il est pour ainsi dire une machine contrôlé par le travail et donc émet des automatismes comme dans les Temps Modernes de Charlie Chaplin où l’ouvrier est utilisé tel un outil et donc ses automatismes font pour ainsi dire parti de lui, il ne les contrôle pas . Marx justifie son idée par un exemple: “le travail forcé” (l.8). Il émet l’explication selon laquelle le travail est une contrainte, ce qui explique donc le fait que l’ouvrier ne se réfère pas au travail. Pour Marx, l’ouvrier est dépourvu de choix, il fait un travail involontaire. Le travail est donc une contrainte physique et morale. Marx justifie l’idée que malgré tous l’homme a besoin du travail. L’ouvrier a besoin de satisfaire des besoins élémentaires, il faut de l’argent et cet argent est à gagner à travers le travail. Et cet argent est obtenu sous l’aspect d’un salaire en échange d’un travail. C’est ici ce dont parle Marx en évoquant les besoins. De plus, le travail comme nous le disions est involontaire l’ouvrier a des besoins à satisfaire comme par exemple l’achat de nourriture pour soi et pour sa

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