Explication de texte Marx, Le Capital, livre I, 3e section, chapitre 7
Commentaire de texte : Explication de texte Marx, Le Capital, livre I, 3e section, chapitre 7. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Clara Mrt • 23 Octobre 2020 • Commentaire de texte • 1 129 Mots (5 Pages) • 6 902 Vues
Explication de texte : Marx, Le Capital, livre I, 3e section, chapitre 7
Né en 1818 à Trèves et mort en 1883 à Londres, Karl Marx est un philosophe, économiste et militant politique allemand d'origine juive. Il développe une philosophie sur la lutte des classes en particulier sur la domination des capitalismes sur les ouvriers. Son livre intitulé « Le Capital », publié en 1867, explique le développement de la production capitaliste durant la révolution industrielle. Dans cette étude de texte, nous nous intéresserons au chapitre 7. Dans celui-ci l’auteur parle d’aliénation du travailleur par les capitalistes ; c’est à dire le fait de ne pas pouvoir reconnaitre la marque de son humanité dans son travail, de ne rien pouvoir exprimer de propre. Le capitalisme est un mode social de production des biens et des richesses, caractérisé par la possession des moyens de production et d’échange par la bourgeoisie, fondé sur la recherche du profit.
Nous nous demanderons comment le travailleur est exploité par le capitaliste par sa force de travail. Dans un premier temps on affirmera que le travail est une marchandise, dans un second temps nous aborderons les étapes du travail de l’ouvrier et pour finir nous parlerons du temps de travail.
Karl Marx nous montre que le travail est une marchandise, c'est-à-dire un bien destiné à la vente. La marchandise représente ici la force de travail par les ouvriers qui est l’énergie physique et mentale qu’un homme met en activité lorsqu’il travaille. Ils sont obligés de vendre cette force aux capitalistes qui sont les propriétaires des entreprises, obligés car les ouvriers n’ont que le travail dans leur vie. En contrepartie de la force de travail ils touchent un salaire permettant de vivre eux et leur famille.
Le terme « activité vitale », montre que l’ouvrier travaille seulement pour vivre mais en quelques sorte contre sa volonté. En effet pour lui le travail occupe presque toute sa journée. Il lui rapporte de l’argent en échange de la force de travail traduisant un effort physique, c’est donc sur l’échange que veut insister Karl Marx. Le travail ne fait donc pas partie de la vie de l’ouvrier c’est un « sacrifice » qui lui permet de vivre.
Ce travail est vendu à « un tiers » qui est le capitaliste. L’ouvrier lui vend ici sa force de travail pour « assumer les moyens nécessaires à son existence » donc pour vivre, se loger, s’habiller, se nourrir lui et sa famille. On peut noter une progression de la pensée avec ces 3 termes « activité sociale », « moyens nécessaires à son existence » et « moyens de subsistance ». Montrant bien que le travail est une activité servant à vivre elle est donc vitale ; qu’elle est obligatoire car elle lui permet un salaire qui lui permet à peine de vivre.
Le travail est une obligation à renoncer à la vie qu’il souhaite car il prend tout le temps aux ouvriers. L’auteur critique donc le fait que le capitaliste saisit la vie du travailleur. Nous allons donc voir dans un second temps les étapes du travail pour l’ouvrier.
A partir de la ligne 7 nous comprenons que ce que produit l’ouvrier lors de son travail ne représente pas sa récompense propre de son travail puisqu’il lui permettra de vivre sous forme d’un salaire. En effet dans la ligne suivante on note une opposition de ce qui est produit par l’ouvrier et ses « moyens de subsistances ». Il produit la soie mais porte du coton, il extrait de l’or lui servant de « menue monnaie » et le palais qu’il fait vivre faisant référence aux bourgeois à la tête du capitalisme lui en occupe que le simple sous-sol. Ces belles choses ne représentent que le travail pour l’ouvrier, il ne peut en profiter personnellement. Car il ne peut pas acheter les biens qu’il produit dû à leur prix élevé.
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