Explication texte alain
Discours : Explication texte alain. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar benbentorres • 13 Février 2020 • Discours • 1 046 Mots (5 Pages) • 1 197 Vues
Dans cet extrait du texte, Alain s’attache à définir le terme « penser », le premier mot de ce texte possède plusieurs sens. Il est d’abord chez l’humain une caractéristique fondamentale, puisque « penser », c’est pouvoir imaginer ce qui n’existe pas, ou encore juger et raisonner. Mais les mots suivants « penser » dans l’extrait « c’est dire non. » nous fait comprendre que sa définition se rapproche plus du fait de réfléchir et donc de donner son propre avis. Alain traite alors de la question de penser dans le sens de réfléchir. On a d’un coté la remise en cause et d’un autre côté la croyance en une chose ou un fait. Alors « penser » est une remise en cause ou une croyance ? Penser n’est pas seulement une remise en question ou un refus de croire mais aussi dans la vie de tous les jours le fait de savoir prendre ses propres décisions ou se procurer ses propres pensées et faire ses choix sans l’avis d’autrui. Dans un premier temps (ligne 1), Alain nous fait comprendre avec ses premiers mots que penser c’est remettre en cause ce que l’on croit avant le fait de prendre conscience de la façon de le faire (ligne 1 à 3). Dans la continuité (ligne 3 à 10), penser c’est aussi accepter de ne pas croire tout ce qui est dit et ce qui se dit, puis (ligne 10 à 12) on rejoint la première idée (ligne 1) de tout remettre en cause. Enfin (ligne 12 à 15), Alain nous évoque les croyances observables.
Tout d’abord, à la ligne 1, « Penser c’est dire non », signifie que penser c’est remettre en cause ce que l’on croit ou encore ce que l’on essaye de nous faire croire. En effet, « Non » est un terme qui évoque la négation. Puis de la ligne de 10 à 12, l’action de penser équivaut à l’action de réfléchir, tout en gardant le fait de remise en cause et en rajoutant une nouvelle idée « qui croit ne sait même plus ce qu’il croit ». L’auteur nous fait comprendre par cela que croire ce n’est pas penser. On a donc une action de penser qui est comparable à une remise en cause et qui est aussi l’opposé de croire d’après l’auteur. Il faut réfléchir et se remettre en cause, mais cette remise en cause doit être faite envers quoi ou qui ?
Effectivement, de la ligne 1 à 3, Alain compare l’endormissement d’un homme au fait de dire oui ou non, le réveil est alors le non ce qui signifie que lors du réveil l’homme possède la capacité de se remettre en cause consciemment, c’est-à-dire qu’il pourra prendre conscience de dire ce qu’il pense ou encore de la façon de le faire alors qu’endormi il sera obligé de suivre les pensées d’autrui et non les siennes. Ce qui peut s’avérer inéluctable puisque les pensées du tyran ou du prêcheur serait alors acceptées par l’homme. Mais alors penser est-ce accepter de ne pas croire tout ce qui est dit et peut être dit ?
Dans les lignes 3 à 10, Alain répond à cette question dès la première ligne puisque dans tous les cas qu’il a évoqué avant comme il le dit avec le connecteur logique « en tous ces cas-là », la pensée se dit non à elle-même, ce qui veut dire que c’est accepter de ne pas croire tous ce qui est et ce qui se dit. De plus, lorsque Alain dit « Elle rompt l’heureux acquiescement » et « il n’y a pas d’autre combat » cela s’oppose au fait de ne pas réfléchir et en conséquent rejoins l’idée de
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