Mariage de Figaro explication texte

BEAUMARCHAIS LE MARIAGE DE FIGARO TEXTE 3

Acte v, scène 3

Depuis le début jusqu’à « qui redoutent les petits écrits (Il se rassied) »

Introduction

Dans l’acte IV, Figaro a surpris le Comte en train de lire un message et de se piquer avec l’épingle qui le cachetait (scène 9). A la fin de l’acte, il comprend que cette épingle appartient à Suzanne, et est persuadé qu’elle a accepté un rendez-vous avec le Comte sous les marronniers. Il ignore qu’il s’agit d’un piège concerté entre la Comtesse et Suzanne : la Comtesse doit se rendre au rendez-vous avec les vêtements de Suzanne. Figaro décide donc d’aller au rendez-vous pour l’interrompre. L’acte V commence à la fin de la « folle journée » ; il fait déjà très sombre ; Figaro est fou de jalousie et attend les amants.

Mouvement du texte :

Les didascalies servent de repère pour les mouvements du texte ; on en discerne trois :

-du début de l’extrait à la didascalie « Il s’assied sur un banc » Figaro est fou de jalousie et défie le Comte d’avoir Suzanne en lui déniant toute supériorité sociale.

-depuis « Est-il rien de plus bizarre » jusqu’à la didascalie : « Il se lève » : Figaro rentre en lui-même et repense à sa destinée, particulièrement chaotique.

-Depuis « Que je voudrais bien tenir » jusqu’à la fin de l’extrait : Figaro, en songeant à ses déboires avec les puissants revient à sa colère contre « les grands »

On remarque que ce monologue célèbre, qui démarre sur la jalousie, prend très vite une dimension sociale et revendicative, contre les puissants.

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