CAS PRATIQUE COMMUNICATION INTERNE
Guide pratique : CAS PRATIQUE COMMUNICATION INTERNE. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar njooba • 18 Janvier 2019 • Guide pratique • 1 477 Mots (6 Pages) • 5 843 Vues
Contexte :
En janvier 2013, Factice et Optimum, deux agences de conseil média fusionnent pour former Plurimedia. Dans la foulée, les cent vingt (120) salariés qui constituent le nouvel ensemble sont regroupés dans les mêmes locaux.
Problèmes :
- Historiquement, les deux entités, les deux équipes n’avaient aucun lien ;
- Elles étaient concurrentes ; les dirigeants constatent rapidement que les salariés ne peuvent pas travailler ensemble ;
- Cette situation pose des problèmes à l’intérieur de l’entreprise ;
- Elle crée également des risques avec les clients.
CULTURE D’ENTEPRISE
FACTICE | OPTIMUM |
|
|
Consigne :
Proposez des actions de communication interne pour amener les salariés de Plurimedia à travailler ensemble.
CAS PRATIQUE DE COMMUNICATION INTERNE
Ce cas pratique soumis à notre réflexion concerne l’entreprise Plurimedia issu de la fusion de deux agences de conseil médias : Factice et Optimum, deux entreprises précédemment concurrentes et qui, de ce fait, n’avaient pas de lien.
Après la fusion, les salariés éprouvent quelques difficultés à travailler ensemble, du fait de la divergence de leurs cultures d’entreprise respectives, mais aussi de préjugés que chaque groupe développés avait sur l’autre.
Nous essayerons d’abord d’analyser les problèmes à l’origine de ce blocage avant de proposer ensuite des actions de communication interne permettant aux salariés de Plurimedia à travailler ensemble.
Eléments d’analyse du problème
A l’analyse du document qui nous est soumis, les problèmes d’intégration post-fusion, au sein de l’entreprise Plurimedia sont liés à plusieurs facteurs :
- Les problèmes identitaires et la perte du sentiment d’appartenance à l’entreprise
Avant la fusion, les employés de Factice comme d’Optimum avait développé un sentiment de grande estime d’eux-mêmes lié à leurs habitudes professionnelles et exacerbé par la concurrence que les deux entreprises se livraient.
C’est ce qui explique qu’après la fusion, les salariés ont eu du mal à se départir de cette dépendance psychologique à leur entreprise initiale, et donc de leurs vieilles habitudes professionnelles. Cet état de fait inhibe le développement de tout sentiment d’appartenance à Plurimedia. Du coup, l’intégration des deux équipes devient difficile, voire impossible parce que les salariés n’ont pas été bien préparés à la fusion.
- Des problèmes d’ordre organisationnel
Les entreprises Factice et Optimum n’avaient pas les mêmes modalités d’organisation du travail (box et bureaux séparés par des cloisons chez le premier, et « open space » chez le second).
On ne pouvait donc pas s’attendre à une intégration facile des deux équipes, au moins sur le plan de l’organisation du travail.
Or, les difficultés organisationnelles sont de nature à avoir des effets négatifs sur l’efficacité de l’entreprise.
- Des problèmes liés à l’antagonisme des cultures d’entreprise initiales
Le moins qu’on puisse dire, c’est que les employés des deux entités fusionnées n’avaient pas la même culture d’entreprise.
En effet, les conditions matérielles de travail, en termes de commodité, n’étaient pas les mêmes, encore moins le traitement salarial et les exigences de rendement.
De même, Factice et Optimum, bien qu’étant toutes deux des entreprises de conseil media, n’avaient pas la même cible. En témoigne leur clientèle respective.
C’est la conjugaison de tous ces facteurs qui explique la stigmatisation mutuelle dont les salariés des deux entreprises faisaient preuve. Il est donc normal, qu’après la fusion, ils se regardent en chien de faïence et ne puissent pas travailler ensemble.
- Une différence du style managériale
Les managers de Factice semblent plus proche du type de manager 1,1 qui est laxiste et fait peu de référence à l’élément humain et à la production. En témoigne l’organisation spatiale du travail qui ne favorise pas une grande socialisation (box et bureaux séparés par des cloisons), la rigueur dans l’habillement et le vouvoiement, le niveau relativement bas des salaires en contrepartie de résultats moyens. On se contente du minimum exigible.
Par contre, les dirigeants de l’entreprise Optimum seraient, quant à eux, plus proche du style de manager 9,9 qui fait une parfaite référence aux hommes et à la production.
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