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« Être convaincu d’avoir raison, est-ce détenir la vérité ? »

Dissertation : « Être convaincu d’avoir raison, est-ce détenir la vérité ? ». Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  14 Avril 2022  •  Dissertation  •  1 235 Mots (5 Pages)  •  406 Vues

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La Vérité.

« Être convaincu d’avoir raison, est-ce détenir la vérité ? »

 Intro : Une vérité est objective quand elle est indépendante du sujet qui la pense. Pour vérifier qu’une idée n’est pas une simple croyance subjective, il faut la soumettre à un examen critique.

« Pour examiner la vérité, il est besoin de mettre toutes choses en doute ».

Descartes, philosophe français 17ème siècle.

Les principes de la philosophie. (1644)

Personne dogmatique : rigide, têtue

Objectif = vérité, réel

Subjectif = Opinion personnelle, jugement

  1. Distinctions conceptuelles : le sens des mots « vrai » et « faux ».
  • Le faux ou usage de faux est une fraude (contrats d’assurances), ça constitue un délit puni par la loi ; comme la falsification ou la fabrication de faux papiers, les faux-monnayeurs et les faussaires en tableaux d’art ou la contrefaçon d’objets de luxe. (trafic)
  • Étymologiquement le mot « vérité » est d’origine latine, il vient de « veritas » qui correspond au serment prêté dans la prière religieuse.
  • Aujourd’hui, on prononce la phrase : « dire la vérité rien que la vérité » devant le tribunal de justice afin de sacraliser notre parole publique.

Manière douce, édulcorée 

L’art et la manière. Bon moment : « il y a un temps pour tout »

  • Danger de mythomanie

2) Ma vérité émane de mon opinion intime et personnelle :

 

  • La vérité subjective est ce qui caractérise la qualité d’un jugement, non une propriété des choses.
  • Mais une affirmation est vraie quand elle est en réelle concordance avec son objet. L’adéquation est la correspondance totale entre l’idée et son objet. Déterminer les conditions pour qu’une idée soit vraie, c’est rechercher un critère du vrai. Ce critère est celui de l’isomorphisme qui opère le lien entre la structure du langage et la réalité. Ainsi, ce qui rend vraie la proposition « il pleut » est que, dans les faits, il pleut réellement. C’est aussi ce critère de vérité qui sépare le récit de la fiction.

  • Citations de Spinoza dans « l’Ethique » :

a)« Une idée vraie doit s’accorder avec l’objet qu’elle représente »

b) « Toute idée qui est en nous absolue, autrement dit adéquate et parfaite, est vraie ».

« L’amour rend aveugle » > proverbe

= Mythe de Don Juan = Molière

Le donjuanisme = l’art de la séduction par la parole

CE N’EST PAS SINCERE, CE N’EST PAS VRAI

  •  On accède à la vérité à condition qu’on se défasse de nos passions et de nos illusions qui nous aveuglent.

Patior = souffrir                                               le déni = nier

Fantôme , fantasmes

Fantasmagories, hallucinations, imagination qui prend le dessus.

  1. La vérité est une exigence morale :

                                     D’après le célèbre dicton :

« Faute avouée est à moitié pardonnée ».

  • Le mensonge consiste à tromper autrui, à le trahir délibérément. Au contraire, la sincérité, la franchise sont les signes de l’honnêteté. (=probité)
  • La mauvaise foi est synonyme d’hypocrisie, de fausseté.
  • Autre maxime :« Il n’y a que la vérité qui blesse ».

On peut aussi se mentir à soi-même : dans ce cas, il s’agira plutôt d’illusion ou d’aveuglement (célèbre adage « l’amour rend aveugle » = on se voile volontairement la face).

  • Cependant, nous sommes tous responsables face à la vérité que nous connaissons même si nous faisons semblant de l’ignorer par lâcheté ou par faiblesse. (Mensonge par omission : complicité punie par la loi // Rétention d’informations // Censure // faire obstruction à la justice : délit).
  • On peut aussi mentir pour se protéger, ou pour éviter de faire de la peine à l’autre.

  1. La certitude n’est pas la vérité, ce n’est qu’un sentiment.

On peut être certain de quelque chose, c’est-à-dire croire que ce qu’on pense est vrai mais néanmoins être dans l’erreur. La certitude est une caractéristique subjective de notre pensée. Mais si nos idées sont effectivement vraies, on possède alors une connaissance qui satisfait aux critères objectifs de vérité. (Preuves apportées par des faits probants). 

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