Spinoza
Commentaire de texte : Spinoza. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar vamille • 9 Janvier 2022 • Commentaire de texte • 1 108 Mots (5 Pages) • 513 Vues
Question 1
Dans son traité, Spinoza décline en cinq manières la capacité de soumettre un individu. Pour
commencer, il cite l’immobilisation par la force, grâce à des liens par exemple. Il parle ensuite de la
confiscation des armes et de toutes possibilités de se défendre ou de s’enfuir. Spinoza parle ensuite
de la soumission par la peur, lorsque l’on inspire « une crainte extrême » à un individu ; et parle ensuite
de la soumission volontaire, lorsqu’on s’attache un individu par des bienfaits. Pour terminer, Spinoza
évoque la soumission inconsciente, lorsque notre esprit est dupé, et que notre capacité intérieure de
juger tombe sous la dépendance d’un autre, par manipulation par exemple.
Spinoza choisit d’énoncer ces manières de soumettre dans un certain ordre, que nous pouvons
qualifier de gradation. Il commence son explication en évoquant les procédés les plus visibles, où
l’individu est pleinement conscient de sa soumission, c’est la soumission par la force, qui s’applique au
corps (immobilisation par la force et confiscation de toutes possibilités de se défendre ou de s’enfuir).
Il poursuit avec la soumission par la peur ou l’espoir, qui est une soumission de l’esprit en plus de celle
du corps. Spinoza termine son énonciation en parlant de la tromperie, lorsque notre esprit est dupé,
et que l’on est inconscient de notre propre soumission à l’esprit d’un autre. Plus l’auteur progresse
dans son énonciation, moins la soumission est visible, et moins elle est facile à déceler.
Question 2
Le premier procédé de soumission que nous avons relevé est l’immobilisation par la force, que nous
pouvons illustrer de manière très simple en imaginant un individu enchaîné et privé de ses
mouvements (dans le cadre d’une prise d’otage par exemple) : son corps est donc soumis. Nous avons
ensuite relevé la confiscation de toutes possibilités de se défendre et de s’enfuir. Ce procédé peut être
illustré avec l’exemple de la prison : l’individu n’a pas d’armes et est enfermé à l’intérieur de la prison,
il est donc privé de moyens de se défendre et de s’enfuir. Nous avons par la suite parlé d’inspirer une
crainte extrême pour garder un individu en sa puissance. Nous pouvons illustrer ce procédé avec
l’exemple des femmes battues qui sont la plupart du temps sous l’emprise de leur bourreau : elles
obéissent et vivent selon les règles et les envies de leurs maris, étant terrifiées de la potentielle
réaction de ces derniers si elles vont porter plainte, elles préfèrent ne pas les dénoncer parfois
(souvent) au péril de leurs vies. Le prochain procédé consiste à s’être attaché l’individu par des
bienfaits, au point qu’il préfère exécuter les consignes de son maître plutôt que les siennes propres.
Nous pouvons illustrer ce procédé-ci avec le Syndrome de Stockholm. En effet, dans un contexte
d’isolement, certaines personnes (souvent kidnappées ou retenues en otage) développent de la
sympathie pour leur geôliers après que ceux-ci leur ai fait de petits cadeaux, ou leur auraient permis
une action satisfaisante. Dans l’espoir de continuer à satisfaire leur agresseur (et, par ricochet, obtenir
des bienfaits), ils se soumettent volontairement à lui et à ses consignes.
Le dernier procédé explique que la capacité intérieure de juger peut tomber sous la dépendance d’un
autre, dans la mesure où un esprit où un esprit peut être dupé par un autre. Nous pouvons illustrer
cela avec l’exemple des gourous dans les sectes : les individus sont persuadés de penser et de raisonner
par eux-mêmes alors qu’ils ne font que répéter
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