Le désir et Le Bonheur Spinoza
Cours : Le désir et Le Bonheur Spinoza. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar maeva0 • 20 Avril 2013 • Cours • 1 756 Mots (8 Pages) • 1 531 Vues
Le désir et le bonheur
• Spinoza, Ethique
Désir : élan qui me porte vers quelque chose ou quelqu’un
L’être humain est un être de désir. Il y’a des désirs conscients et inconscients.
Les hommes ne sont pas libres quand ils sont l’objet de désir qu’ils ne peuvent pas contrôler car le désir est plus fort que la raison. Le désir peut être aussi négatif que positif. Les hommes n’arrivent pas à canaliser, réguler leurs désirs. L’homme se croit libre mais son vécu montre qu’il fait des choses dont il se repend ensuite. C’est donc qu’il ne se maîtrise pas.
L’homme est esclave de sa passion. Sa raison le raisonne de faire le bien mais sa passion lui dit le contraire.
Passion du latin « patis » => souffrir
Souvent nous voyons le meilleur mais nous choisissons le pire. Etre raisonnable sa veut dire se contrôler, se contenir mais l’homme préfère être déraisonnable en choisissant le chemin de la passion car le chemin de la raison n’est pas problématique donc inintéressant et monotone. Quand on reste sur le chemin de la raison nous sommes libres car maître de nos choix.
Raison, logos => discours cohérent et logique basé sur l’observation et la démonstration qui vise la vérité
Raison
Logique
Rationalité
Morale
Raisonabilité (la raison liée au bien)
• « Désir »
Il y’a des désirs circonstancielle à court et moyen terme (ex : si je désir quelqu’un sexuellement, le désir peut être à court terme, je le désir pour un temps limité). Il y’a aussi le désir à long terme, celui qui oriente notre vie, un désir fondamentale. Un projet existentielle que nous connaissons ou pas. Ce projet existentiel nous structure, il est lié à l’image que l’on a de soi-même et au genre de vie que l’on voudrait vivre.
L’être humain désir sans cesse, il ne se satisfait pas des limites, c’est un éternel insatisfait.
Le désir à avoir avec l’existence, l’être humain ne se contente pas de vivre, il existe aussi.
Exister du latin « ex-sistere » => se tenir en dehors de, sortir de
La pomme de terre vie mais n’existe pas.
Mais pourquoi désir t-on ?
C’est parce que nous sommes des êtres limités (par le temps) que nous désirons le non-limité, l’illimité. Mais plus encore on veut ce qui nous manque, s’ils ne nous manqués rien nous serions des Dieu. Dieu ne désir pas, il a tout.
Le besoin et le désir sont différents. Le besoin est une tension corporelle, physique (soif, faim, froid,..). Le désir se rajoute au besoin, c’est une tension psychique, mentale. Le besoin peut être satisfait mais le désir (à long terme) n’est jamais satisfait. Il renaît sans cesse. Ex, Dom Juan à toujours soif de désirer mainte femme, une fois la conquête d’une femme faite, celle-ci ne l’intéresse plus, il va alors en désirer une autre. Son désir n’est jamais satisfait.
Le désir ne meurt jamais, il se déplace (d’un objet à au autre), le besoin va lui mourir.
• Epicure, Lettre à Ménécée
L’homme souffre à cause de l’illimitation du désir. Si on limitait nos désirs on souffrirait moins.
On philosophe d’abord pour vivre mieux et non pour trouver des vérités. La philosophie est un art de vivre, une technique pour vivre bien.
Pour Aristote on fait de la philosophie pour trouver des vérités, Epicure n’est pas tout à fait d’accord. Certes on philosophe pour trouver des vérités mais cela doit avant servir à vivre mieux. La vérité doit servir à l’art de bien vivre. La philosophie pour Epicure est une thérapie qui doit soigner cette maladie qu’est l’illimitation du désir.
Ce qu’Epicure appelle le désir nature c’est ce que nous appelons le besoin. Le besoin non-naturel, vain et par conséquent dangereux et ce que nous appelons le désir. Il faut satisfaire ces désirs de façon limitée, les désirs non-nécessaires sont à exclure.
Il n’est jamais trop tard ni trop tôt pour être heureux, pour philosopher. Contre Platon qui dit qu’on ne peut philosopher qu’a partir de 30 ans. Chacun de nous meurt « affairé », c’est-à-dire occupés, frustré car il n’a pas eu le temps de faire ce qu’il voulait, d’assouvir ses plaisirs et donc d’être heureux. On se donne des urgences qui n’en sont pas. Le bonheur c’est ce que l’homme recherche, le bonheur est plénitude car on s’abandonne. L’ennemie du bonheur c’est le désir. Philosopher
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