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Lettre à Baruch Spinoza

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Par   •  23 Octobre 2013  •  1 748 Mots (7 Pages)  •  3 105 Vues

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Explication de texte : Baruch Spinoza Lettre à Schuller 1674

Introduction

L’extrait que nous allons étudier et vous présentez s’intitule ‘Lettre à Schuller’ publié en 1674, par Baruch Spinoza (1632-1677). Ce texte est un extrait de lettre, ou Spinoza aborde le thème de la liberté. Spinoza dans cet extrait de texte se pose la question suivante : « L’homme est-il réellement libre ou cette notion de liberté n’est qu’une illusion ? ».

D’après Spinoza, la liberté, tel que l’homme la conçoit n’est qu’une simple illusion. La notion de liberté est très abstraire, et reste difficile à définir, tout en sachant que pour chaque individu de notre société elle peut-être différente, mais reste le plus souvent : « Faire ce que je veux quand je veux. » Le mot « liberté » est présent dans notre vie au quotidien, puisque ne l’oublions pas, elle est fait partie de notre devise nationale ‘Liberté, Egalité, et Fraternité’.

Le sentiment d’être libre est très agréable, mais peut-on s’y fier ? L’enjeu est tout simplement notre dignité : ce texte semble dire que nous ne valons pas mieux que les animaux dirigés par leurs instincts.

Thèse :

Le texte de Spinoza est construit sur une distinction conceptuelle : la liberté n’est pas la possibilité de choisir mais l’affirmation de soi (la connaissance de notre désir, de nos limites ; leur acceptation.) Ce texte propose de nous débarrasser des illusions douloureuses qui nous conduisent à rêver d’une autre vie, pour être heureux ici et maintenant.

Deux idées difficiles à comprendre et à accepter :

o Il ne suffit pas de réaliser un désir pour être libre ; trop souvent nous ne sommes pas maîtres de nos actes car nos préférences sont dirigées de l’extérieur. => « l’illusion de la contingence » (les choses pourraient se passer autrement si je le voulais).

o En réalité nous n’avons pas d’autre choix que d’agir comme nous le faisons. La liberté ne consiste pas à arbitrer entre des possibilités qui nous seraient également ouvertes, mais à comprendre le jeu des forces en présence pour y investir correctement nos forces : agir en connaissance de cause. => « la connaissance de la nécessité » (il est impossible que cela soit autrement). Est nécessaire : ce qui ne peut pas, pas se produire/

I : LE PRINCIPE DE DETERMINISME :

Dans cette partie de texte, plusieurs principes et concepts sont définis. En premier lieu, le déterminisme, manière de désigner la contrainte (dont le mot est présent à la ligne 4 et dont nous rappellerons la définition un peu plus tard.) Le déterminisme est d’après notre cours, une façon de penser que tout est soumis au principe de causalité. C’est le cas dans cette partie puisque Spinoza illustre l'illusoire liberté de la conscience et de la volonté par l'exemple d'une pierre. En effet, la pierre bouge par une impulsion, qui est rappelons le l’action de pousser pour provoquer le mouvement, appelée « une cause extérieure » qu'on nommera principe d'inertie. Cependant, cette cause extérieure venant à cesser « [la pierre] continuera de se mouvoir nécessairement » « parce qu'elle doit être définie par l'impulsion d'une [autre] cause extérieure ». Ainsi la liberté de nos choix est régie par l'impulsion d'une cause extérieure. Sans tous ses facteurs extérieurs tels qu’il soit, sans ses impulsions, le mouvement ne se produit pas. La pierre est donc soumise au principe du déterminisme, elle n’a donc aucun pouvoir sur son action, puisque ces actions obéissent à des causes externes. Spinoza dans cette texte nous mentionne plusieurs cette idée de soumissions de la pierre à ce principe de déterminisme.. Par exemple le mot est présent l.9 et l.10, nous avons impulsions externe l.3 et l.6, et nous avons causes extérieure l.1, l.6, l.9 qui nous rappelle cette idée de déterminisme. Et ce principe n’est pas valable seulement pour la pierre ‘ et ce qui est vrai…. Tout objet singulier l.8, objet singulier ici inclus également l’homme. Dans cette phrase, Spinoza nous prouve que nous sommes en quelque sorte, tous esclaves de cette cause extérieure. Mais rappelons le déterminisme c’est aussi une manière de designer la contrainte qui lui est formuler dans le texte à la ligne 4 ‘cette permanence de la pierre dans son mouvement est une contrainte’. La contrainte nous force sans nous laisser le choix, d’après la définition. Elle prend la forme d’une nécessité physique à laquelle je n’ai pas le pouvoir d’opposer un refus. La loi de la pesanteur ne " m’oblige pas à tomber " si je chute, elle me contraint. Nous en déduisons donc, que notre liberté est dictée par une cause extérieure ce qui nous ramène au principe de soumission que nous avons pu analyser auparavant et ce qui est démontrer par ces phrase : « cette permanence de la pierre dans son mouvement est une contrainte non pas parce qu’elle est nécessaire, mais parce qu’elle doit être définie par l’impulsion des causes externes », ligne 1 « Une pierre reçoit d’une cause extérieure qui la pousse une certaine quantité de mouvement, par laquelle elle continuera… impulsion externe.. ». Et ce qui est reconfirmé plus loin dans le texte ‘agir selon une loi précise et déterminée’ ligne 10. Nous pouvons aussi observer l.5 « elle doit » qui traduit une obligation, ce qui nous conforte dans l’idée de contraindre. La nécessité est un autre concept de notre première partie,

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