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Philo TD le travail

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Par   •  29 Mai 2016  •  TD  •  1 086 Mots (5 Pages)  •  866 Vues

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PHILO TD LE TRAVAIL

  • Texte 1   la Bible, T.2 p. 70

Dans ce texte, le travail est présenté comme unique chemin vers la survie. En effet, il est imposé à l’homme à la suite d’une faute qu’il a commis et de fait, pour se racheter, il lui est impératif de travailler. Ce travail n’est donc pas un choix pour l’Homme mais une nécessité puisque sans cela, il ne peut vivre, c’est ce qui lui permet de laver ses péchés et de, peut-être, trouver un chemin vers la rédemption. En cédant à la tentation, l’homme et la femme perdent leur être spirituel et devienne de simple mortels condamner à accomplir a un travail indispensable pour survivre.

  • Texte 2    Marx, Le Capital, T8 p. 393
  1. La thèse du texte est que le travail en tant que nécessité, c’est-à-dire lorsqu’il est dicté par nos besoins naturels (toujours plus nombreux) qui demandent à être satisfait rapidement, ne peut conduire à la liberté. Il est primordial pour l’épanouissement de l’homme que le travail soit réalisé d’une manière rationnelle et saine.
  2. Selon Marx, l’homme civilisé a un lien particulier avec le travail puisqu’il semble se devoir de travailler afin de pouvoir vivre, exister, afin d’être en mesure de procréer, répondre à ses besoins et à ceux de son entourage. C’est grâce au travail que l’homme est homme et non plus simple animal car c’est ce qui le fait sortir de la nature pour le faire entrer dans la culture, ce qui sors de l’inné pour entrer dans l’acquis, ce qui peut lui permettre de s’enrichir culturellement. Le moyen terme de son argumentation est la nécessité.
  3. Le travail doit être réduit car c’est la seule possibilité pour l’homme d’accéder à sa libération. En effet, en étant soumis à son travail, l’homme est soumis à un devoir, une nécessité qui lui fait perdre toute envie vivre ce qu’il fait, il n’est plus que conditionné à obtenir la récompense d’un travail acharné nécessaire à son existence et celle de son entourage. De fait, il en oublie ce que peut lui apporter son travail, et dépendant de ce dernier et de ce qu’il lui impose, il n’est donc plus libre vis-à-vis de lui. Il n’est pas question d’user sans limite de ce travail car on risque d’en perdre le gout véritable et les richesses qu’il peut nous apporter.
  • Texte 3    Kant,  Traité de pédagogie, T. 34 p. 318
  1. La thèse du texte est que l’homme, afin d’avoir la possibilité de s’accomplir, se doit de travailler. Kant explique que l’homme n’est pas fait pour rester sans occupation, dans l’ennui, il ressent en effet la nécessité d’être actif, et c’est ce que doit lui apporter le travail. C’est grâce au travail qu’il pourra combler sa vie et ne pas subsister dans l’oisiveté.
  2. Selon Kant, seul l’homme « travaille », puisque seul lui tend à faire quelque chose de sa vie, à lui donner un sens. En effet, contrairement à l’animal, l’homme a conscience de faits qui le dépasse. Par conséquent, il semble être capable de se projeter et développe une volonté de remplir sa vie. C’est pour cela que le travail peut lui permettre de lui tracer un chemin vers son accomplissement, d’éclairer certaines zones d’ombre.
  3. Ce texte répond à celui de Marx dans la mesure où Kant ici va dans le prolongement du texte précédent. En effet, il dit ici qu’en plus d’être une nécessité pour l’homme en lui assurant de vivre, le travail est un choix que l’on prend afin de nous permettre d’advenir. En usant du travail raisonnablement, il peut nous apporter une libération qui peut nous permettre de donner un sens un notre vie. Ceci ne sera pas possible si l’on ne considère par le travail comme moyen d’accès au bonheur mais seulement comme satisfaction à nos besoins. Il est nécessaire de voir plus loin.
  • Texte 4    Kierkegaard, Ou bien... Ou bien...
  1. Kierkegaard s’oppose à la position de Kant. En effet, celui-ci explique que l’oisiveté, c’est-à-dire l’état de quelqu'un qui vit sans travailler et sans avoir d'occupation permanente, est ce qui permettra à l’homme de trouver le sens de sa vie. Selon lui et contrairement à Kant, il est possible de donner une signification à l’existence autrement que par le travail, et tout simplement en prenant le temps de savourer chaque instant de vie, en contact avec les autres et la nature. Cependant, et c’est à ce moment qu’il rejoint Kant, il réfute l’ennuie, donc il pense que l’oisiveté n’est pas l’ennui, elle est juste la possibilité de profiter pleinement de sa vie, et de s’accomplir sans les contraintes que pourrait apporter le travail.
  2. La thèse revendiquée est que le travail n’est pas forcément le chemin vers le bonheur et qu’il est par conséquent possible d’être heureux autrement, et notamment en prenant le temps de profiter de la vie et de savourer ses plaisirs. Il établit cependant une distinction  entre le fait de profiter la vie et le fait de s’ennuyer à cause de l’absence de travail. En effet, il explique bien que l’oisiveté en tant que l’état de quelqu’un qui vit sans travailler ou sans occupation particulière n’implique pas directement la paresse. Elle est plutôt une façon de se recentrer sur soi-même et de chercher en profondeur quel peut être le sens de la vie. Bien que connu sous des aspects péjoratifs, l’oisiveté définie par Kierkegaard apparaît ici comme un bien pour l’homme, éloigné de toute pression que pourrait exercer le travail et se rapprochant d’un bonheur divin.
  • Texte 5   Aristote,  Ethique à Nicomaque, X., T.13 p. 115

La seule absence de travail digne de l’homme est ce qu’Aristote définie comme la contemplation. En effet, selon lui, c’est l’unique chemin qui pourrait mener l’homme au bonheur, un bonheur éternel et divin. Ainsi, c’est l’activité qui apparait comme la plus élevée puisqu’en lien avec la vertu la plus parfaite de l’homme ainsi qu’avec l’esprit. La contemplation permettrait à l’homme de se recentrer sur lui-même et donc d’accéder a la sagesse la plus ultime qui allie plaisir profond et connaissance. L’existence qui prône la contemplation est l’une des plus riche puisqu’elle n’attend pour résultat que le bien être de l’homme, un bien être qui ne nécessite pas forcement autrui bien qu’elle ne le rejette pas non plus et un bien être touchant au divin. De fait, la contemplation est ce qui pourrait permettre à l’homme de vivre un bonheur divin en tant que mortel, un bonheur éternel.

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