Machiavel: la loi et la méchanceté des hommes
Commentaire de texte : Machiavel: la loi et la méchanceté des hommes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar bleuupale • 6 Novembre 2018 • Commentaire de texte • 1 334 Mots (6 Pages) • 1 437 Vues
Explication de texte :
La loi et la méchanceté des hommes
Dans le texte qui nous est proposé, Machiavel explique les principes de loi et de la justice pour les hommes. Les hommes vivent dans des sociétés régies par différents types de gouvernement et de législation. Ceci peut conduire à estimer que la justice est une idée dont la nature varie selon les pays et les époques. Dans ce texte, Machiavel présente une démarche ambitieuse. Il entend à montrer les effets de la justice et des lois. Machiavel soutient que la justice est née de la nécessité absolue de faire des lois pour empêcher les maux que les hommes peuvent se causer. La loi fixe dans un État de droit les obligations, protégeant ainsi l'individu contre l'arbitraire et le règne de la force. La transgression de la loi est punie par le pouvoir judiciaire, évitant ainsi la spirale de la vengeance. Si l'homme était par nature juste, il ne serait pas nécessaire d'établir des lois. Certes la raison humaine peut reconnaître ce que l'homme doit faire pour être juste, mais les passions et la liberté de chacun peuvent le conduire à agir selon son intérêt particulier. Par ailleurs, le règne de la loi permet d'établir une égalité de droit entre les membres d'une communauté. Est-ce à dire que la loi est nécessaire ? En effet, sans loi ni justice, est-ce que l’humain pourrait contrôler ses pulsions animales ?
I. La société humaine.
L’homme n’est pas à l’image de Dieu, c’est un être naturel qui a des besoins à satisfaire. Car sans lois, l’homme serait égoïste, cruel et animal. En effet, Machiavel explique que les hommes sont forcé à se tenir bien. « Les hommes ne font le bien que forcément ». Si les hommes avaient le choix, le choix se porteraient immédiatement vers le choix primaire. L’homme est en quelque sorte enchaîné voir maintenu par les lois, ce qui le pousse à faire de bonne action dans les sociétés où les crimes sont punis. L’homme a souvent comme ambition d’avoir le pouvoir pour sois et de contrôler tout les autres. Cependant Machiavel explique dès le début que tout auteur ayant travaillaient sur le sujet de la politique est d’accord sur ceci : « quiconque veut fonder un Etat et lui donner des dois supposer d’avance les hommes méchants » Dans cette phrase, il cherche à montrer que tout homme ayant penser à posséder un état ou tout homme ayant un minimum de pouvoir doit penser à restreindre chaque homme pour ne pas risquer d’être renversé. Car en effet, toutes personnes cherchant à avoir du pouvoir doit chercher à maintenir l’instinct et la méchanceté de l’homme. Cependant les hommes qui pensent à ceci sont encore lus malicieux et rusés que ses semblables. Il peut imposer des loi aux autres mais seont-elles valables pour lui ? L’homme peu imposer pour les autres mais cherchera à les détourner pour son propre intérêt. Cependant l’homme à besoin de deux choses qui lui sont fondamentales.
L’accroissement de la population amène les hommes à se rencontrer. Ces rencontres auraient pu ne pas se produire si les hommes n’étaient pas parvenus à se multiplier. De ces premiers groupements vont naître deux besoins. Le premier concerne la vie commune. Les hommes ressentent le « besoin de se réunir » pour gagner en commodité de vie. Cependant, celui de se défendre et au même stade que le premier. En effet, si l’homme n’a pas inventé les lois pour se défendre lui-même, à quoi serviraient-elles ? Car si les hommes ce sont croises et mélangés c’est avant tout parce qu’ils ce sont multipliés. Les lois n’existent pas pour un seul homme, car les lois sont pour LES hommes qui sont chacun tous aussi méchants et cruels que d’autre. Ici, Machiavel englobe dans ses phrases « Les hommes », car tous les hommes sont pareils. En effet, avec cette phrase suivante : « Dès qu’ils ont le choix et la liberté de commettre le mal avec impunité, ils ne manquent de porter partout la turbulence et le désordre. C’est ce qui a fait dire que la pauvreté et le besoin rendent les hommes industrieux et que les lois font les gens bien. » L’homme industrieux ici parle d’un homme qui à l’apparence d’un génie, il tire parti de ce qu’il a jusqu’à caché ce qui lui manque. Ce qui montre que les gens sans lois sont malins, vicieux, manipulateurs et menteurs alors que les gens qui naissent avec des lois sont des personnes qui ne s’opposeront en aucun cas à ce qui leurs aient demandés. Ils n’ont jamais voulu faire preuve de malice ou quoi que ce sois d’autre car la lois empêche ce genre de comportement qui est considéré comme quelque chose de « mal ». Dans la pauvreté les gens sont méchants car ils ont vécu à l’état brut, le vole pour eux semble peut-être normal par exemple. La société est en quelque sorte maintenue dans des cases, la pauvreté, ce genre de comportement pousse l’État, le pouvoir à prendre des résolutions qui leurs semblent nécessaires. Car aucun homme de pouvoir ne veut qu’un homme sorte du « lot ». Cette préférence permet d’expliquer la naissance de l’autorité et de la relation de commandement et d’obéissance qui se concrétisera au final par les lois. D’entrée, la vie des sociétés est mise sous le signe de la menace. Il faut se préserver des animaux et des autres hommes. Ainsi apparaissent deux relations essentielles. La coopération pour pouvoir bien vivre ensemble et surtout la domination d’un chef. Il faut qu’un ordre soit garanti pour que le groupe soit uni.
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