Un Homme Ne Peut Pas Vivre Sans Loi
Compte Rendu : Un Homme Ne Peut Pas Vivre Sans Loi. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 7 Novembre 2012 • 1 005 Mots (5 Pages) • 7 272 Vues
Le terme « loi » vient du grec « nomos » qui signifie règle, la loi est donc la norme. En outre les lois sont des règles écrites, édictées par des autorités compétentes comme le Parlement ou par des traités internationaux comme la CEDH par exemple. L’utilisation du verbe « pouvoir » influe sur la capacité ou plutôt l’incapacité qu’aurait l’homme à vivre sans être encadré par des lois. Il lui est donc nécessaire d’avoir des lois. Malgré le fait que s’il on prend le terme « vivre » au sens premier l’homme peut parfaitement le faire, mais il s’agirait alors de survie et non d’une vie pleinement consciente. Nous verrons alors dans un premier temps la nécessité de la loi pour un individu puis dans un second temps la nécessité de la loi pour un groupe, dans une société.
La loi dans son sens stricte et premier, est définie comme une règle, édictée par une autorité, que tout le monde doit suivre. Il s’agit donc d’une disposition normative et abstraite, qui est obligatoire, autant les autorités que les citoyens doivent s’y soumettre. On pourrait donc croire que la loi donne une relation de dominant-dominé et empêche ainsi les hommes de faire ce que bon leur semble. Pourtant il s’agit du contraire, la loi n’enlève pas la liberté à l’homme.
En effets, il est possible de dire que même avec des lois certains hommes voient leurs libertés et droits fondamentaux bafoués. Ainsi il serait permis de dire que les lois ne servent à rien en question de justice et d’équité. Il est vrai que certaines lois fondamentales ne sont pas respectées et que des personnes voient leurs droits fondamentaux bafoués. Or si même avec l’usage de ces lois n’empêchent pas cela, on ne peut que penser que cela serait pire si celles-ci n’avaient pas été édicté. Effectivement, nombre d’hommes ne respecteraient pas le premier article de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (préambule de la Constitution de 1958 et donc rattachée au bloc de constitutionnalité de la France) et pourraient par exemple faire preuve de racisme ou même s’octroyer le droit d’esclavage.
Un argument qui pourrait contrer l’idée de l’impossibilité d’une absence de loi est celle de l’éducation. En effet, de tous temps la loi fut écrite en termes d’éducation (par exemple la table des 10 commandements). Sa finalité était d’éduquer les hommes pour leur permettre de vivre ensemble. Ainsi si l’on part de ce principe, la loi n’a pas un caractère de durée dans le temps et est vouée à disparaitre une fois l’éducation des hommes terminée. Cependant comment pourrait-on terminer l’éducation de quelqu’un sur autant de point que la loi en aborde. En effet, la loi couvre toutes les disciplines possibles, de plus les modifications apportées aux textes officiels font qu’il est impossible pour l’homme de les savoirs toutes. L’adage « nul n’est censé ignorer la loi », montre que la finalité de la loi est bien d’éduquer les hommes, or il est impossible de faire une éducation complète tant les lois changent. Ainsi l’homme ne peut pas vivre sans loi, car celle-ci lui permettent d’être plus juste, et d’agir avec plus de raisonnement ou équité.
En ce qui concerne l’idée de société, la loi telle qu’elle est édictée implique la notion de droit. Seulement à quand remonte cette notion
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