La philosophie est-elle réservée à l'adulte ?

Thème : L'Homme et son rapport à la philosophie

Question : La philosophie est-elle réservée à l'adulte ?

Introduction

Depuis l'Antiquité, temps des premiers philosophes, jusque nos jours, l'Homme ne cesse de s'interroger sur le monde qui l'entoure. Il cherche à comprendre par la raison la physique, sa nature et son esprit, son rapport avec autrui, …

Ces réflexions qui tendent vers la vérité sont les spéculations philosophiques.

La philosophie reste l'outil immuable de l'Homme à travers les siècles, seul les questions évoluent, devenant plus complexes, plus élaborées mais aussi plus abstraites. L'homme, être pensant, peut alors douter aussi bien sur des questions communes d'ordre universelles que sur des questions plus personnelles comme sa conscience, son inconscient, sa morale, l’éthique, …

La volonté de trouver une solution sérieuse à ces questions suppose alors de posséder un certain bagage culturel, des capacités de réflexion poussé ? Nous pouvons donc nous demander si la philosophie serait réservée à l'adulte ? Tout individus de l'espèce humaine peut-il philosopher ?

Le problème qui se pose est est-ce que l'Homme âgé, dit sage, est plus philosophe que l'enfant en quête de connaissances ?

Avant d'argumenter, nous allons tout d'abord définir les termes importants du sujet :

Problème philosophique : L'Homme âgé, dit sage, est-il plus philosophe que l'enfant en quête de connaissances ?

(Dictionnaire Larousse)

• L’homme = Primate caractérisé par la station verticale, par le langage articulé, un cerveau volumineux, des mains préhensiles, etc.

Être humain considéré du point de vue des qualités ou des faiblesses propres à la nature humaine ou Adulte du sexe masculin par opposition à garçon, jeune homme 

• Sage = Qui fait preuve de sûreté dans ses jugements et sa conduite 

Dont les mœurs sont irréprochables, qui montre de la réserve dans ses rapports avec l'autre sexe

Qui est prudent, réfléchi, qui est conforme à la mesure, au bon sens 

Dans l'Antiquité, homme réputé pour ses connaissances, son expérience, son jugement, et dont les avis sont écoutés.

• Philosopher = Discourir plus ou moins banalement sur quelque chose en s'en tenant à des idées générales. Traiter des matières de philosophie, se livrer à la spéculation philosophique.
• Enfant = première étape du cycle de la vie de l'Homme.

Personne naïve, ayant un caractère enfantin

Personne rattachée à un groupe par ses origines, ses idées

• Connaissance = Action, fait de comprendre, de connaître les propriétés, les caractéristiques, les traits spécifiques de quelque chose

Opération par laquelle l'esprit humain procède à l'analyse d'un objet, d'une réalité et en définit la nature 

Ensemble des domaines où s'exerce l'activité d'apprendre ; savoir

Capacité de quelqu'un en état d'éveil à être conscient de son existence et de la réalité qui l'entoure, état conscient ; conscience

Plan :

I. La vérité de l'adulte est-elle meilleure ou plus crédible de par son ancienneté, son expérience ?

        A. L'expérience de l'adulte

         B.

C. L’adulte, un être de raison

II. Mais, L'enfant ne peut-il pas être mener sur la voie de la réflexion philosophique ?

        A. L'étonnement et l’innocence de l’enfant le mène sur la voie de la réflexion

        B. L'apprentissage de la philosophie et les méthodes pédagogiques possibles

III. L'expérience est-elle finalement un élément moteur ou un frein à la recherche philosophique ?

        A. Un véritable moteur pour la recherche philosophique

        B. Un élément qui peut être un frein à la recherche donc ne pas être nécessaire (contingent)

I. La vérité de l'adulte est-elle meilleure ou plus crédible de part son ancienneté, son expérience ?

 A. un bagage qui assure une crédibilité auprès de nos semblables

→ « l'expérience de la vie » expérience du passé

L'expérience vécue, la pratique sont nécessaires car elles fournissent un apprentissage. Est ce que l'expérience n'est pas le seul domaine où on peut apprendre quelque chose parce que c'est le seul domaine où il se passe quelque chose.

L'expérience peu alors se définir comme un ensemble de connaissances variables d'un individu à un autre selon ce qu'il à vécu et que sa mémoire à conserver.

Se sont donc nos souvenir qui nous ont marqués et nous apportes des savoirs, des certitudes sur des sujets variés tel que les dangers et les erreurs à ne pas reproduire car elles engendrent souffrance, douleur, honte et tout sentiment désagréable. (se brûler, tomber, se disputer,...)

On peut alors témoigner de cette expérience pour que d'autres ne reproduise pas les même erreurs. Permettre une évolution, une avancée.

L'expérience joue un rôle essentiel dans la constitution de nos connaissances. Elle est à la fois le point de départ de la science (la science ne peut parler que de ce dont on peut faire l'expérience) et en même temps en quelque sorte son “point d’arrivée”.

La connaissance théorique scientifique a pour objectif un prolongement, une application pratiques, un retour au réel. Le prolongement naturel de la science, c'est la technique, la pratique. Bacon : « Savoir pour prévoir, prévoir pour pouvoir. » La science vise l'action – la pratique. Or justement, l'expérience, c'est la somme de nos actions, l'accumulation de vécu, la pratique donc.

Plus l'on est âgé, plus on accumule des savoirs car l'Homme est en constant apprentissage. Le recul de l'âge est important, nous sommes plus apte à argumenter sur un sujet donner nous rendant sage au yeux des plus jeunes qui ont donc moins d'expérience.

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