Devons–nous obéir aux lois injustes ?
Dissertation : Devons–nous obéir aux lois injustes ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Aymaaan • 3 Janvier 2023 • Dissertation • 838 Mots (4 Pages) • 344 Vues
Devons–nous obéir aux lois injustes ? C’est à cette question que va répondre Henry David Thoreau dans la Désobéissance civile publiée en 1849, où il se demande si nous devons obéir aux lois injustes jusqu’à notre mort ou nous devons les transgresser tout de suite afin de les améliorer. Thoreau pense que nous devons les transgresser tout de suite. En effet, dans ce texte, Thoreau, en utilisant des questions dites rhétoriques et à l’aide de plusieurs métaphores, va tenter de convaincre ses lecteurs de l’absurdité des injustices liés au lois. Thoreau cherche à nous montrer qu’un individu quel qu’il soit, ne doit pas renoncer à son droit de regard sur les lois. Faut-il transgresser toute les lois injustes ? Dans ce texte Thoreau pense que nous devons les transgresser afin de les améliorer, par exemple dans son cas où il dénonce principalement les impôts payer pour envahir le Mexique, mais il y a des lois que l’on peut penser injuste mais qui sont en réalité juste pour la majorité.
Tout d’abord de la ligne 1 à la ligne 6, l’auteur commence par exposer son sujet. Dès la ligne 1, le lieu commun « il existe des lois injustes » va permettre à Thoreau de montrer qu’il va s’intéresser dans ce texte aux lois injustes. Puis il enchaine avec la question rhétorique « consentirons-nous à leur obéir ? » à laquelle il va répondre plus tard dans son argumentation. Ensuite, Thoreau va exposer deux idées « Tenterons-nous de les amender en leur obéissant jusqu’à ce que nous soyons arrivés à nos fins, ou les transgresserons-nous tout de suite ? » (L.2 et3), Thoreau veut dire ici que nous devons soit obéir au lois injustes jusqu’à notre mort ou bien nous devons les refuser afin de les améliorer. Ensuite, Thoreau parle de « gouvernement comme le nôtre » (L.4) où il parle ici de la démocratie Américaine en 1849.Puis grâce à un raisonnement par l’absurde « Ils croient que s’ils résistaient, le remède serait pire que le mal ; mais si le remède se révèle pire que le mal, c’est bien la faute du gouvernement » ce qui montre qu’il est contre le fonctionnement du gouvernement.
Ensuite on remarque que Thoreau va dénoncer le mauvais fonctionnement de la démocratie Américaine en critiquant le gouvernement de la ligne 7 à 11. « C’est lui le responsable » où le pronom « lui » désigne ici le gouvernement ce qui montre fermement qu’il est contre celui-ci. Ensuite, Thoreau va faire une anaphore de plusieurs questions rhétorique en utilisant le mot interrogatif « pourquoi ». La première « Pourquoi n’est-il pas plus disposé
à prévoir et à accomplir des réformes ? » montre ce que Thoreau reproche au gouvernement de ne pas changer certaines lois
Pour finir, de la ligne 11 à la ligne 20, Thoreau va faire une métaphore entre le une machine et l’injustice que le gouvernement met en place, « Si l’injustice est indissociable du frottement nécessaire à la machine gouvernementale, l’affaire est entendue. Il s’atténuera bien à l’usage » (L.11 à 13) l’auteur affirme ici que l’injustice est indissociable au gouvernement, même si ce dernier va s’atténuer. On remarque aussi une anaphore du mot si utiliser pour exprimer une condition. Thoreau veut convaincre ses lecteurs en faisant appel à sa raison. « Si l’injustice a un ressort, une poulie, une corde ou une manivelle » on relève ici une énumération. « Mais si, de par sa nature, cette machine veut faire de nous l’instrument de l’injustice envers notre prochain » ici, Thoreau va jouer avec les sentiments du lecteur afin de le convaincre car en effet on parle ici de l’injustice envers l’envahissement du Mexique qui sont en effet payer par les impôts des Américains. Thoreau va ensuite utiliser la première personne du singulier pour montrer qu’il est lui aussi concerner par la cause qu’il défend. « Que votre vie soit un contre-frottement pour stopper la machine » ici, Thoreau s’adresse directement à ses lecteurs, pour les convaincre de ne pas devenir l’instrument de l’injustice qu’il condamne ou en d’autre terme de ne pas adhérer à quelque chose que l’on condamne.
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