Loi Injuste
Compte Rendu : Loi Injuste. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 9 Février 2014 • 858 Mots (4 Pages) • 7 726 Vues
Introduction : La loi, provenant d’une autorité souveraine, qu’elle émane de tous c’est-à-dire du peuple ou d’un seul, part exemple, un roi, doit être suivie en tant qu’elle régule les rapports entre les individus particuliers vivant dans une société. Mais si l’on suppose qu’il est possible de s’interroger sur le sens de la loi, quelle serait la justice ou la justesse de toute loi ?
Dans l’histoire, il est toujours possible de discerner des lois que l’on juge injustes. Mais selon quels critères ? Qui peut juger de la justice ou non de telle loi particulière. D’autre part, si en effet, il peut exister des lois injustes, il faut également s’interroger sur la justice de toute loi, quels que soient les cas particuliers. Est-ce que toute loi, par son caractère général, est-elle juste par elle-même ? N’est-ce pas dans son application efficace à des cas particuliers qu’on peut la juger juste ou injuste ? Comment la loi idéale peut-elle s’appliquer au réel ?
Nous commencerons par analyser des exemples de loi injuste pour ensuite interroger le rapport entre la loi générale et les situations toujours singulières pour enfin comprendre comment une loi peut s’appliquer avec justice c’est-à-dire aussi avec justesse et efficacité à travers la notion d’équité.
1ère partie : Il existe des lois injustes
A. Les lois d’un pays qui nuisent à des minorités en fonction de la race supposée, de l’ethnie ou de la religion
Ex. : les lois de l’Apartheid en Afrique du Sud.
On imagine arbitrairement une séparation et donc un traitement différent et inégalitaire d’un groupe, exclu par ces lois qui sont alors fondées sur une inégalité.
Transition : Une loi injuste serait-elle alors une loi posant une inégalité ?
B. Une loi injuste instaure un rapport de force et d’inégalité au lieu de les déjouer.
Ex. : la cité athénienne, fondée sur une égalité des citoyens – parce qu’ils possèdent le logos c’est-à-dire la raison – capables de prendre des décisions politiques.
Mais il existe alors un extérieur qui mettrait en évidence les limites et donc les frontières de la cité. Prenez le cas des femmes et des esclaves réinjectant ce rapport de force dans la polis athénienne. Avec les femmes et les esclaves, le politique s’invente une extériorité. Il y aurait en ce sens toujours une résurgence d’un en-dehors du politique comme impossibilité de réduire cette extériorité naturelle venant hanter la polis, donc avec ces figures de la femme et de l’esclave.
1) La femme : est tenue comme naturellement soumise à l’homme. Ce rapport de pouvoir n’est pas politique mais domestique.
2) L’esclave : il existe pour Aristote un esclavage naturel. Au chapitre V des Politiques, Aristote se demande s’il existe un homme qui tombe sous le concept d’esclave par nature : « est en effet esclave par nature celui qui, en puissance, appartient à un autre et c’est pourquoi il appartient de fait à un autre. »
le pouvoir des maîtres sur les esclave n’est pas politique et par cette instrumentalisation, leur déni toute possibilité de participer à l’élaboration
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