David Hume

Y a-t-il conscience sans perception ? C’est là toute la question auquel David Hume répondra dans son texte extrait du Traité de la nature humaine, écrit en 1739. Dans le texte que nous étudions, l'auteur David Hume philosophe, penseur des lumières écossaises défend l'argument selon lequel l'existence de la conscience ne peut exister que la où il y a une perception. En d'autres termes, la conscience ne peut être établie que par cette capacité de perception, sans elle elle ne peut exister. Il évoque aussi le problème de la connaissance de l’homme ; il en vient au problème de l’identité personnelle, mettant complètement en question l’unité du moi. Qu’est-ce que le moi ? C'est ainsi que dans un premier temps, (ligne 1 à 4) David Hume, s'oppose à certains philosophes ; selon lui, l'identité d'une personne est forcément liée à sa conscience, elle est liée aux perceptions humaine depuis la naissance. Dans un deuxième moment (ligne 5 à 10) l’auteur réfute l’opinion de ces philosophes en nous exposant son point de vu grâce à ces différentes analyses et doutes qu’il a pu observer en s’attachant à sa propre personne. Cela lui permet de conclure (ligne 10 à 14) que rien n'est possible sans ces perceptions, rien n'est compréhensible sans ces perceptions, et celles-ci sont essentielles à l'homme.

Le premier moment du texte (ligne1 à 5) débute par une opposition entre ses idées et celle de certains philosophes «Il y a certains philosophe » Ligne 1 ce qui permet à l’auteur d’annoncer ce qui va constituer le premier objet de sa reflexion. Cela expliquerait d’avance que l’auteur n’a pas forcement le même avis que les autres philosophes, ou le même point de vues et qu’il compte par la suite donner ses idées en comparaison de celles des philosophes. Pour ces philosophes, la vérité du moi est une vérité intuitive, soit première, et donc entraine la déduction d’autre vérité, comme « je pense donc je suis » de Descartes qui est la vérité fondamentale, la première certitude sur laquelle on s’appuie pour en tirer d’autre. A cet égard, l’idée de Locke et Descartes est complètement contraire à celle de hume car il pense qu’un tas de perception constituent ce moi. Il utilisera alors l’idée de l’évidence d’un

« moi » pour pouvoir en faire critique et donc annoncer sa propre thèse. . Ensuite David Hume annonce le sujet en parlant de la « conscience intime » ligne 2, autrement appelé notre « moi ». On remarque ainsi que les termes en relation avec le moi son en italique ce qui montre leur importance et que le « moi » est bien au cœur du sujet.

Ensuite (l. 5 à 10) on trouve clairement la thèse de l’auteur, il réfute l’opinion de ces philosophes en nous exposant son point de vu grâce à ces différentes analyses et doutes qu’il a pu observer en s’attachant à sa propre personne, ainsi le moi pose interrogation et ne semble pas si simple que cela. Il en arrive ,enfin, au fait que le moi est intiment relié à nos perceptions. Hume explique que pour lui le moi n’existe pas, et que le sujet n’a pas une identité réelle. Notre identité est illusoire, car l’analyse de notre intérieur intime prouve que nous sommes une succession de perceptions multiples. Hume pense que toutes nos connaissances sont basées sur nos expériences

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