Thèse de David Hume
Commentaire de texte : Thèse de David Hume. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar brdttt • 9 Mai 2017 • Commentaire de texte • 731 Mots (3 Pages) • 4 737 Vues
Le texte que nous avons avec nous est un extrait d’une œuvre de David Hume, philosophe écossais célèbre XVIII ème siècle, intitulé De la norme du goût. On a donc ici un texte qui aborde le thème du jugement esthétique, plus précisément des différences de jugement des individus sur les objets et ses origines potentielles. Il nous faut donc définir l’esthétique. Pour cela, je dirai que l’esthétique est en globalité le concept de « beau » au sens large. On peut également aborder ce terme comme étant une théorie à la base du jugement du goût et de la perception du beau. Tout au long du texte, on recherche la réalité, l’authenticité, la légitimité, l’origine du jugement esthétique, de la perception de la beauté et par conséquent du goût. On se demande à plusieurs reprises pourquoi est ce qu’ils existent autant de jugements différents, quel jugement est le vrai et d’où viennent les goûts. L’auteur formule sa thèse sur le fait que le jugement esthétique et tout à fait personnel, que nous ne percevons pas les objets de la même manière et que par conséquent ce qui est beau pour certains ne l’est pas forcément pour d’autres. Pour lui, le goût trouve son origine dans la perception et il n’existe aucun faux jugement sur les objets puisque chacun a sa propre perception des choses. On a ici un jugement par l’entendement et les expériences sensibles des individus. L’objectif est donc de démontrer que le jugement esthétique peut avoir d’autres origines. Pour étudier ce texte, nous nous demanderons d’où vient le jugement esthétique? Y a-t-il une opinion plus vraie et plus légitime que les autres ? La beauté est-elle intérieure à l’objet ou vient-elle uniquement de la perception de l’individu ? Pour répondre à ces questions, nous étudierons dans un premier temps la question de l’opinion, puis dans une deuxième partie, nous verrons que la beauté n’a pas de jugement unique, pour finir, dans une troisième et dernière partie, nous parlerons de la croyance et de la persévérance en nos opinions.
Dans les premières lignes du texte, Hume aborde directement la question des opinions et des sentiments pour parler du jugement esthétique. Il explique que pour un même objet, il est possible, et même sûr qu’il y ait une grande diversité d’opinions différentes. Cela constitue en effet le résultat des différences de perception des objets par les individus. Cependant, à la ligne 2, Hume explique qu’il n’en existe qu’une véritable et légitime (« Il y en a une, et une seulement, qui est juste et vraie »). Mais comment savoir laquelle est-elle ? c’est une question que l’auteur se pose également en mettant en effet en relief le fait qu’il n’est pas chose facile de déterminer celle dont il s’agit.
Il est intéressant de remarquer que par la suite, l’auteur oppose les termes « opinions » et « sentiments ». En effet, pour une grande quantité d’opinions, il n’en existe qu’une seule véritable, cependant, d’après lui, pour ce qui est des sentiments, ils ont tous une légitimité («sont justes » l.3). En effet, les opinions, qui sont en effet une manière de penser. On a une opposition entre le jugement esthétique et l’émotion qui peut nous envahir à la vue d’un objet. Il est donc par cela évident que le jugement est influencé par les sentiments que nous ressentons.
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