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David Hume

Analyse sectorielle : David Hume. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  1 Mars 2019  •  Analyse sectorielle  •  4 134 Mots (17 Pages)  •  714 Vues

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3ème cours

• Introduction et annonce de plan du cours :

Pour établir une nouvelle définition de la répétition, il faut comprendre Hume et passer par Hume. Mais c’est Hume à travers Deleuze et la lecture de Deleuze de Hume.

David Hume en tant que penseur de l’immanence.

David Hume, en tant que penseur d’un sujet qui n’est que le résultat d’un système de synthèse passive (alors qu’habituellement, la notion du sujet est un sujet actif). Pour Deleuze, et Hume, le sujet est un sujet produisant des synthèses passives.

—> L’origine du concept de synthèse passive vient de Husserl (et non pas de Hume)

On parlera de la subjectivité de l’empirisme, d’une interprétation du sujet qui change de son interprétation classique et de l’importance de l’extériorité des relations par rapport aux termes en questions ( Les relations sont externes.)

Puis nous parlerons de la répétition : La répétition pour elle-même est une répétition qui ne suppose aucun modèle pré-existant.

Pour la semaine prochaine : réfléchir sur la question sur qui est le personnage conceptuel de David Hume. D ne donne pas une réponse à cette question.

• Retour sur la notion de concept :

Un concept présuppose qu’il y a des composantes. Un concept n’est pas un mais est une multiplicité. Le concept ne prend jamais la totalité des composantes du monde et il y a dissymétrie dans le concept. Le concept n’est jamais un (une composante singulière) ou totalité (qui renvoi à l’infini et au chaos). Les concepts sont singuliers et comportent un ensemble de composantes qui sont eux-mêmes des concepts et qui se rassemblent à vitesse infinie (intensité des composantes).

Le concept comporte toujours une histoire, il reprend d’autres composantes provenant du passé ce qui implique qu’ils sont toujours situés. (ex du cogito de Descartes).

Les concepts ne sont pas isolés, ils sont dans un changement incessant. La configuration, le plan d’immanence est toujours en mouvement.

• Sur le plan d’immanence : Le plan d’immanence donne une sorte d’importance, de nécessité pour la réflexion, donne un plan sur lequel établir la réflexion, un horizon. Met en scène un pan de concepts qui sont reliés. Il donne un horizon permettant d’établir la structuration du chaos (par le biais de concepts), d’établir des plans afin de sortir du chaos et de se donner un horizon. Il découpe le chaos sans l’épuiser, s’y dirige et lui donne un sens : le chaos c’est la différence, l’intensité, le pré-individuel. Le plan d’immanence est établi dans l’intensité et établi.

Il y a aussi les personnages philosophiques :

Les présupposés sont justifiés par ces personnages conceptuels qui sont utilisés à la manière d’une personne. Le personnage conceptuel donne le style d’une manière de penser. Descartes a pour personnage conceptuel l’idiot par ex, qui part du principe que tout le monde pense et que tout le monde sait penser, que c’est du ressort de la nature humaine. Personnage qui se contente du savoir qu’il peut produire lui-même, qui ne cherche aucune encyclopédie.

Entre les concepts, et le plan, il y a le personnage conceptuel. Les concepts présupposent une puissance d’utilisation des concepts qui organisent les nécessités sur le plan, et qui est le personnage conceptuel qui nous guide (une certaine manière et activité, un caractère qui est propre au pers conceptuel).

- Sur le virtuel : le virtuel pour Deleuze vient de Bergson (et pas de MP): Le passé devient virtuel, il se préserve, reste mais devient inutile. Le passé se conserve toujours (il n’est pas détruit au moment du présent). Il existe comme inutile, mais pour le devenir utile. Il peut être utile dans un futur présent par le biais d’habitudes apprises, d’une mémoire. Donc le passé reste actuel et a une influence sur l’actuel.

Le virtuel n’est pas peuplé par des inds articulés. Il est une structure d’intensité, de possibilité pré-individuel.

Ainsi, si le philosophe est en puissance de concept, ça ne veut pas dire qu’il a la possession d’une boite de trésor. Les concepts ne sont pas pré-existants, ils pré-existent la cristallisation, sauf en tant que puissance. Logique de création (toujours singulière) qui ne se fait pas à partir de rien mais qui ne présuppose pas les inds déjà articulés dans un ciel platonicien par ex.

Citation 3 : Il dit que le sujet n’est pas une explication, il est à expliquer. C’est une des premières defs de l’empirisme : c’est pas la prétention que tout le savoir vient du sensible, mais c’est que le virtuel, l’abstrait, la subjectivité, l’esprit, n’est pas quelque chose qui explique le savoir mais c’est ce qu’on doit expliquer. Tout les présupposées philosophiques sont à expliquer et ne sont pas une essence ou une nature humaine.

Chez Kant, c’est l’ego transcendantal qui explique l’expérience. Alors que l’empirisme cherche à renverser cette approche en expliquant cet égo transcendantal.  

Le sujet (« je » par ex) n’est pas l’explication, mais c’est le sujet qu’il faut expliquer.

Aussi, on a des plans d’immanences différents entre le plan Hume et le plan Kant, et même la notion de concept et le sujet ne sont pas les mêmes et ne jouent pas le même rôle.

Pour Deleuze, les concepts ne sont pas sans questions. Ils ne vont pas de soi. Il faut questionner les concepts. Et dès qu’on les questionne, il faut en créer d’autres. Ils ne sont pas des trouvailles, mais c’est l’activité qui crée des concepts.

Il y a un relativisme qui règne parce que tout les concepts sont à créer.

Mais il faut dire aussi que l’activité est stable même si les concepts et le contenu ne l’est pas. Les termes, les idées, le contenu ne se justifie pas mais on peut observer l’activité de l’extérieure pour retrouver quelques règles et principes qui ne sont pas une connaissance à priori mais qui présente une stabilité. S’ils ont une stabilité, alors on pourra dénicher une nature humaine.

On peut faire une philosophie de l’apostériori, on peut voir de l’extérieur la répétition des effets et des principes dans l’activité humaine. On voit le sujet, le « je », l’esprit comme des effets de cette activité ce qui nous permet de stabiliser une nature humaine.

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