DURKHEIM " le suicide"

INTRO :

Dans sa recherche du bonheur l’homme peut faire face à une insatisfaction qui le conduit à ne pas vraiment être heureux. Dans ce texte, Emile DURKHEIM « le suicide » de 1897, fait face à une société, qui ne se satisfait pas de ce qu’elle a, dans sa quête permanente du bonheur qui est toujours valable de nos jours. Le bonheur est un but que chaque être humain souhaite atteindre, nos désirs une fois satisfait ne nous suffisent plus et l’homme veut toujours plus. Mais l’imaginaire ne contribue-t-il pas à cette insatisfaction de l’homme ? L’insatisfaction ne mène t- elle pas à un abandon de nos désirs ? De plus l’insatisfaction n’est-elle pas révolu à un moment de notre vie ? Le texte montre d’abord que l’homme ne se résigne pas à ce qu’il a et fait alors appel à son imaginaire. Ensuite l’auteur présente l’insatisfaction de l’homme comme perpétuelle, et pour finir il parle de la soif du futur de l’homme moderne et la jouissance du passé par l’homme sage.

DEVELOPPEMENT :

Emile DURKHEIM, l’auteur, distingue dès les premières phrases deux sociétés différentes. D’un côté il voit celle où les hommes se contentent de ce qu’ils ont « se soumet plus facilement aux coups du sort » (2) par des limites de mode de vie, de « saine discipline » (1), sans être trop restrictive. Et en opposition par le « Mais » (3) il met en évidence une société où les résidents sont ouverts au monde extérieur. Ces hommes veulent toujours plus que ce qu’ils ne possèdent déjà. En effet pendant la période où a été rédigé cet extrait, le monde laisse place à la révolution industrielle. Cette période de l’histoire a laissé libre cours à l’imagination de l’Homme. De plus cette révolution va amener à ouvrir les portes d’un nouveau monde « ouvre la porte à toutes les aventures » (8) cette ouverture augmente l’envi de l’homme à imaginer posséder ce que un autre peut avoir. L’ouverture n’est pas seulement intellectuelle, elle peut –être matériel comme Internet de nos jour qui permet un quasi-total accès au monde extérieur. Mais il y a également à l’époque la découverte de nouvelles technologies de communication notamment le téléphone en 1876 par Alexander GRAHAM BELL.

Effectivement « les imaginations sont avides de nouveautés »(9), elles apportent des désirs différents, des envies nouvelles. C’est avec cette imagination que l’homme se retrouve à vouloir ce qu’il ne peut pas réellement avoir. Alors pour ne pas faire face à la dure réalité, l’homme va continuer d’imaginer de nouvelles choses et ne pas se résigner à ce qu’il a. L’individu espère qu’imaginer plus et avoir plus, pourrait d’avantage le rendre heureux. La société ne voie pas d’autre manière de penser et d’agir, « ces dispositions sont tellement invétérées … Comme normales » (11). Mais cette imaginaire peut à long terme être mal sain pour l’homme. En effet le terme « insupportable » (3) ou encore « Quand on n’a pas … d’être rejeté en arrière ! » (6-7) peut amener à la destruction de soi-même à cause de la répétition de désir non réalisable, non satisfait. L’imaginaire ne pouvant être totalement réalisé, il y a donc un sentiment d’insatisfaction.

Ensuite DURKHEIM, démontre que la société qui est ouverte au monde, n’est jamais satisfaite de ce qu’elle a, « l’homme d’être un éternel mécontent » (13), l’homme demande toujours plus que ce qu’il a déjà. Aussi certains désirs peuvent lui faire envie, sans

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