Le Suicide Durkheim
Rapports de Stage : Le Suicide Durkheim. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar estudiantexa • 18 Novembre 2012 • 320 Mots (2 Pages) • 917 Vues
L’œuvre de Durkheim semble marquée par la révolution industrielle. Elle étudie l’individu comme une partie d’un tout. Le progrès est vu comme un facteur de décomposition de la société qui stimule les désirs individuels et conduit à une frustration dont l’issue est le suicide.
Resté dans l'ombre jusqu'aux années 60, Le Suicide est devenu depuis une référence en sociologie, comme exemple magistral d'application des règles de la méthode sociologique, que Durkheim avait définies dans un ouvrage précédent.
Après avoir suivi Durkheim pas à pas, on comprend que ce n’est pas le comportement individuel qui est pathologique, mais le groupe social lorsque certains marqueurs sociaux (tels que le taux de suicide) connaissent des variations considérables.
Il est, donc, important de faire rebondir notre réflexion sur les concepts de normal et de pathologique.
On peut définir la normalité comme l’ensemble de faits sociaux, de comportements individuels ou collectifs, de représentations, de critères objectifs ou subjectifs valables à un moment donné de l’évolution d’un groupe social qui décrit ce qui se fait habituellement dans ce groupe sans provoquer de remise en cause de ce groupe, et plus particulièrement de ce qui fonde ce groupe. Qui dit normalité, pense également à l’anormalité ou l’aspect pathologique qui décrit ce qui est inhabituel, menaçant, inquiétant pour l’équilibre de ce groupe.
Ces deux concepts permettent d’assigner à chaque événement, à chaque comportement, une place qu’il soit habituel ou non.
Lorsqu’un comportement, un événement ne rentre pas ou plus dans ces normes, il est nécessaire de le réévaluer, et de faire évoluer les critères de normalité ou de pathologie.
Nous pouvons facilement comprendre pourquoi l’homme est fragilisé par la destruction du groupe social. L’équilibre se trouve rompu et plus rien ne vient limiter la cruauté et la méchanceté humaine.
Mais broyés par ce monstre qu’est la société durkheimienne, ne sommes nous pas condamnés au chômage, à la mort par suicide dès que notre utilité sociale diminue et que notre groupe social se dissout ?
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