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Commentaire de texte de philosophie, Gottfrield Liebniz: les sens

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Par   •  26 Décembre 2017  •  Commentaire de texte  •  750 Mots (3 Pages)  •  1 002 Vues

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Le texte étudié ici est un texte de Gottfrield Leibniz, philosophe allemand du XVIIème siècle, dans lequel il exprime son opposition à l'empirisme des sciences, idée que toute connaissance provient de l’expérience accumulée. D'après l’auteur du texte, les sciences ne peuvent pas se baser sur les sens, l’expérience immédiate n’est basée que sur des exemples vécus car ils n’en font pas une vérité universelle et on ne peut affirmer qu’il ne se produira pas un élément contradictoire à ceux-ci. Pour Leibniz, les sens, quoique nécessaires, ne suffisent pas à tout interpréter et ce dernier met en avant la nécessité de la raison pour comprendre les sciences.

Les trois phrases que composent< ce texte peuvent ainsi s’étudier en trois parties. Premièrement lorsque Leibniz dit ''Les sens, quoique nécessaires pour toutes nos connaissances actuelles, ne sont point suffisants pour nous les donner toutes, puisque les sens ne donnent jamais que des exemples, c'est-à-dire des vérités particulières ou individuelles.'' il montre que les sens ne peuvent nous fournir l'accès aux vérités universelles, c'est-à-dire des vérités irréfutables celle qui ne peuvent pas ne pas être, car il n’est pas possible qu’à partir des sens et les exemples accumulés d’établir un lien reliant deux phénomènes sans faire appel à la raison.

Dans cette première phrase, la première partie (''Les sens, quoique nécessaires pour toutes nos connaissances actuelles, ne sont point suffisants pour nous les donner toutes'') évoque le fait que toutes nos connaissances ne sont pas uniquement dépendantes des sens et ont besoin d'autres éléments pour établir des vérités nécessaires, irréfutables. Les sens à eux seuls ne peuvent établir que des vérités contingentes, c’est a dire des vérités qui sont ou auraient put être différentes. Il appuie cette pensée par la phrase suivante ''puisque les sens ne donnent jamais que des exemples, c'est-à-dire des vérités particulières ou individuelles'' qui montre que les sens ne permettent d’acquérir que des expériences multiples mais subjectives et dont on ne peut pas en déduire une vérité car ce ne sont que des exemples. Les exemples sont ainsi des vérités isolées, non universelles, et dans ce sens le nombre d’exemples apportés aussi nombreux qu’ils soient, ne démontre pas l’infaillibilité d’une vérité.

Arrive en suite la deuxième phrase du texte appuyant les faits exposés si dessus ''Or tous les exemples qui confirment une vérité générale, de quelque nombre qu'ils soient, ne suffisent pas pour établir la nécessité universelle de cette même vérité, car il ne suit point que ce qui est arrivé arrivera de même'' . Il est confirmé ici que les sens nous apportent des exemples, sans pour autant pouvoir établir une vérité qui ne peut ne pas être, c’est a dire nécessaire. Cette phrase qui se finit par ''il ne suit point que ce qui est arrivé arrivera de même'' peut être représentée par l’interaction que l’homme a avec les astres. Par exemple même si un homme aura beau voir le soleil se lever chaque jour depuis sa naissance, rien ne peut confirmer avec total certitude qu’il se lèvera a nouveau le lendemain. Rien ne peut assurer qu’il

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