Commentaire de texte philosophie

DESPLATS Neil, TS2 Philosophie, Mme. PUIG

ETUDE DE TEXTE PHILOSOPHIE

Un être humain, ou l’Homme, par définition est un être vivant membre de l'espèce humaine. Il se différencie des autres espèces par son mode de déplacement bipède, son langage articulé, ses mains préhensiles et son intelligence développée.

Dans le texte à étudié, l’auteur, Georges Bataille essaye de nous proposer une autre définition de l’homme. En effet l’auteur va annoncer sa thèse qui dit que l’Homme est un animal qui nie le donné naturel, extérieur et intérieur, et plus particulièrement il pose le problème suivant :

Quel lien l’Homme en tant qu’être de culture entretient-il avec la nature ?

Bataille va défendre sa thèse en quatre grands moment :

Dans le premier moment (ligne 1 à 2), Bataille va exprimer la thèse qu’il va ensuite défendre, dans un second moment (ligne 2 à 4), Bataille explique que l’Homme nit le donné naturel extérieur par le travail et la technique, dans un troisième moment (ligne 4 à 6) Bataille explique que la négation de l’animalité et le rejet de l’instinct de l’Homme se fait par l’éducation et dans un quatrième et dernier moment l’auteur montre que ces deux négations sont indépendantes l’une de l’autre et qu’elles caractérisent l’Homme.

Ainsi dans le premier moment (ligne 1 à 2), Bataille va commencer par exprimer sa thèse, qu’il va défendre. Il commence par dire « Je pose en principe un fait peu contestable : », Bataille prépare son annonce de la thèse et présente sa thèse comment un « principe », un principe

Signifie ce qui est à l’origine de quelque chose, qui en est la première cause. Ici Bataille utilise « principe » pour dire que sa thèse est une vérité à partir de laquelle on peut déduire de nouvelles vérité. Il caractérise ensuite sa thèse comme un « fait peu contestable » ce qui provoque une sorte d’effet de persuasion et donne l’impression que sa thèse est prouvée, concrète et qu’on ne peut pas la remettre en question.

Il poursuit ensuite son raisonnement en exprimant la thèse qu’il va défendre : « Que L’homme est l’animal qui n’accepte pas simplement le donné naturel, qui le nie. ». Ici, l’auteur soulève le problème du lien qu’entretient l’Homme en tant qu’être de culture avec la nature. Il compare l’Homme à un animal, l’animal accepte le donné naturel, ce qui lui permet de satisfaire ses besoins et l’auteur utilise « simplement » pour dire que l’animal fait cela sans vraiment réfléchir, sans aucune manières ou difficlutés. Ainsi l’animal satisfait donc ses besoins et ne désir pas véritablement. Bateille compare l’Homme à « l’animal qui n’accepte pas simplement le donné naturel, qui le nie ». A l’inverse, l’Homme va donc refuser ce donné naturel va chercher à satisfaire ses désirs, contrairement à l’animal. De plus, Bataille utilise le terme « donné naturel » qui signifie « don » ou « donation » de la nature et ce don permet l’existence de l’Homme. À la naissance, aucun Homme décide ce qu’il veut et est incapable de vivre seul, sans aide. Par contre, dans la suite de son développement, l’Homme va essayer de s’échapper de ce monde naturel afin d’entrer dans un monde humain et devenir autonome.

Dans ce premier moment, Bataille affirme sa thèse sur lien qu’entretient l’Homme en tant qu’être de culture avec la nature.

Dans le seconde moment du texte (ligne 2 à 4), Bataille va expliquer que c’est par le travail et la technique que l’Homme nie le donné naturel extérieur. L’auteur dit que l’Homme « change » le monde extérieur naturel, ainsi que l’Homme va tenter de rendre autre, ou de donné une autre forme au monde extérieur naturel. Ceci est la définition même du travail :

le travail signifie l’activité humain par excellence, c’est une activité de production utile qui est une transformation intelligente de la nature. La phrase « [L’Homme] change ainsi le monde extérieur naturel » montre donc que l’homme nie le donné naturel extérieur par l’intermédiaire du travail, et que l’Homme tente de transformer la nature afin qu’elle puisse satisfaire ses désirs. Bataille poursuit ensuite cette phrase en disant « il en tire des outils et des objets fabriqués qui composent un monde nouveau, le monde humain ». Ceci renvoi de nouveau à la définition même du travail car le travail signifie la transformation intelligente de la nature, qui requiert à la technique et aux outils. Un outil est un prolongement du corps, par exemple un couteau ou une hache. Un outil nécessite l’emploi du corps humain. L’avantage de l’outil est qu’il économise et protège le corps, mais le corps est donc le moteur de l’outil.

Bataille dit que l’Homme « en tire des outils et des objets fabriqués », ce sont donc les outils qui permettent de crée ces objets. Ces objets sont fabriqués a l’aide des outils qui nécessite de la technique. Le mot technique provient du grec « technè », et l’ensemble des procédés, de moyens, de méthodes, de savoir-faire permettant la fabrication d’un objet attendu et utile pour l’Homme. Ces procédés ne sont pas innés et nécessite de l’apprentissage.

Bataille dit ensuite que les outils et les objets fabriqués « composent un monde nouveau, le monde humain ». Il utilise « monde humain » pour dire que l’Homme travail et transforme la nature pour crée un nouveau milieu, un nouvel environnement et que ceci est fait grâce aux travail et aux outils. Ce « monde humain », ajoute au monde ce que la nature est incapable de produire ou transforme les choses que l’Homme juge comme « inutile » et les transforme pour qu’elles deviennent utiles et qu’elles puissent satisfaire ses désirs. [Ce monde humain peut donc être synonyme de monde de culture auquel la technique s’ajoute.]

Ainsi dans ce second moment du texte, Bataille montre que la négation des Hommes du donné naturel extérieur se fait par le travail, les outils et la technique afin de transformer le monde pour qu’il puisse satisfaire leurs désirs. Il soulève donc la thèse de l’aliénation de l’Homme par le travail, mais nous en parlerons pas vraiment car on s’éloignerai du sujet...

Dans le troisième moment du texte (ligne 4 à 6) Bataille

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