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Commentaire de texte de philosophie

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Par   •  24 Octobre 2018  •  Commentaire de texte  •  2 128 Mots (9 Pages)  •  2 258 Vues

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     Le texte de Diderot porte sur des questions politiques, il s’appuie surtout sur le problème de légitimé du pouvoir, il accuse et critique les détenteurs du pouvoir d’établir une forme de séduction nous empêchant d’exercer nos volonté. Un gouvernement arbitraire dépend de la seule volonté en dehors de toute considération de raison, de justice et de conscience. Il relève de l’observation d’aucune règle ni aucune loi, sans véritable fondement et sans appuie sur la raison. Le gouvernement arbitraire peut désigner une autorité sans autre règle que le bon plaisir, c’est la consécration du droit du plus fort. Un pouvoir arbitraire ne dépend que de la volonté du bon vouloir, sans se soucier d’équiper de justice.  Ces droits sont refusés dans un gouvernement qu'il qualifie de despote. Il défend cependant le droit des libertés, le droit de pouvoir choisir ce qui est juste pour nous, le droit de « délibérer ».

Ce droit de liberté est celui que défend Diderot, le libre arbitre est ici expliquer implicitement par l'auteur. C'est la capacité dont dispose la volonté d’effectuer un choix par elle même, en toute liberté. C'est la capacité a se décider sans influence extérieur.

Si un homme est soumit à la pression d’un gouvernement arbitraire, comment peut t-il donc exercer son libre arbitre ?

     Diderot commence le texte avec la réfutation de la thèse d’Helvétius. Il dit «  Le gouvernement arbitraire d’un prince juste et éclairé est toujours mauvais. » La thèse de l’auteur est dîtes très implicitement. La phrase est tout de même paradoxale car il cite « un gouvernement arbitraire juste et éclairé » ce qui signifierais qu’il serait bien, mais nous ne pouvons que retenir le fait qu’il cite tout de même le fait de «  gouvernement arbitraire ». Ce genre de politique est dénoncé par Diderot tout simplement parce que elle ne possède aucune légitimité est donc par conséquent elle est «  toujours mauvaise ». Un gouvernement arbitraire ne peut être conforme à la justice car il est dépourvu de droit et de raison mais surtout il ne se soucis ni d’équiper, ni de justice. Il enchaîne sa thèse en disant que «  ses vertus sont la plus dangereuse et la plus sûre des séductions ». C’est ni plus ni moins un des arguments que Diderot utilise comme justification de sa thèse. Sa vertus accoutumerait insensiblement un peuple à «  aimer, à respecter, à servir son successeur ». Il pourrait faire référence à de la propagande organiser par le gouvernement pour attirer les gens dans leur sens de penser. Ou alors les qualités du dirigeant seul peux pousser naturellement le peuple à l’aimer, et le servir aveuglément de part son habilité à « régné ». En effet Diderot trouve de nombreux aspects négatifs en vers la monarchie mais il est tout de même conscient qu’en attirant son peuple il peux donc facilement gagner leurs confiance et s’assurer par la même occasion, une certaine notoriété et une bonne image. Le prince s’assure donc une place certaine sur son trône sans crainte ni peur. Il sera alors sur de lui et pourra alors donc établir son autorité sans que personne ne puisse faire preuve d’opposition. Cela amène tout de même à se demander comment le peuple peut t-il encore exercer sa volonté et sa liberté si le prince d’un gouvernement arbitraire exerce tout pouvoir sur la société qui ne dépend seulement de son bon vouloir ou de ces caprices.

     Le gouvernement arbitraire d’un prince «  enlève au peuple le droit de délibérer, de vouloir ou de ne  vouloir pas, de s’opposer même à sa volonté lorsqu’il ordonne le bien ». On peux déduire de cette phrase le pouvoir qu'à le roi régnant sur son peuple. Si son règne est si « juste et éclairé » que le décris Diderot on peux donc en déduire qu'il donne confiance a ses sujets qui lui donnent donc une confiance aveugle et ne peuvent donc même pas penser à tenir tête au prince. Le prince détient tout pouvoir même mental sur ces sujets, il peut les guider comme bon lui semble et supprime donc la be besoin de se rebeller, de s'opposer à lui. Hors Diderot critique justement ce «  tout pouvoir ».

Pour lui, le peuple ne doit pas être pris pour acquis. Il ne doit pas être pris pour une marionnette que l'on peux contrôler à sa guise comme bon lui semble. Il possède des droits comme toutes personnes. Il devrait pouvoir faire le choix eux-même de savoir ce qui est bon pour eux ou pas, de savoir ce qui est juste et éclairé sans avoir besoin que on le leur apprennent comme des ignorants et des personnes sans savoirs. Aucun gouvernement ne doit se permettre de privé quelqu'un de ce droit de choisir, de se droit de liberté même si il est plus ou moins bon pour gouverner. Il parle même du «  droit d'opposition » qui pour lui est sacré. Droit qui consisterais à laisser le peuple être contre le dirigeant et ne pas accepter ses idées et sa manière de gouverner, droit qui donne la liberté de dire soit même ce qui est bien ou pas pour le peuple.

    Si ce droit est refuser, Diderot accuse le gouvernement arbitraire de faire de ces sujets «  un troupeau dont on méprise la réclamation, sous prétexte qu'on le conduit dans de gras pâturages ».  Sa thèse est encore plus explicite dans cet argument. En effet, il utilise la métaphore du troupeau pour décrire le peuple comme un animal qui suit le berger et tout ces ordre, fait et geste. Le peuple suit bêtement sans pouvoir jouir de ses libertés. Sa réclamation n'est donc pas prise en compte et Diderot l 'exprime bien, étant donné que le gouvernement arbitraire agit selon son bon vouloir, il fait donc celui qui n'entend et ne voit que ce qu'il l'arrange. Diderot défend donc le droit d'exercer ses libertés, et critique bel et bien le gouvernement arbitraire et son fonctionnement qui fait de lui un véritable «  tyran » sans cœur pour ses sujets.

    Une des questions qui peux se poser et celle de la nature du despote, c'est par ce nom qu'est qualifié le prince qui règne sous un gouvernement arbitraire. Le despotisme est une forme de gouvernement dans laquelle la souveraineté est exercée par une autorité publique. En occurrence dans le texte il s'agit du prince et de la monarchie. Le despote dispose d'un pouvoir absolue et souvent autoritaire, arbitraire voir tyrannique sur tout ceux qui lui sont soumis. Diderot se demande si c'est «  la bonté ou la méchanceté » qui le qualifie, même si il rajoute «  nullement » qui prouve qu'il n'est pas convaincu par sa propre définition. Pour lui c'est ici que ça réflexion du pouvoir commence réellement car la véritable question n'est pas de savoir si un dirigeant gouverne bien ou mal, si il commet de bonne actions ou non, si il satisfait son peuple et obtient un bon opinion publique ou pas. Car en effet ce n'est pas ces facteurs la qui peuvent déterminer un despote. Si on ce fit au sens commun, n'importe quel être humain peut commettre de grosses fautes, faire du mal et mal agir cela n'en fera pas un tyran. N'importe quel dirigeant pourrait mal gouverner et ne pas prendre soin de son peuple cela n'en ferait pas un despote non plus. Pour Diderot un despote est repérer grâce a une chose. Il dit «  C'est l'étendue et non l'usage de l'autorité qu'il s'arroge ». Diderot insiste sur la légitimé du pouvoir. Il faut donc savoir faire la part des choses entre l'usage du pouvoir, et son étendue. Cela signifie que la question serait pas de savoir si il agit bien ou pas, mais plutôt de savoir comment il le fait, savoir si il agit de son bon plaisir ou non.

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