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RUSSELL SCIENCE ET RELIGION – EXPLICATION DE TEXTE

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Par   •  24 Avril 2019  •  Cours  •  691 Mots (3 Pages)  •  3 135 Vues

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RUSSELL SCIENCE ET RELIGION – EXPLICATION DE TEXTE

  1. INTRO

Dans le texte Science et Religion de Russell, ce sont les désirs d’un individu qui caractérise la morale et donc définit ce qui est bien ou ce qui est mal.

Chaque individu possède des désirs différents et c’est pourquoi il doit suivre certaines règles et lois selon une morale collective. Cependant cette morale commune qui impose le bien et le mal n’est pas si objective. En effet, cette morale qui est caractérisée par les désirs de chacun, est définie par l’intérêt d’un groupe et non de toutes les personnes. C’est cette idée là que veut exposer Russell à travers ce texte.

Les thèmes abordés par le philosophe sont : le bien, le mal, le désir ainsi que la morale et l’intérêt.

  1. EXPLICATION DE PHRASES

  1. L 4-5

« La morale est une tentative (infructueuse, à mon avis) pour échapper à cette subjectivité »

A la ligne 4 et 5, Russell nous fait comprendre que la morale est une tentative qui permet d’imposer à un ensemble de personnes, les désirs collectifs d’un groupe.

C’est donc ici, l’intérêt du plus grand groupe qui est retenu et qui correspond à la morale de la société.

Selon le philosophe, c’est le nombre (ici d’individus) qui contribue à avoir la force et donc le droit de faire ou ne pas faire divers actes.

Si le désir est non partagé de la part d’un individu, il ressentira une force d’injustice car son désir personnel ne sera pas pris en compte.

Malgré le fait que la morale ne prenne pas en considération tous les désirs des personnes, cette morale subjective peut s’avérer utile dans plusieurs cas.

D’ailleurs plus loin dans son texte, Russell explique : « (…) comme dans le cas d’un cambrioleur, l’individu est condamné par l’opinion publique, et son statut moral est celui du pécheur » (l.11)

Comme le montre ce passage, la morale suivie par le cambrioleur sera considérée comme pêcheresse car il était contre cette morale collective qui n’était pas la sienne et sera donc jugé en fonction de la morale des autres.  

L 5-9

De la ligne 5 à 9 et à l’aide d’exemples, il nous montre que chacun ne veut que son désir, que ce désir doit posséder une valeur supérieure, plus importante que le désir des autres. En outre, chacun considère qu’il est juste que ça soit lui qui obtienne gain de cause.

Tout d’abord, le premier voisin essaye de justifier ses désirs à l’aide de « quelque qualité qui les rends plus dignes de respect que les siens. » (l.6). Chacun leur tour, les voisins vont se donner la réplique pour savoir quel désir remportera la partie, entre autres savoir si le désir de l’un et meilleur que le désir de l’autre.

Pour éviter que la subjectivité des personnes soient prise en compte, il a fallu instaurer une morale définissant ce qui est bien ou mal pour ainsi éviter les intérêts divergents.

  1. L 12-14  

De la ligne 12 à 14, Russell fait le lien entre la politique et la morale. Du point de vue du philosophe, la morale serait un ensemble de règles à respecter par l’ensemble des populations pour rendre la vie commune d’une société stable, gérable.

Elle représente aussi un moyen de forcer un groupe à s’approprier les désirs personnels d’un individu ou d’un autre groupe. Ce genre de situations peut mener à des cas favorables comme défavorables.

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