Produire et diffuser de la connaissance scientifique

DISSERTATION MAISON HGGSP

SUJET : Produire et diffuser de la connaissance

               La connaissance représente le savoir de l’homme. En 1969, Peter Drucker invente dans son livre thé Age or Discontinuty « La Société de connaissance » dans laquelle l’information apporte les savoirs nécessaires à l’homme. C’est d’apprendre ce qu’il ne connaît pas comme dit ce dernier « La chose la plus importante en communication, c’est d’entendre ce qui n’est pas dit. » Cette connaissance va se spécialiser selon les différents domaines (économique, social, scientifique ...) Nous allons nous intéresser plus particulièrement à la connaissance scientifique qui représente un savoir qui part du principe de l’analyse des faits réels et scientifiquement prouvé. Le savoir scientifique doit être basé sur des observations et des expériences qui donnent un résultat. Nous allons étudier cette connaissance à partir du 19e siècle qui est marqué par la Révolution Industriel, malgré le fait qu’elle débute des le 16e siècle. Nous allons essayer de comprendre comment est produite la connaissance puis comment est-elle diffuser à l’international ? 

Afin de répondre à cette question, nous étudierons premièrement les acteurs qui sont représentés comme des acteurs majeurs dans la recherche scientifique. Nous observerons secondement quelles sont les modalités d'échanges et de coopération qui permettent d'apporter la connaissance au sein de la communauté scientifique. Nous comparons troisièmement la diffusion des savoirs scientifiques ainsi que les freins à la coopération à l'échelle internationale.

               Tout d'abord, afin de comprendre grâce à qui la recherche a été mise en œuvre, il faut étudier quelques acteurs majeurs qui ont permis d'arriver à une connaissance très poussée. Durant le 19ème siècle et le début du 20ème siècle, les chercheurs et les inventeurs sont assez individualistes mais ont quand même l'idée de partager leurs travaux. Ses acteurs ont eu besoin pour cela de former une communauté pour un meilleur partage des savoir et c'est ce que nous allons voir. Les chercheurs sont de plus en plus nombreux et vont formés ensemble une communauté scientifique qui va remplacer la communauté savante. Cette nouvelle communauté désigne l'ensemble des chercheurs qui effectuent des travaux qui ont pour objet la science et la recherche scientifique. L'objectif est de s'informer du progrès plus facilement ainsi que de partager les connaissances acquises dans les recherches. Diverses domaines composent la communauté scientifique ce qui la rend plus large et plus spécialiser avec des résultats plus poussés. Ces scientifiques ont notamment découvert des ressources qui nous sont essentielles aujourd'hui : la création de l’électricité par la loi Coulomb en 1785. On pense aussi à la découverte d'éléments chimiques par Mendeleïev en 1920 ou bien aux différents phénomènes physique durant le 19ème siècle. Différentes caractéristiques définissent cette communauté. Ce n'est pas une communauté organisé, c'est à dire qu'elle n'a pas de chef ou de représentant. Elle n'est pas univoque, les désaccords et les avis différents existent ce qui permet de faire avancer les recherches.

Maintenant, prenons l'exemple d'un acteur majeur, Marie Curie. Elle est née le 7 novembre 1867 et est morte le 4 juillet 1934 à 66 ans. Marie Curie a été connue dans le monde grâce à sa découverte de la radioactivité en 1898 avec son mari Pierre. Puis de ses découvertes du radium et du polonium qui vont devenir des éléments chimiques majeurs dans la fabrications de nouveaux objets comme nous le verrons un peu plus tard. Scientifique exceptionnelle, elle est la première femme à recevoir un Prix Nobel qui récompense les plus grand scientifiques dans leur domaine respectif. Marie Curie en a obtenu deux : un en physique en 1903 pour ses recherches sur la radiation et un autre en chimie, huit ans plus tard pour ses travaux sur le polonium et le radium.

Ces chercheurs sont le reflet d'un régime du savoir expliqué par Dominique Pestre dans son ouvrage. Ce dernier est une spécialiste de l'histoire des sciences en France. Il a proposé une conclusion faisant émerger trois périodes correspondant à trois régimes de production et de diffusion du savoir. La première concerne les deux-tiers du 19ème siècle où de nouvelles pratiques expérimentales de la production du savoir qui apparaissent. De nouveaux acteurs comme les professeurs vont apparaître. La deuxième période concerne les années entre 1870 et 1970 où la Techno-science arrive au service de l’État et de l'industrie. Enfin la dernière période est à partir de 1970 jusqu'à aujourd'hui avec l'arrivée de la Révolution Numérique et qui permet à l’État d'être moins présent. Ce sont les multinationales et les nouvelles start-up qui vont les développer. A partir des années 1980, la question environnementales va aussi apparaître avec un grand progrès sur la santé et l'environnement.

Cependant, cette évolution va être mitigée entre la concurrence et la compétition dans la recherche puis le partage des connaissances grâce aux échanges. Les enjeux de puissance qu'apportent la connaissance va d'abord causer une grande compétitivité entre les États qui veulent et le pays dominant sur le domaine scientifique. Les enjeux sont d'abord économique pour les différents États. La connaissance et la recherche va apporter de nouveaux produits qui vont avoir un effet positif sur la production de richesse. Il va aussi avoir des enjeux politiques puisque la rivalité augmente. On entre dans des enjeux géopolitiques avec la concurrence sur la domaine de la recherche. Cette compétitivité va aussi entraîner une recherche plus rapide et plus poussée pour être la premier à détenir le résultat. On peut dire que la concurrence est bénéfique pour améliorer la recherche. Prenons un exemple de recherche, l'Uranium découvert par Martin Klaproth, un chimiste allemand en 1789. Cette découverte va aboutir a de nombreuses recherches poussées surtout au 20e siècle pour obtenir la bombe atomique qui va devenir un élément majeur de la puissance militaire. Lorsqu'une recherche aboutie à un résultat positif, l’État cherche a protéger sa recherche pour augmenter sa puissance sur les autres pays. Pour cela, ils utilisent des brevets qui vont permettre de protéger l'invention et son utilisation auprès de certaines institutions internationales. Ces brevets sont de plus en plus utilisés car les États ont pris conscience de l'importance des recherches. Néanmoins, cette concurrence na va pas empêcher la présence d'échanges entre les différents acteurs.  On observe deux types d'échanges, tout d'abord des échanges privés qui ont lieux entre les chercheurs qui ne souhaitent pas partager leurs idéologies ainsi que leurs résultats. Ces échanges vont avoir un aspect fermé et sont partagés surtout entre les laboratoires où la recherche se perfectionne beaucoup. Pour conserver l'aspect privé, ces échanges épistolaires vont se faire principalement par écrit avec des lettres comme avec la correspondance privée entre Lise Meitner et Otto Hahn. On observe aussi certains déplacements ou voyages faits pour rencontrer d'autres scientifiques. C'est ce qu'à fait William Crookes habitant à Londres pour aller rencontrer Henri Becquerel afin d'obtenir des informations sur la découverte de la radioactivité quelques jours plus tôt. On observe aussi des échanges publics qui sont rendus officiels. Ils permettent de valider les résultats des dernières recherches. Ces échanges sont notamment réalisés dans des Congrès comme le congrès de Solway à Bruxelles qui réunit l'ensemble des conférences scientifiques et qui amènent les plus grands scientifiques. Les conférences sont aussi un moyen pour les scientifiques de faire part de leurs dernières recherches sur un public large. Marie Curie avait diffuser largement ses découvertes en participant à de nombreuses conférences en Belgique en 1914, en Italie en 1918 et 1921. Elle va enfin réaliser une tournée mondiale qui va permettre au monde entier d'apprendre ces découvertes sur la radioactivité. On a donc vu que les chercheurs ont été essentiels au développement de la connaissance scientifique

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